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Plus d’un armateur souhaite assurer le service de traversier à Rivière-du-Loup

Il y a de l’intérêt dans le monde maritime pour assurer le service de traversier entre Rivière-du-Loup et Saint-Siméon. Au lendemain de la date limite pour soumettre des propositions à l’appel d’intérêt, la Société des traversiers du Québec (STQ) confirme en avoir reçu plus d’une.

La société d’État a toutefois refusé de s’avancer sur un chiffre précis, se limitant à dire que des propositions ont été soumises. Le processus étant confidentiel, la STQ n’était pas non plus en mesure de confirmer le nombre et le nom des armateurs soumissionnaires.

En revanche, la Coopérative de transport maritime et aérien (CTMA) des Îles-de-la-Madeleine a indiqué dans un courriel transmis à Radio-Canada le mois dernier qu’elle est en train de préparer son dossier en lien avec l’appel d’intérêt à Rivière-du-Loup. L’automne dernier, son directeur général, Emmanuel Aucoin, avait ouvert la porte à l’idée d’une implication de la CTMA dans le service de traversier entre le Bas-Saint-Laurent et Charlevoix.

L’opérateur choisi serait chargé d’assurer le service de lien fluvial entre les deux régions en plus d’effectuer les travaux de dragage nécessaires au quai de Rivière-du-Loup. Une telle opération a été approuvée par le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) jusqu’en 2033.

Une barge du groupe Océan sur le fleuve.

Une barge fait du dragage au port de Rivière-du-Loup. (Photo d’archives) PHOTO : RADIO-CANADA / PATRICK BERGERON

Quoi qu’il en soit, ces soumissions seront transmises au comité indépendant d’experts chapeauté par le ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTMD) pour être analysées. La mise sur pied d’un tel groupe avait été annoncée alors que des représentants économiques et politiques de Rivière-du-Loup avaient débarqué à l’Assemblée nationale pour presser Québec de trancher en faveur du maintien de ce service dans leur ville.

Tant le Parti libéral du Québec (PLQ) que Québec solidaire (QS) ont exigé du gouvernement Legault qu’il maintienne ce service centenaire à Rivière-du-Loup. De son côté, le Parti québécois (PQ) a dénoncé la lenteur de cette démarche, même si, à son avis, le gouvernement a en sa possession les informations nécessaires pour prendre une décision.

La dernière pierre

Cet appel d’intérêt, destiné à trouver un successeur à l’entreprise Clarke inc., dont le contrat arrivera à échéance en 2025, doit constituer l’ultime étape avant que Québec ne tranche au sujet du port d’attache du lien fluvial.

L’avenir de ce service a fait l’objet d’une étude d’opportunité qui a duré trois ans et dont les conclusions demeurent confidentielles.

Mario Bastille, Greta Bédard, Amélie Dionne et Suzanne Rhéaume, tous les quatre attablés lors d'une conférence de presse.

En décembre dernier, la Société des traversiers a révélé que le maintien des activités du traversier à Rivière-du-Loup coûterait deux fois plus cher qu’un déménagement à Cacouna, ce qui a suscité l’ire du maire de Rivière-du-Loup, Mario Bastille (à gauche). PHOTO : RADIO-CANADA / ÉDOUARD BEAUDOIN

En décembre, la STQ a annoncé le report de cette décision mais a révélé qu’un déménagement du port d’attache du traversier à Cacouna serait deux fois moins cher qu’un maintien au quai de Rivière-du-Loup parce que ce dernier nécessiterait d’imposants travaux. Radio-Canada a appris que cette dernière option coûterait jusqu’à 700 millions de dollars.

Il faudrait entre autres prolonger le quai louperivois pour rejoindre des eaux plus profondes, expliquait alors la STQ, évoquant par surcroît le cadre réglementaire de plus en plus restreint concernant le dragage des sédiments. Cette opération ponctuelle est nécessaire aux installations de Rivière-du-Loup pour assurer le service de traversier.

Ce dossier a suscité des attentes, de l’impatience et parfois de la frustration, notamment chez des élus de la région de Rivière-du-Loup. Lors d’une charge à fond de train envers la STQ en marge de son annonce de décembre dernier, le maire de la ville, Mario Bastille, a déclaré ne plus avoir confiance en la société d’État. La Chambre de commerce de la MRC tape du pied, tandis que Suzanne Rhéaume, mairesse de Cacouna, a dit croire que Québec prendra la meilleure décision pour un développement régional.

