Du béton fait à partir de fruits de mer

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Le Centre de recherche sur les milieux insulaires et maritimes des Îles-de-la-Madeleine (CERMIM) planche sur un ambitieux projet de béton écologique, fait à partir de résidus de fruits de mer et de sédiments de dragage.

L’idée est de diminuer les coûts élevés liés aux roches importées du continent pour faire de l’enrochement et de proposer des solutions plus écologiques afin de protéger les côtes de l’érosion des berges. Avec les tempêtes qui sont plus fréquentes et qui accélèrent l’érosion des côtes, faire de l’enrochement aux Îles-de-la-Madeleine coûte cher, très cher, en plus de ne pas être la solution la plus écologique. Actuellement, la roche qui sert à ériger les structures de protection contre l’érosion des berges aux Îles-de-la-Madeleine doit être importée du Nouveau-Brunswick. Le Centre de recherche sur les milieux insulaires et maritimes des Îles-de-la-Madeleine veut ainsi développer une recette de béton composée, en partie, de carapaces de crabe et de homard, ainsi que de sédiments de dragage. Des résidus qui seront interdits dès l’an prochain au Centre de tri des Îles. Ainsi, 1200 tonnes de carapaces de fruits de mer devront avoir une seconde vie et être revalorisées.

LA UNE : Marc-Olivier Massé, directeur associé du CERMIM