Trois générations de pêcheurs disent que bien des choses ont changé dans les eaux des provinces de l’Atlantique ces dernières années.
Il y a maintenant moins de glace au printemps et de nouvelles espèces marines arrivent dans la région au fur et à mesure que l’océan se réchauffe. L’industrie des pêches est très exposée aux changements, affirme Gordon Beaton, un pêcheur de Ballantynes Cove en Nouvelle-Écosse. Si la hausse de la température tue les océans, dit-il, les pêcheurs seront les premiers à le savoir, ajoute son père, Stuart Beaton. Victimes du réchauffement, les océans et les zones gelées dépérissent rapidement, ce qui menace des pans entiers de l’humanité, conclut un groupe d’experts de l’ONU, qui a présenté son rapport cette semaine. Les océans se réchauffent, ils s’acidifient et deviennent moins productifs pour l’humanité. Cette dernière doit réduire au plus vite ses émissions de CO2 pour limiter les dégâts, recommande le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC).
LA UNE : L’industrie lucrative de la pêche au homard ressent de plusieurs façons les effets du changement climatique. PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / ANDREW VAUGHAN