 

LA UNE : Le Trans-Saint-Laurent assure la liaison entre Rivière-du-Loup et Saint-Siméon. (Photo d’archives) PHOTO : RADIO-CANADA / PATRICK BERGERON

PAR

 

Oscars: Regard sur les gagnants de l’an dernier!

Ke Huy Quan, Brendan Fraser, Michelle Yeoh et Jamie Lee Curtis

Crédit: WENN/COVER

Les gagnants des prix d’interprétation des Oscars 2023.

Michelle Yeoh

Crédit: WENN/COVER

Michelle Yeoh a été sacrée Meilleure actrice pour Everything Everywhere All At Once.

Leland, Brendan Fraser, Holden Fraser et Jeanne Moore

Crédit: WENN/COVER

Brendan Fraser a été nommé Meilleur acteur pour The Whale.

Troy Kotsur, Jamie Lee Curtis et Ariana DeBose

Crédit: WENN/COVER

Jamie Lee Curtis remporte le prix de la Meilleure actrice de soutien pour Everything Everywhere All At Once.

Ke Huy Quan

Crédit: WENN/COVER

Ke Huy Quan avec l’Oscar du Meilleur acteur de soutien pour Everything Everywhere All At Once.

Sarah Polley

Crédit: WENN/COVER

Sarah Polley rafle le prix du Meilleur scénario adapté pour Women Talking, qu’elle a aussi réalisé.

Daniel Kwan, Daniel Scheinert

Crédit: WENN/COVER

Daniel Kwan et Daniel Scheinert consacrés dans la catégorie du Meilleur réalisateur pour Everything Everywhere All At Once. Ils ont également remporté l’Oscar du Meilleur scénario.

Jonathan Major, James Friend, Michael B.. Jordan

Crédit: WENN/COVER

James Friend a remporté l’Oscar de la Meilleure cinématographie pour All Quiet On The Western Front.

La distribution de Everything Everywhere All At Once

Crédit: WENN/COVER

Everything Everywhere All At Once a aussi remporté le prix du Meilleur film.

Brendan Fraser et Michelle Yeoh étaient irrésistibles et touchants lors des Oscars de l’an dernier.

Mike Matheson était le meilleur joueur sur la glace hier soir affirme Martin St-Louis

On a eu droit à somme toute un bon match hier soir entre le Canadien de Montréal et les Maple Leafs.

Ce n’était pas la meilleure confrontation entre les deux clubs rivaux, mais bon.

Malgré quelques bons moments, j’ai trouvé qu’il semblait manquer un certain rythme et une certaine intensité dans ce match.

On n’a d’ailleurs malheureusement pas eu droit au combat revanche entre Arber Xhekaj et Ryan Reaves.

Au final, c’est un match qui s’est terminé par une victoire de 3 à 2 des Leafs, mais c’est également un match où le Tricolore ne s’est pas fait battre si l’on se fie aux propos de Martin St-Louis.

En effet, le CH a été dans le coup tout au long du match et a démontré une belle adversité face à l’une des meilleures équipes de la LNH, et ce, même si entre vous et moi, on s’entend que ce n’est que Toronto.

Les joueurs du Tricolore voulaient aller chercher la victoire, et ça paraissait, surtout en fin de match.

Cela a d’ailleurs paru tout au long du match dans le cas de Mike Matheson, qui était tout simplement partout sur la patinoire à chacune de ses présences.

D’ailleurs, pour Martin St-Louis, Matheson était le meilleur joueur sur la glace dans ce match.

L’entraîneur-chef du CH était grandement surpris lorsqu’il a remarqué que le défenseur québécois du CH n’avait même pas eu d’étoile après le match.

C’est en effet assez étonnant que Matheson n’ait pas obtenu une des trois étoiles malgré son excellente performance sur 28 minutes et 21 secondes de temps de glace.

Matheson a été le joueur le plus utilisé des deux équipes et a su être un facteur très important dans le match à chacune de ses présences.

Lorsqu’il était sur la glace, le CH a contrôlé 66% des tentatives de tirs et 79% des buts attendus.

