Les Cowboys Fringants en 10 chansons marquantes

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La voix de Karl Tremblay a fait vibrer la francophonie de bien des manières depuis 1995.

Avec un ton humoristique, revendicateur ou chaleureux, pour nommer l’amitié, l’amour, la pauvreté, la crise écologique ou pour des revendications politiques, il a su communiquer avec une énergie rassembleuse sans égal.

Et même si on a le sentiment qu’il a chanté au sujet de presque tout, on l’aurait écouté encore longtemps. Voici 10 chansons phares du répertoire de son groupe.

Les routes du bonheur

C’est la première chanson des Cowboys Fringants. Karl Tremblay et Jean-François Pauzé l’ont composée en février 1995 alors qu’ils jouaient de la musique dans le sous-sol des parents de Jean-François. Elle se retrouvera plus tard sur le premier album du groupe, 12 grandes chansons, sorti en format cassette en 1997 en 500 exemplaires.

Le shack à Hector

Parue sur l’album Motel Capri en avril 2000, la chanson fait partie des premiers symboles qui ont solidifié le rôle festif du groupe. Le disque est sorti avant que le groupe joigne une maison de disque et seules les radios alternatives comme CISM et CIBL lui ont fait une place sur les ondes à cette époque. Comme il l’a fait sur plusieurs autres chansons durant sa carrière, Karl Tremblay chante dans la peau d’un personnage, en insufflant un ton humoristique au texte. La pièce raconte une soirée arrosée entre amis durant laquelle plusieurs l’échappent, notamment parce qu’ils ont sorti des bouteilles de fort…

Un p’tit tour

Également endisquée sur Motel Capri, la ballade est au nombre des chansons des Cowboys Fringants qui commencent à démontrer un désir de vulnérabilité. La voix de Karl Tremblay déborde de chaleur et de vérité alors qu’il dévoile à sa douce qu’il n’a pas un sou, mais que même s’il ne possède rien, il voudrait lui donner tout ce qu’il a. Il chante l’amour simple qui est encore plus important lorsqu’on est démuni : Viens donc faire un p’tit tour dans mon appartement frette. On s’gèle le cul, mais c’pas grave, on s’collera en d’sous des couvertes. C’est une thématique qui reviendra souvent dans la discographie du groupe, notamment avec la chanson Ces temps-ci (La Grand-Messe, 2004)

Toune d’automne

C’est la chanson la plus populaire de l’album Break syndical, sorti en mars 2002 et elle marque les débuts des Cowboys sur les ondes des radios commerciales. On la considère comme la pièce point tournant pour le groupe, qui a raflé, cette année-là, les Félix de l’album alternatif, du groupe de l’année et du spectacle de l’année au gala de l’ADISQ. C’est également l’album qui retentit lors de leur premier Centre Bell, le 30 décembre 2003.

5 Ruelle Laurier

La plupart des chansons des Cowboys Fringants ont été écrites par Jean-François Pauzé, mais celle-ci est une composition de Karl Tremblay et de Marie-Annick Lépine. Ça fait partie des textes les plus durs du groupe. C’est l’histoire d’un jeune homme qui a grandi dans une famille démunie avec un père violent. Il nomme la ruelle Laurier comme l’endroit où il veut faire payer son père pour le calvaire qu’il a fait subir à sa mère.

À la fin de l’album Break syndical, sur la même piste que Ruelle Laurier, on trouve un bon classique des années 90-2000 : une chanson cachée. C’est un air de clavier très simple et un texte amusant qui commence ainsi : On s’sentait cheap de vendre un disque qui dure trente-deux minutes vingt-six, mais pour vous donner l’impression qu’il en fait trois quarts d’heure de long, on a laissé un très grand trou pis sacré une p’tite toune au bout.

Les étoiles filantes

Parue sur l’album La Grand-Messe en novembre 2004, Les étoiles filantes sera sacrée chanson de l’année 2005 au Gala de l’ADISQ. C’est la pièce la plus marquante des Cowboys Fringants en ce qui a trait à la nostalgie, thème omniprésent dans l’œuvre du groupe. La pièce témoigne d’un désir de saisir le moment présent malgré le fait que tout ne dure rien qu’un temps. L’étoile filante représente l’instant qui passera de toute façon et qu’on peut choisir de vivre pleinement malgré son caractère éphémère. En 2005, la popularité du groupe est si grande que celui-ci se produit à La Tulipe, à Montréal, pour une série de 16 spectacles à guichets fermés.

Droit devant

C’est la première chanson de l’album L’expédition, sorti en septembre 2008. La pièce est un mode d’emploi pour la vie, raconté à un enfant. Même si le regard anxieux sur la nature se ressentait déjà avant, avec la chanson 8 secondes (2004) entre autres, c’est avec ce nouvel album que la formation entame sa tournée verte durant laquelle elle fait planter 35 000 arbres pour compenser les émissions de CO2 occasionnées par ses spectacles.

Marine Marchande

Sortie sur l’album Octobre en 2015, Marine marchande est une chanson de marins à saveur irlandaise. Le duo chanté avec Frannie Holder obtient un grand succès auprès d’un public déjà conquis, mais c’est aussi une chanson qui ira puiser dans un nouveau public qui ne faisait pas forcément partie du bassin de fans d’origine. L’album Octobre, dont la pochette est illustrée par Marc Séguin, est plutôt sombre et marque un retour des Cowboys Fringants vers des sujets plus politiques.

L’Amérique pleure

La pièce parait sur Les Antipodes, juste avant la pandémie à l’automne 2019. L’Amérique pleure soulève toutes les questions qui obsèdent le groupe depuis leur début : Que nous réserve l’avenir? Où allons-nous tous dans nos voitures? Comment sortir les gens de leur tristesse? Le titre donnera aussi son nom à une compilation et à un film : 16 chansons du répertoire des Cowboys Fringants enregistrées en nature.

10 Sur mon épaule

La dernière grande chanson d’amour du groupe, qui conclut l’album Les Antipodes a retenti comme un grand cri de tendresse du chanteur des Cowboys Fringants pour sa blonde, Marie-Annick Lépine, durant leurs concerts mythiques des festivals de l’été 2023, alors que Karl Tremblay chantait malgré la maladie.

Guerrier.

? Dumas

Posted by Les Cowboys Fringants on Friday, July 21, 2023

 C’est aussi une pièce qui avait servi de mot d’amour de la part du couple envers les admirateurs et admiratrices, en mars 2020, au début du confinement pandémique.

On vous aime et on ne lâche pas!

P.S. avec Karl à la guitare, ça c’est du bonus 🙂

Posted by Les Cowboys Fringants on Friday, March 27, 2020

LA UNE : Karl Tremblay, chanteur des Cowboys Fringants (Photo d’archives). PHOTO : FESTIVOIX /CYRILLE FARRÉ

PAR Élise Jetté