Attention FragÎles appelé en renfort sur l’Île-de-Sable

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L’expertise de l’organisme madelinot Attention FragÎles a été sollicitée par les gestionnaires de la Réserve de parc national de l’Île-de-Sable, située dans l’océan Atlantique, à près de 300 kilomètres au large d’Halifax.

La géographe Catherine Leblanc-Jomphe et le biologiste Bruno Savary se sont ainsi envolés le 20 mars pour un séjour d’accompagnement d’une journée auprès de l’équipe de Parcs Canada.

L’objectif était de conseiller les responsables du parc national sur des aménagements permettant de protéger diverses infrastructures de l’érosion des berges et de l’ensablement pour prolonger la durée de vie des bâtiments.

Une des contraintes qu’ils ont là-bas, c’est qu’ils n’ont aucun arbre sur l’île, alors que nous, dans certains de nos travaux, on utilise des branchages ou des arbres entiers, alors ils sont dépendants de matériaux qui viennent de l’extérieur.

Une citation de Bruno Savary, biologiste, Attention FragÎles
Catherine Leblanc-Jomphe et Bruno Savary devant un hélicoptère.

La géographe Catherine Leblanc-Jomphe et le biologiste Bruno Savary de l’organisme environnemental Attention FragÎles. PHOTO : RADIO-CANADA / CRÉDIT: ATTENTION FRAGÎLES

Le biologiste ajoute que la présence de chevaux sauvages, avec le broutage et le piétinement, représente un certain enjeu et a un impact non négligeable pour des zones plus fragiles sur l’Île-de-Sable.

Les deux professionnels d’Attention FragÎles ont notamment proposé l’installation de clôtures en bois avec un grillage de fil métallique pour protéger de l’ensablement certaines infrastructures ou l’utilisation de tapis naturels fabriqués avec de la fibre de noix de coco où il n’y a plus de végétation.

Trois personnes installent une clôture de bois près de la mer.

Le biologiste de l’organisme Attention FragÎles, Bruno Savary, explique aux employés de Parcs Canada comment installer une clôture de bois adéquatement pour mieux circonscrire le déplacement du sable. PHOTO : RADIO-CANADA / CRÉDIT: ATTENTION FRAGÎLES

Autre similarité avec les Îles-de-la-Madeleine : la possibilité de transplanter de l’ammophile, qui est très utile pour améliorer la protection dunaire.

En fait, on a la même plante qu’aux Îles, soit l’ammophile à ligule courte, on a le même type de sable, donc le terrain est un peu le même, mais nos méthodes de travail étaient un peu différentes, a réalisé le biologiste.

Ils ont aussi donné des conseils techniques sur les bonnes pratiques à adopter, quant à l’utilisation d’une pelle mécanique pour dessabler ou ensabler certains endroits, tout en assurant les bonnes mesures pour réduire les dommages afin de ne pas fragiliser encore davantage les dunes.

Attention FragÎles compte leur fournir un document pour leur permettre de réaliser eux-mêmes leurs travaux de protection.

 

LA UNE : Cette image de l’Île-de-Sable, au large de la Nouvelle-Écosse, est tirée du documentaire « Geographies of Solitude », de la réalisatrice Jacquelyn Mills. PHOTO : PIXELLEX COMMUNICATIONS

PAR ‘après les informations d’Isabelle Larose