Voilà donc pourquoi ses deux points ne racontent qu’une parcelle de l’histoire.

Ce n’est pas toujours facile pour Matheson, qui connaît parfois de mauvais matchs où il échappe souvent la rondelle et coûte des matchs à son équipe, mais au final, on oublie que le CH peut se compter très chanceux de l’avoir dans ses rangs.

Le genre de match qu’il vient de disputer hier soir le démontre entièrement.

Avec son but et sa passe hier, Matheson a atteint le plateau des 46 points et a donc égalé la meilleure production d’un défenseur du CH dans les cinq dernières années.

C’est Jeff Petry qui avait récolté 46 points en 82 matchs lors de la saison 2018-2019.

Donc, en 18 matchs de moins, Matheson a déjà récolté 46 points.

C’est vraiment une excellente saison que connaît Matheson sur le plan offensif, et c’est tant mieux.

Il a vraiment explosé depuis son arrivée à Montréal, en plus de demeurer en santé cette saison.

Bref, Matheson a démontré hier soir qu’il pouvait être LE facteur important d’un match de hockey, ce qui est une très bonne chose pour le Tricolore.

Le numéro 8 du CH sera un vétéran important à la ligne bleue dans les prochaines saisons.

En Rafale

– À lire.

– Commencera-t-il les séries dans le top-6 chez les Leafs ?

– Un très bel arrêt en séries dans la KHL.

– À suivre.

– Un gros contrat dans la NFL.

Nick Suzuki a dominé et neutralisé Auston Matthews et son trio

Hier soir, le Canadien de Montréal a sérieusement bien paru face aux Maple Leafs de Toronto dans une défaite de 3 à 2 à son premier match de retour au Centre Bell.

Le CH n’a aucunement été déclassé par les Leafs, qui pourtant, devraient dominer le CH étant donné qu’ils ont un meilleur alignement.

Même que, quand on analyse plus en détail le match d’hier soir, on se rend compte que sur certains aspects, le CH a dominé les Maple Leafs.

En effet, on remarque que le premier trio du Tricolore a su neutraliser et même dominer Auston Matthews et son trio.

Cela est en grande partie ou même complètement grâce au brio (encore une fois) de Nick Suzuki.

Le capitaine du CH n’a malheureusement pas obtenu de point hier soir, mais cela ne l’a pas empêché de démontrer l’étendue de ses capacités qui font de lui un aussi solide joueur de centre sur un premier trio.

Suzuki a été excellent au cercle des mises en jeu, remportant 14 de ses 20 duels (70% d’efficacité), ce qui a permis à ses coéquipiers d’avoir possession de la rondelle dès la reprise du jeu.

Cela est un facteur très important dans un match, surtout quand le trio en face contient le meilleur marqueur de la LNH, et peut-être même de tous les temps.

Ce n’est donc pas pour rien qu’on n’a pratiquement pas aperçu Auston Matthews dans le match d’hier soir.

Nick Suzuki a fait un travail colossal à ses dépens au niveau défensif, tout en trouvant le moyen de dominer le secteur offensif également.

Parce que oui, Suzuki et son trio ont su dominer le partage de buts attendus (expetcted goals) à 65% lorsqu’ils étaient sur la glace face au trio d’Auston Matthews.

C’est tout un exploit de réussir cela contre le meilleur marqueur de la LNH, qui compte 54 buts en 63 matchs cette saison.

On peut donc dire que ce fut un match tranquille pour le numéro 34 des Leafs, et cela est signé Nick Suzuki.

Le capitaine du CH est un modèle pour ses compagnons de trio, mais également pour tout le reste de l’équipe.

Parce que je le rappelle, même sans obtenir de point, Suzuki a su démontrer toute l’étendue de son talent et de ses capacités en étant un centre très fiable défensivement et également dangereux offensivement.

Suzuki ne fera probablement jamais 100 points dans la LNH, mais il possède tellement d’atouts, qu’un joueur comme lui est clairement un centre de premier trio.

Avec l’appui d’un Kirby Dach (en santé espérons-le) la saison prochaine, Suzuki pourra d’autant plus dominer, car il aura un autre centre de grande qualité derrière lui pour mener la charge lorsqu’il n’est pas sur la glace.

