Baleines noires : Ottawa refuse d’indemniser les pêcheurs de homard

Publicité

Articles similaires

Le paiement de la Passe Archipel devient facultatif

La Municipalité des Îles-de-la-Madeleine rend facultatif le paiement de...

Lobster roll – Guédilles au homard

PORTIONS : 4 guedilles PRÉPARATION : 15 min CUISSON : 2...

Naufrage d’un bateau de pêche aux moules près de Malpèque, 5 personnes sont secourues

À l’Île-du-Prince-Édouard, un bateau de pêche aux moules s'est...

Une baleine noire empêtrée dans un équipement de pêche

Une baleine noire de l'Atlantique Nord a été aperçue...

La demande de compensations financières des pêcheurs de homard de la Gaspésie a été refusée par Ottawa. Le Regroupement des pêcheurs professionnels du sud de la Gaspésie demandait 2,7 M$ pour compenser les pertes liées aux mesures de gestion des pêches pour protéger la baleine noire de l’Atlantique Nord.

Au cours des dernières semaines, des rencontres ont eu lieu entre le ministre des Pêches et des Océans, Jonathan Wilkinson, et le Regroupement des pêcheurs professionnels du sud de la Gaspésie. Même si le ministre reconnaît que les mesures prises pour la protection des baleines noires ont eu un impact économique important, aucun programme ne permettrait d’indemniser les pêcheurs.  On aurait pu penser que ça aurait fait partie de la Loi [sur les espèces en péril], de mettre en place des programmes qui viseraient à compenser des pertes, mais malheureusement, ça n’existe pas, réagit le directeur général du regroupement, O’Neil Cloutier. Les pêcheurs sont en négociation avec Ottawa pour atténuer les mesures de protection en 2019. [Le ministre de Pêches et des Océans, Jonathan Wilson] nous a dit qu’à son avis, le ministère avait été loin dans ses décisions de 2018 et qu’il fallait qu’on revienne à un niveau où les pêcheurs peuvent cohabiter avec les baleines, raconte O’Neil Cloutier. Selon O’Neil Cloutier, il serait moins coûteux d’intégrer les pêcheurs dans les programmes de protection que de poursuivre le programme de surveillance aérienne. Il y a des mesures à mettre dans le protocole qui permettrait de cohabiter, croit O’Neil Cloutier. Il mentionne que les pêcheurs pourraient notamment s’éloigner s’ils aperçoivent une baleine à proximité et revenir lorsqu’elle serait passée.

LA UNE : La surveillance aérienne des baleines noires sera accrue dans le golfe du Saint-Laurent, cette année. Photo : Center for Coastal Studies/NOAA