Première rencontre de négociations pour la reconnaissance parlementaire du PQ et de QS

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Le député péquiste des Îles-de-la-Madeleine, Joël Arseneau, a pris part mercredi à la première rencontre des négociations en vue de déterminer le statut du Parti québécois et de Québec solidaire à l’Assemblée nationale.

Un représentant des quatre partis présents à Québec était de ces discussions. Joël Arseneau indique se voulait comme un premier contact pour entendre les propositions et les attentes de chacun des partis.

nationale ","text":" On essaie de voir comment on peut trouver un arrangement pour que les différents courants politiques, exprimés lors de la dernière élection, soient dûment représentés à l’Assembléenationale "}}"> On essaie de voir comment on peut trouver un arrangement pour que les différents courants politiques, exprimés lors de la dernière élection, soient dûment représentés à l’Assemblée nationale , précise M. Arseneau.

Le Parti québécois et Québec solidaire veulent être reconnus comme groupe parlementaire et avoir les privilèges de financement et de droit de parole assortis.

Pour obtenir ce statut, un parti doit avoir recueilli 20 % du vote lors de l’élection générale ou avoir au moins 12 députés élus, ce qui n’est ni le cas de QS ni du PQ, qui ont respectivement 11 et 3 députés, et récolté autour de 15 % du vote populaire, soit 14,6 % pour le Parti québécois et 15,4 % pour Québec solidaire.

nationale","text":"On a vu des distorsions historiques entre les suffrages exprimés et les représentations à l’Assemblée nationale"}}">On a vu des distorsions historiques entre les suffrages exprimés et les représentations à l’Assemblée nationale, explique Joël Arseneau.québécois a plus de votes exprimés que le Partilibéral, qui lui a obtenu 21sièges et nous, que3. Donc le mode de scrutin actuel crée des distorsions exceptionnelles et c’est pourquoi on demande des mesures exceptionnelles.","text":" Le Parti québécois a plus de votes exprimés que le Parti libéral, qui lui a obtenu 21 sièges et nous, que 3. Donc le mode de scrutin actuel crée des distorsions exceptionnelles et c’est pourquoi on demande des mesures exceptionnelles."}}">Le Parti québécois a plus de votes exprimés que le Parti libéral, qui lui a obtenu 21 sièges et nous, que 3. Donc le mode de scrutin actuel crée des distorsions exceptionnelles et c’est pourquoi on demande des mesures exceptionnelles.

« Il va falloir s’habituer aux allégeances et aux courants politiques. Le bipartisme au Québec est d’une époque révolue, les courants d’opinion sont nombreux et il faut que l’Assemblée nationale en soit le miroir. » — Une citation de  Joël Arseneau, député de la circonscription des Îles-de-la-Madeleine.

Le député madelinot donne notamment l’exemple de la Colombie-Britannique qui compte 87 députés au sein de son parlement et où seulement 2 députés sont nécessaires pour qu’un parti soit reconnu au sein de l’assemblée.

Joël Arseneau espère que la démocratie britanno-colombienne soit un exemple assez fort pour convaincre les autres partis du droit de reconnaissance parlementaire du PQ.

Le député péquiste confirme qu’une deuxième rencontre aura lieu lundi prochain.

En marge du serment au roi

Les travaux de reconnaissance parlementaire et la légitimité de siéger sans avoir porté allégeance à la Couronne britannique sont deux combats différents selon Joël Arseneau.

Les négociations de représentation parlementaire sont pour une entente qui va durer quatre ans et il est obligatoire qu’on trouve une attente pour la prochaine législature, mais il est hors de question que nous ne siégeons pas pour les quatre prochaines années, affirme-t-il.

Hier, le président sortant de l’Assemblée nationale, François Paradis, a tranché que tout député devra être dûment assermenté, donc avoir porté serment au roi Charles III, pour siéger à l’Assemblée nationale et en commission parlementaire. Les trois députés péquistes persistent et signent : ils ne prêteront pas allégeance à la Couronne britannique.

Joël Arseneau confirme que ses confrères péquistes, Pascal Bérubé et leur chef, Paul St-Pierre-Plamondon, et lui se présenteront à l’Assemblée nationale le 29 novembre prochain, date prévue pour la rentrée parlementaire.

« On veut être accueilli dignement, même sans serment au roi, et on s’est présenté et qu’on s’est battus pour être élus. Ce n’est pas pour rester à l’écart des travaux parlementaires. » — Une citation de  Joël Arseneau, député de la circonscription des Îles-de-la-Madeleine.

nationale et je suis optimiste qu’on va la trouver","text":"L’objectif est de trouver une voie de passage pour que tout le monde puisse siéger à l’Assembléenationale et je suis optimiste qu’on va la trouver"}}">L’objectif est de trouver une voie de passage pour que tout le monde puisse siéger à l’Assemblée nationale et je suis optimiste qu’on va la trouver, renchérit Joël Arseneau.

LA UNE : Le Parti québécois et Québec solidaire veulent être reconnus comme groupe parlementaire (archives). PHOTO : RADIO-CANADA / SYLVAIN ROY ROUSSEL
PAR Marguerite Morin