L’an dernier, en pleine pandémie, le jardinage est devenu pour les gens une source de plaisir, d’autosuffisance alimentaire, une façon productive d’utiliser le temps de confinement autour de la maison. Beaucoup de personnes se sont mis au jardinage et les habitués ont quant à eux agrandi leurs surfaces cultivées. C’est le cas de Jacinthe Lemire, qui avait accordé une entrevue à La Voix acadienne l’an dernier.
J’avais eu la surprise de me retrouver sur la première page du journal. Et je jardine encore. Je fais toujours de nouvelles expériences et j’apprends et surtout j’aime partager ce que j’apprends», dit la jardinière, lors d’un petit atelier de jardinage au Carrefour de l’Isle-Saint-Jean le lundi 17 mai.
«Je ne suis pas une experte, mais j’aime partager. J’ai toujours mon téléphone avec moi quand je jardine et je vérifie tout. Ce qui peut faire la différence entre de bons résultats et des résultats moins bons, c’est souvent de petites choses.
Par exemple, si on sème côte à côte, ou trop près les uns des autres, des légumes qui ne s’aiment pas. Les herbes fines sont capricieuses pour ça. Parfois, si je ne trouve rien de très clair sur les plantes “amies”, je regarde du côté de la plante “ennemie” pour éviter de les mettre trop près».
Lors de l’atelier du 17 mai, il y avait quatre participants, qui ont reçu quelques sacs de
semences, et des plants prêts à transplanter, notamment du chou conique. «L’année passée, j’ai eu un mélange de semences de différentes variétés de choux, et celui-ci, le chou conique, a été mon préféré. Donc, cette année, j’ai commandé des graines et je les ai démarrées. J’ai planté des dizaines de plants de choux. Et j’ai aussi essayé quelque chose de nouveau pour protéger mes choux des insectes.
C’est une sorte de toile. J’en ai installé chez moi et j’en installe ici aussi, dans les bacs du Carrefour, pour voir le résultat», dit Jacinthe Lemire.
«Chaque année, j’apprends de nouvelles choses. Je suis membre des groupes de jardinages sur Facebook. Ils sont tous plus experts que moi. Au début, je ne comprenais pas la moitié de ce qui se disait. Les trucs, les questions, étaient vraiment très pointu. Main- tenant, je comprends plus. Je peux mieux identifier les problèmes que je rencontre et trouver les réponses. Je recommande de s’inscrire à ces groupes».
Il y a une quinzaine de compagnies de semences pour le jardinage en Atlantique. Chacune offre une variété de produits. Du plaisir à explorer.
LA UNE : Chantale Godin et Robert Smith apprennent à planter des choux, avec Jacinthe Lemire. (Photo : J.L.)