Bref, la progression de Nick Suzuki est vraiment belle à voir, et à chaque saison, il s’améliore sur tous les aspects de son jeu.

Je rappelle qu’il n’a que 24 ans.

En Rafale

– Le CF Montréal en action aujourd’hui pour y affronter l’Inter Messi Miami.

– Mike Cammalleri était de passage au Centre Bell hier soir.

– Une belle victoire très importante hier soir pour le Rocket.

– Ça va très bien pour Bradon Gignac.

– Le fils de Jarome continue de dominer dans la WHL.

Une baleine grise, espèce éteinte depuis 300 ans, a été aperçue dans l’océan Atlantique

Des scientifiques en ont à peine cru leurs yeux : elles ont récemment aperçu une baleine grise au large des côtes du Massachusetts. Si c’est si surprenant, c’est que cette espèce est disparue de l’océan Atlantique depuis 300 ans.

Orla O’Brien et sa collègue Kate Laemmle, toutes deux scientifiques à l’aquarium de Nouvelle-Angleterre à Boston, faisaient un recensement aérien des espèces la semaine dernière. Elles s’attendaient à voir des baleines noires de l’Atlantique Nord, des baleines à bosse et des rorquals.

Mais quand elles ont posé leurs yeux sur un spécimen en particulier, ses caractéristiques ne correspondaient à aucune de ces espèces.

Quand elle est remontée à la surface une nouvelle fois, on a pu prendre de meilleures photos. C’était difficile de croire ce qu’on voyait, explique Orla O’Brien.

Incrédule, elle se tourne vers sa collègue et lui dit Je ne veux même pas dire à voix haute ce que je pense qu’on voit parce que je ne pense pas que tu vas me croire.

Kate Laemmle regarde la photo et murmure baleine grise.

Après ça, on était toutes les deux très excitées, parce que c’est une expérience bizarre, folle et unique.

Les changements climatiques montrés du doigt

Leur stupéfaction s’explique simplement : les baleines grises sont disparues de l’océan Atlantique depuis le 17e siècle. Toutefois une population vit toujours dans le Pacifique Nord.

Leur extinction dans l’Atlantique est due à un déclin naturel et à la chasse à la baleine, selon la scientifique.

Une baleine grise.

Les baleines grises vivent dans l’océan Pacifique. Elles migrent entre le Mexique et l’Alaska et mangent les crustacés au fond de l’océan. PHOTO : GETTY IMAGES / OMAR TORRES

Pour les chercheuses, la présence de cette baleine dans l’Atlantique est en partie attribuable aux changements climatiques.

Les baleines grises se nourrissent pendant l’été au large de l’Alaska. Par le passé, le passage du Nord-Ouest, dans l’océan Arctique, était pris dans les glaces, mais avec le réchauffement climatique, ce n’est plus systématique.

Des passages ont pu s’ouvrir et permettre à la baleine de traverser, probablement par hasard, et elle s’est retrouvée dans le mauvais océan, explique Orla O’Brien.

Pas de retour de la baleine grise prochainement

Dans les 15 dernières années, il y a eu d’autres signalements de baleine grise dans l’Atlantique, en Méditerranée, au large de la Namibie, et récemment près de la Floride. Selon la scientifique, il pourrait s’agir de la même baleine que celle qu’elle a aperçue.

Selon Orla O’Brien, il est peu probable que les baleines grises fassent leur retour dans l’Atlantique de manière permanente dans un proche avenir, mais elle n’exclut pas que cela puisse se produire dans quelques siècles.

Orla O'Brien.

Orla O’Brien est l’une des deux scientifiques de l’aquarium de Nouvelle-Angleterre qui ont vu une baleine grise. PHOTO : GRACIEUSETÉ DE L’AQUARIUM DE NOUVELLE-ANGLETERRE

Pour qu’une population s’installe, il faut beaucoup beaucoup plus qu’une ou deux baleines, poursuit-elle.

Pour O’Brien, cette observation est une expérience unique dans sa vie. Mais cela nous rappelle que les choses changent autour du globe et ce que ça signifie pour les animaux dans les océans.

