L’industrie se prépare à accueillir les croisières hivernales

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Une tournée de familiarisation aura lieu en février pour préparer l’arrivée des croisiéristes hivernaux dès 2025 sur le Saint-Laurent.

L’entreprise de croisières Ponant inaugurera les tous premiers trajets de croisières hivernales entre janvier et mars 2025 à bord de son brise-glace, Le commandant Charcot, qui fait normalement des trajets en Arctique. Le navire peut accueillir environ 240 personnes à bord.

On parle d’environ 1200 croisiéristes potentiels. Évidemment ça va dépendre des réservations, mais on parle quand même d’un beau chiffre de croisiéristes européens qui viendraient à Gaspé, indique Igor Urban, le directeur-général par intérim de Destination Gaspé.

Des escales sont prévues aux Îles-de-la-Madeleine, Gaspé, Sept-Îles, Saguenay et Québec et sur le territoire français de Saint-Pierre-et-Miquelon. La clientèle devrait venir principalement de France et des États-Unis.

Ce sera une occasion d’augmenter la visibilité au niveau international auprès des visiteurs qui viendront principalement de la France, ajoute Igor Urban.

La tournée de familiarisation prévue en février permettra à l’industrie touristique québécoise de présenter ses différents produits et de discuter de la logistique avec les croisiéristes.

C’est tellement une belle région à mettre en valeur, ce sera à nous de travailler et faire en sorte que ces gens-là voudront revenir par la suite, ajoute Denis Bourque.

Les croisières hivernales devraient être légèrement différentes de celles d’automne ou en été.

Selon le chef d’escale pour Escale Îles-de-la-Madeleine, Denis Bourque, les visiteurs auront plus de temps à leur disposition pour visiter la région.

heures au lieu d’avoir des escales de 7ou 8heures ou des demi-journées. Et on travaille en hiver. Du point de vue logistique, il faut être flexible et être prêt à s’adapter aux situations et à la température et avoir des scénarios A, B et C pour bien servir les passagers","text":"Les navires vont demeurer ici pendant 24heures au lieu d’avoir des escales de 7ou 8heures ou des demi-journées. Et on travaille en hiver. Du point de vue logistique, il faut être flexible et être prêt à s’adapter aux situations et à la température et avoir des scénarios A, B et C pour bien servir les passagers"}}">Les navires vont demeurer ici pendant 24 heures au lieu d’avoir des escales de 7 ou 8 heures ou des demi-journées. Et on travaille en hiver. Du point de vue logistique, il faut être flexible et être prêt à s’adapter aux situations et à la température et avoir des scénarios A, B et C pour bien servir les passagers, ajoute Denis Bourque.

Travailler des croisières en hiver, c’est très différent. C’est une autre façon de faire découvrir la région, renchérit Denis Bourque.

Pour les Îles-de-la-Madeleine, notre offre sera vraiment au point de vue historique et culturel. Le Ponant est une compagnie française, donc le lien avec Saint-Pierre-et-Miquelon sera mis en valeur, ajoute Denis Bourque.

L’offre touristique devrait varier d’une escale à l’autre et inclura de la randonnée, du vélo aux pneus surdimensionnés, de la motoneige, des journées dans les communautés Innues et de la pêche sur glace.

L’idée est que tout cela fasse un tout intéressant pour les visiteurs, explique Denis Bourque.

Même si de nombreux services touristiques sont fermés l’hiver, les organisateurs disent avoir des discussions avec des prestataires pour offrir des activités de manière ponctuelle et que l’intérêt est là.

On connait les dates des escales et leurs durées, on a toutes ces données. On peut travailler avec des attraits qui ne sont pas en opération toute l’année, mais qui pourront l’être à moment donné dans la saison pour les croisières d’hiver, explique Denis Bourque.

LA UNE : Le bateau de croisières a été conçu pour naviguer dans les glaces. PHOTO : SITE WEB / PONANT

PAR Stéphanie Rousseau