Des larves de homards lâchées dans le golfe du Saint-Laurent pour protéger la ressource

Publicité

Articles similaires

Le CHLSD des Îles-de-la-Madeleine devrait devenir public d’ici la fin de l’été

Les employés du CHSLD des Îles-de-la-Madeleine, à Cap-aux-Meules, devraient...

Un nouveau départ pour Alexis Loiseau avec les Olympiques

Alexis Loiseau sera le prochain entraîneur-chef des Olympiques de...

L’Île-du-Prince-Édouard n’est plus la reine de la patate au pays

L’Île-du-Prince-Édouard, célèbre pour ses pommes de terre en abondance,...

Démission du conseiller de Grande-Entrée Gaétan Richard

Le conseiller municipal de Grande-Entrée Gaétan Richard quitte ses...

Le homard américain ne migre pas vers le Canada

Les fortes quantités de homard enregistrées depuis quelques années...

Alors que les pêcheurs du détroit de Northumberland se préparent à commencer leur saison dans quelques jours, à Cap-Lumière, au Nouveau-Brunswick, 35 000 larves de homards ont été lâchées en mer, mardi.

C’est en 2002 que le projet de l’équipe d’Homarus à Shediac, en collaboration avec les pêcheurs et l’institut de recherche Valorès à Shippagan, a commencé.

L’idée est simple : les pêcheurs capturent des femelles. Leurs larves sont ensuite élevées en laboratoire et quand elles sont assez grandes, elles sont relâchées en mer afin d’assurer une certaine pérennité de la ressource.

En 21 ans, ce sont huit millions de bébés homards qui ont été lâchés dans plusieurs régions du sud du golfe du Saint-Laurent.

C’est un programme fait par les pêcheurs pour les pêcheurs, affirme le directeur adjoint des sciences et de l’aménagement de la ressource au Centre Homarus, Louis Ferguson.

Capture d’écran 2023-08-09 à 15.34.11

L’opération de relâchement des larves consiste à transporter un bassin rempli de bébés homards en pleine mer. À l’aide d’un tuyau et d’un peu de gravité, elles sont ensuite versées dans la mer.

Louis Ferguson a effectué cette tâche 20 fois cette année.

Chaque bassin contient 35 000 larves de homards, qui ont été comptées à la main. Environ la moitié d’entre elles se rendront à une taille adulte.

Capture d’écran 2023-08-09 à 15.34.20

ans","text":"Pour les deux prochaines années, ils vont être dans l’eau dans le stade plus critique. Ils vont vouloir se cacher pendant deux ou troisans"}}">Pour les deux prochaines années, ils vont être dans l’eau dans le stade plus critique. Ils vont vouloir se cacher pendant deux ou trois ans, dit Louis Ferguson.

Les homards qui survivront seront prêts à être pêchés dans huit ans.

Assurer la pérennité de la ressource

La ressource se porte déjà mieux depuis que ce programme a été lancé, mais le but à long terme est d’assurer sa continuité.

Capture d’écran 2023-08-09 à 15.34.30

C’est pour essayer de garder nos stocks de homards élevés, lance le pêcheur Jason Poirier, qui en est à son 4e voyage avec Homarus.

back ce homard-là dans une dizaine d’années.","text":"Au bout de la ligne, je souhaite que je voie back ce homard-là dans une dizaine d’années."}}">Au bout de la ligne, je souhaite que je voie back ce homard-là dans une dizaine d’années.

Capture d’écran 2023-08-09 à 15.34.40

L’initiative est bien appuyée par le gérant du quai de Cap-Lumière, Raymond Babineau. Ça sera un meilleur avenir pour les plus jeunes. C’est pour leur vie, c’est leur gagne-pain, dit-il.

Plusieurs quais néo-brunswickois collaborent d’ailleurs avec Homarus pour financer les décharges de larves de homards.

LA UNE : Cette larve âgé de deux semaines et demie vient de Shippagan. PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE ARSENEAU
PAR Radio-Canada d’après le reportage d’Isabelle Arseneau