LA UNE : Cette baleine grise a été aperçue au large des côtes du Massachusetts. Il s’agit d’un événement rare, puisque la baleine vit normalement dans l’océan Pacifique. PHOTO : GRACIEUSETÉ DE L’AQUARIUM DE NOUVELLE-ANGLETERRE

PAR Radio-Canada d‘après un reportage de Sam Farley, de CBC

 

Désillusion en Gaspésie et aux Îles après les consultations sur le sébaste

Les pêcheurs gaspésiens et madelinots ressortent avec très peu d’espoir des quatre journées de consultations tenues à Halifax cette semaine en vue de la relance de la pêche commerciale au sébaste.

On n’avait pas beaucoup d’attentes en prévision de ce comité-là et les discussions sont venues confirmer ce à quoi on s’attendait, lance le directeur général de l’Association des capitaines propriétaires de la Gaspésie, Claudio Bernatchez.

De nombreuses voix se sont élevées au cours des dernières semaines pour dénoncer l’attribution de 60 % des quotas aux grandes entreprises qui possèdent des chalutiers de 30 mètres (100 pieds) et plus, bien que de nombreuses flottilles côtières et semi-hauturières, y compris les crevettiers, soient au bord du gouffre en raison du déclin marqué des stocks.

Malgré tout, M. Bernatchez n’a pas senti qu’Ottawa envisageait de changer son fusil d’épaule.

Il serait utopique de penser que le gouvernement va revenir sur sa position.

Une citation de Claudio Bernatchez, directeur général de l’Association des capitaines propriétaires de la Gaspésie

La désillusion est la même du côté du président de l’Association des pêcheurs de sébaste des Îles-de-la-Madeleine, Jean-Bernard Bourgeois.

C’est certain qu’on a fait entendre nos voix, mais ce n’était pas un sujet qui était à l’ordre du jour, se désole-t-il. Pour certains paramètres, on avait plusieurs scénarios sur la table, comme la grosseur des filets ou les zones de pêche, mais pour ce qui est de la répartition des quotas, ce n’était pas le cas, donc ça augure mal de ce côté-là.

Jean-Bernard Bourgeois photographié à l'extérieur l'hiver.

Jean-Bernard Bourgeois est président de l’Association des pêcheurs de sébaste des Îles. (Photo d’archives) PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE

De surcroît, les deux hommes doutent que le quota plancher de 25 000 tonnes annoncé en janvier soit rehaussé substantiellement.

Quand on entend certains transformateurs autour du golfe dire que le marché n’y est pas, que le prix n’y est pas, on se demande comment on pourrait bénéficier de quotas accrus, croit Claudio Bernatchez.

L’homme rapporte même que des pêcheurs de la région prêts à tenter l’aventure du sébaste ne trouvent pas d’acheteur pour leurs prises au Québec et sont contraints de se tourner vers les provinces maritimes.

Ce n’est pas parce qu’il n’y a pas d’efforts déployés par certaines industries et par certains transformateurs, précise M. Bernatchez. J’en connais qui travaillent fort mais qui en sont aux premiers balbutiements. Ça prend des années pour bâtir des marchés, et là, on est en crise, le contexte n’est pas idéal.

Il faut aussi avoir une approche qui prend en compte ce que les industriels sont capables de traiter. Peut-être que 25 000 tonnes, c’est peu, mais il faut aussi être réaliste, et en avoir trop sur les marchés, ça ne serait pas mieux non plus, ajoute Jean-Bernard Bourgeois.

Avenir sombre

Le directeur général de l’Association des capitaines propriétaires de la Gaspésie, Claudio Bernatchez, ne croit pas que le sébaste permettra aux pêcheurs de faire face à la crise qui secoue actuellement le monde des pêches.

Présentement, on a des flottilles autour du golfe qui sont en situation d’urgence, de crise, et qui auraient pu compter sur les quotas de sébaste pour s’en sortir, mais malheureusement, avec les conditions actuelles du marché, ça ne vaut pas vraiment la peine d’aller pêcher le sébaste, affirme-t-il.

On est au point mort pour certaines flottilles, principalement celle des crevettiers, et beaucoup de pêcheurs n’ont plus rien à pêcher.

Une citation de Claudio Bernatchez, directeur général de l’Association des capitaines propriétaires de la Gaspésie

Claudio Bernatchez affirme qu’Ottawa a fait preuve de négligence en retardant la relance de la pêche commerciale au sébaste durant plusieurs années.

