VRAI OU FAUX? Apprenez-en plus sur la première saison du Madeleine II

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La CTMA vient de vivre sa toute première saison de navigation entre les Îles et Souris avec le Madeleine II. À travers une série d’énoncés, vous découvrirez plusieurs facettes moins connues liées à l’opération de ce nouveau traversier.

Screen Shot 2021-10-01 at 3.45.37 PM1) Transportant en moyenne 200 véhicules (125 avec l’ancien traversier), le temps de débarquement du navire est plus long qu’avant.

VRAI. C’est normal, on ne peut pas débarquer 75 véhicules de plus à chaque voyage et prendre le même temps qu’avant.

Après une première saison de familiarisation avec le Madeleine II, les équipes de la CTMA ont plusieurs solutions en tête afin d’optimiser l’efficacité de l’embarquement/débarquement. À suivre !

2) Pour s’assurer de ne pas dépasser l’achalandage touristique de 2019, la CTMA a limité le nombre de voitures pouvant embarquer sur chaque traversée.

FAUX. La CTMA a plutôt réduit le nombre de voyages hebdomadaires, avec en moyenne 9 aller-retour par semaine (13 avec l’ancien traversier). Donc, même si on a transporté plus de monde sur chaque voyage, le nombre global de passagers entrant aux Îles chaque semaine était limité par l’horaire.

Screen Shot 2021-10-01 at 3.45.46 PM3) Il y a un pont complet de plus pour les voitures en comparaison avec l’ancien traversier.

VRAI. Le fameux pont 5 ! Il s’agit d’un 3e pont de véhicules, qui à lui seul peut prendre jusqu’à 100 voitures (moins de 6 pieds de haut). Une longue rampe leur permet d’atteindre ce pont, et cette rampe hydraulique se referme lorsque le chargement de ce pont est complété.

Puisque les voitures du pont 5 descendent en dernier, on a procédé à un débarquement en deux phases pour que les passagers profitent des installations du navire plus longtemps plutôt qu’attendre dans leur voiture. Selon la position du véhicule sur ce pont, des délais sont quand même à prévoir, mais différents ajustements sont en cours afin d’optimiser la vitesse de ces opérations.

Screen Shot 2021-10-01 at 3.46.03 PM

4) Plus de 750 Madelinots ont eu accès au traversier grâce au nouveau système de listes d’attente.

VRAI. Ce nouveau service offert en exclusivité aux résidents permanents des Îles a connu un franc succès puisque plus de 95 % des gens en attente ont obtenu une place à leur date souhaitée ou proche de leur date.*

Screen Shot 2021-10-01 at 3.45.29 PM5) Les travaux sur les rampes d’embarquement sont terminés.

FAUX. Depuis sa mise en service le 1er juin, le Madeleine II effectue toutes ses opérations sur des rampes qui ont été aménagées temporairement. Il s’agit d’installations sécuritaires, mais non-optimales pour l’efficacité des opérations.

À Cap-aux-Meules, l’accostage du traversier près du terminal de croisières est plus long qu’à son quai habituel (non-disponible pour cause de travaux). Puisque le navire dépasse de près de 150 pieds du quai, un système d’amarrage en va-et-vient a été développé par l’équipage afin d’attacher le navire de manière sécuritaire malgré l’infrastructure portuaire inadéquate.

Une fois que les travaux effectués par Transports Canada seront finis, l’accès aux rampes permanentes améliorera à la fois les délais d’accostage, d’amarrage et d’embarquement/débarquement.

6) Le Madeleine II prend plus de véhicules standby que son prédécesseur.

VRAI.  Aucun véhicule standby n’a été laissé sur le quai à Cap-aux-Meules avant le 11 août, date où deux retardataires ont perdu leur place à bord. Par la suite, il est arrivé seulement à quelques reprises que le navire n’a pas eu la place pour prendre tous les véhicules en attente. Du côté de Souris, le nombre de véhicules en attente a été très limité en raison des restrictions d’accès à l’Île-du-Prince-Édouard.

7) Les retardataires qui arrivent sur le quai à moins d’une heure avant leur départ perdent automatiquement leur réservation.

VRAI. Les passagers doivent se présenter sur le quai 90 minutes avant le départ durant la haute saison et 60 minutes en basse saison. À moins d’une heure avant le départ (moins de 45 minutes en basse saison), les retardataires tombent en dernière priorité pour l’embarquement, ce qui réduit considérablement les chances qu’ils puissent accéder au traversier.

8) En période de pointe, les véhicules commerciaux ont plus de chance d’avoir accès au traversier durant les voyages de nuit que le jour.

VRAI. Au début de l’été, la CTMA a modifié ses priorités à l’embarquement afin de faciliter l’accès pour les véhicules commerciaux. Ces derniers étaient auparavant toujours en dernière priorité sur le traversier puisqu’on comptait sur le CTMA Voyageur pour désengorger le trafic commercial deux fois par semaine en période de pointe. La nouvelle politique d’embarquement ainsi qu’un plan de chargement différent lors des voyages de nuit permettent un meilleur accès au trafic commercial.

Screen Shot 2021-10-01 at 3.46.36 PM

9) Avec sa plus grande capacité, le navire prend plus de touristes, donc plus de profit pour la CTMA.

FAUX. Le service de traversier est à contribution budgétaire, ce qui signifie que le gouvernement fédéral verse une contribution à la CTMA pour combler le déficit d’opération annuel. Si le navire transporte plus de passagers, ce qui fait augmenter les revenus, la contribution du gouvernement sera moins élevée à la fin de l’année, mais dans tous les cas la CTMA demeure à profit zéro.

* Statistiques issues d’un bilan préliminaire à la fin août 2021. Le bilan complet sera effectué en octobre. 

PHOTOS : CTMA