Selon lui, l’abondance de ce poisson rouge a mis en péril de nombreuses autres espèces du golfe et ce sont les pêcheurs qui en paient le prix aujourd’hui.

Claudio Bernatchez.

Claudio Bernatchez est directeur général de l’Association des capitaines propriétaires de la Gaspésie. (Photos d’archives) PHOTO : RADIO-CANADA / MARGUERITE MORIN

Comment le gouvernement du Canada va-t-il reconnaître la négligence claire dont il a fait preuve dans les six dernières années, qui mène à la disparition de flottilles, à la fermeture possible d’usines et à des économies de communautés côtières qui vont être très lourdement affectées? questionne-t-il.

Il n’y a pas beaucoup d’espoir. […] On voit que le ministère prend beaucoup de décisions pour protéger les ressources et les fonds marins, mais on ne protège pas les pêcheurs.

Une citation de Jean-Bernard Bourgeois, président de l’Association des pêcheurs de sébaste des Îles

L’Association des pêcheurs de sébaste des Îles représente des pêcheurs qui se sont retrouvés sans revenus après le moratoire imposé en 2023 sur la plie rouge et sur la limande à queue jaune.

Ces pêcheurs de poissons-appâts misaient sur le sébaste pour retourner en mer et pour sauver leur entreprise, mais la faible allocation de 15 % attribuée à la flottille de bateaux de 20 mètres (65 pieds) et moins a anéanti leurs espoirs.

Le moral est très bas, se désole Jean-Bernard Bourgeois.

L’intérêt des prises accessoires

Le type de filet et de chalut à utiliser pour relancer la pêche commerciale au sébaste a aussi été débattu lors des consultations à Halifax.

Le choix d’équipement a un impact sur les prises accessoires, soit les autres espèces de poissons de fond comme la merluche, le flétan ou la morue, qui pourraient accidentellement se retrouver dans les mailles des mêmes filets que le sébaste.

Un filet et un chalut de pêche à la crevette.

Le choix d’équipement pour la pêche au sébaste est important afin de tenter d’éviter la capture d’autres espèces de poisson de fond. (Photo d’archives) PHOTO : RADIO-CANADA / MARTIN TOULGOAT

Selon Claudio Bernatchez, les entreprises des Maritimes qui possèdent des chalutiers de plus de 30 mètres (100 pieds), telles que Mersey Seafoods et Clearwater Seafoods, semblent avoir un intérêt pour les espèces qui pourraient être capturées accidentellement.

Ça nous a sidérés! Certains gros acteurs sont clairement plus pour les prises accessoires que pour le sébaste en tant que tel.

Une citation de Claudio Bernatchez, directeur général de l’Association des capitaines propriétaires de la Gaspésie

Il va falloir être extrêmement vigilant pour s’assurer que, lorsque les gros bateaux de ces grandes entreprises-là rentrent dans le golfe, il y ait des observateurs à bord pour faire en sorte que les prises accessoires soient vraiment bien comptabilisées pour ne pas assister à un carnage dans ces espèces-là aussi, ajoute M. Bernatchez.

LA UNE : Les pêcheurs ne croient pas que la relance de la pêche commerciale au sébaste leur permettra de traverser la crise actuelle. (Photo d’archives) PHOTO : RADIO-CANADA / NICOLAS STEINBACH

PAR

 

Le «fantôme» toxique qui hante les Madelinots

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Il y a plus de 50 ans, un grand navire nommé Irving Whale s’est échoué dans le golfe du Saint-Laurent, près des Îles-de-la-Madeleine. Ça a causé une énorme fuite de produits toxiques. Encore aujourd’hui, on retrouve des matières dangereuses sur les plages de l’archipel… un peu comme si elles hantaient les Madelinots. On t’explique.

AS

Qu’est-ce qui s’est passé?

IMAGE LES AS DE L’INFO : Sur cette carte, tu peux voir où a eu lieu naufrage du Irving Whale.

En 1970, un bateau de la compagnie Irving, une entreprise qui distribue du pétrole, coule à une centaine de kilomètres des Îles-de-la-Madeleine. Ce navire transporte du mazout, un produit qui peut servir au chauffage. C’est un liquide épais et visqueux.

En 1995, soit 25 ans plus tard, on apprend que ce mazout était contaminé au BPC, un produit très toxique. Son utilisation est aujourd’hui interdite au Canada puisqu’il est dangereux pour l’environnement et pour notre santé.

Un naufrage très nocif pour l’environnement
En s’échouant, le navire a contaminé 35 kilomètres de plages aux Îles-de-la-Madeleine. On estime que pendant 25 ans, à chaque année, 29 000 litres de mazout s’écoulaient dans l’eau.

À l’époque, on ne savait pas trop comment se débarrasser du mazout collé au sable. La Garde côtière canadienne a donc décidé de le pelleter dans des sacs de plastique… qui ont ensuite été enfouis dans des dunes de sable, qui font la renommée des Îles-de-la-Madeleine.

Oui, tu as bien lu: ils ont enterré le problème.

Et les fantômes dans tout ça?
Tu le sais peut-être déjà: les changements climatiques entraînent l’érosion de ces dunes de sable. Ça veut dire qu’elles rapetissent petit à petit. Alors de temps à autre, les sacs remplis de mazout contaminé refont surface. Ce sont eux, les fantômes des Îles!

L’idéal serait d’enlever tous les sacs pour se débarrasser correctement de ces substances indésirables. Mais le maire des Îles-de-la-Madeleine, Antonin Valiquette, a décrit au Devoir les obstacles: «Même si on voulait enlever tous les sacs, ce ne serait pas possible. On ne sait pas où ils sont, combien il y en a et quels seraient les impacts pour les dunes».

Jusqu’à maintenant, on a récupéré plus de 9000 sacs. Mais ça ne représente qu’environ 5% du nombre total: environ 200 000.

Petite consolation
Heureusement, le navire a été sorti de l’eau en 1996. Il ne déverse donc plus de mazout. Il a même été remis à neuf en 2001. Depuis ce temps, il transporte des matières sèches, comme des copeaux de bois et des tubes d’acier.

Et toi, as-tu des idées de solutions pour ce problème?

PAR Lysiane Alexandre – collaboratrice d?après un article d?Alexandre Shields, Le Devoir.

LA UNE : Des travailleurs pompant l’eau de l’«Irving Whale» dans le golfe du Saint-Laurent, après le renflouement de l’épave, en 1996. La barge avait coulé au large des Îles-de-la-Madeleine en 1970. PHOTO RYAN REMIORZ, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE


Les as de l’info est un quotidien spécialisé pour enfants et une initiative des Coops de l’information. Ce contenu est partagé avec le portail régional ilesdelamadeleine.com, grâce au financement du gouvernement du Canada.

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Top-5 : les Flyers utilisent 13 attaquants et cinq défenseurs et perdent 7 à 0

On avait droit à une grosse journée hier dans la Ligue nationale de hockey, alors que 26 équipes étaient en action à travers 13 différents matchs.

Sans plus tarder, voici les faits saillants de cette journée de hockey.

1. John Tortorella pète une coche, alors que ses Flyers sont humiliés

L’entraîneur-chef des Flyers de Philadelphie, John Tortorella, nous a toujours habitués à des situations loufoques, soit en raison de son fort caractère, soit en raison de son audace, ou bien simplement en raison des deux.

Eh bien, hier soir, la décision loufoque de Tortorella fut d’employer une formation à 13 attaquants et cinq défenseurs, ce qui est assez rare dans la LNH.

C’est un geste audacieux qui se sera finalement terminé par une défaite de 7 à 0 face au Lightning de Tampa Bay, dont quatre buts accordés après seulement 11 minutes et 49 secondes d’écoulés en première période.

Vous vous dîtes sûrement qu’il est impossible que Tortorella était calme après avoir vu son équipe subir un tel déficit après si peu de temps.

Eh bien, bingo, vous aviez raison, car l’entraîneur-chef des Flyers était dans tous ses états, ce qui lui a valu une expulsion du match par les arbitres.

Par contre, Tortorella ne voulait rien savoir de quitter le match et est resté s’engueuler avec les arbitres.

Du vrai Torts.

Voici ses propos exacts.

 

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Bref, une soirée à oublier pour les Flyers de John Tortorella, qui se battent présentement pour conserver leur place en séries éliminatoires.

2. Un premier but pour Anthony Duclair avec le Lightning

Dans tout ce brouhaha généré par John Tortorella, il ne faut pas oublier qu’il y a également eu un match de hockey, qui lui a été dominé par le Lightning.

Sur les sept buts inscrits par Tampa Bay, un d’entre eux a été inscrit par le nouvel arrivant Anthony Duclair.

Le Québécois disputait son premier match avec le Lightning, et il n’a pas perdu de temps pour se démarquer.

Duclair avait également obtenu une passe plus tôt dans le match, ce qui lui fait donc deux points à son premier match dans l’uniforme du Lightning.

3. Le Vladimir Tarasenko show

En voilà un autre qui en est à ses premiers coups de patin avec sa nouvelle équipe.

Après avoir été blanchi à son premier match avec les Panthers, Tarasenko s’est enflammé hier, alors qu’il a inscrit ses deux premiers buts dans l’uniforme des Panthers, en plus d’obtenir une passe.

Il a donc aidé les Panthers à conserver le premier rang dans la LNH avec une victoire de 5 à 1 face aux Flames de Calgary.

4. Le bon karma des Sabres face aux Oilers

Alors que le match est en toute fin de prolongation en raison d’une égalité de 2 à 2, Owen Power semble donner la victoire aux Sabres avec un beau tir.

Cependant, le jeu est finalement révisé pour un hors-jeu, et le but est annulé.

Les joueurs des Oilers reviennent donc tous au banc après être rentrés au vestiaire, pensant que le match était terminé.

Le match reprend donc, et se dirige en tirs de barrage.

Et au final, les Sabres l’ont tout de même emporté.

5. Les Canucks retiennent présentement leur souffle

Les Canucks de Vancouver connaissent vraiment une magnifique saison, à la grande surprise de pas mal tout le monde.

Leur attaque est dévastatrice, et Quinn Hughes est tout simplement dominant, mais on oublie souvent qu’une des grosses raisons derrière le succès des Canucks cette saison, c’est Thatcher Demko,

Le gardien des Canucks est vraiment excellent depuis le début de la campagne.

Il sera très important au potentiel parcours éliminatoire à Vancouver.

Par contre, voilà qu’hier, alors que les Canucks étaient en avance 4 à 0 en fin de deuxième période face aux Jets de Winnipeg, Demko a quitté le match et a été remplacé par l’ancien du CH Casey DeSmith.

Il n’est pas revenu dans le match, et les partisans des Canucks retiennent donc leur souffle présentement.

Ce serait une horrible perte si Demko en venait à être blessé sérieusement.

Mais si l’on se fie aux propos de Rich Tocchet, ce ne serait plus de peur que de mal.

Prolongation

– Saviez-vous que Connor Bedard avait des mains ? Wow. Malheureusement, cela n’a rien donné, alors qu’avec cette défaite, les Blackhawks de Chicago sont devenus la première équipe officiellement éliminée des séries éliminatoires cette saison.

– Ruslan Ishakov réalise une magnifique feinte en tirs de barrage.

– La saison des Sénateurs d’Ottawa résumée en une seule vidéo.

– Incroyable comment le kid a déjà trouvé le moyen d’être adoré.

– Un arrêt spectaculaire et une première victoire dans la LNH pour Magnus Chrona.

– Voici les résultats de la veille.

– Voici les meilleurs pointeurs de la veille.

(Crédit: NHL.com)

– Au programme aujourd’hui dans la LNH : cinq matchs.

(Crédit: Google/NHL)

Justin Bieber voulait sortir avec Eugenie Bouchard

Eugenie Bouchard suscite l’intérêt depuis de nombreuses années, non seulement en raison de ses exploits et flops en tant qu’athlète, mais également pour des raisons plus personnelles.

Voilà que la joueuse de tennis a fait une fois de plus réagir, soit lors de son passage avec sa famille à l’émission Family Feud Canada, où elle fait des confidences sur Justin Bieber.

Moment télévisuel où elle a dévoilé que le chanteur canadien avait déjà essayé de la fréquenter, une proposition qu’elle a rejetée pour une raison particulière.

«Tu aurais pu être madame Justin Bieber?», lui demande l’animateur du quiz.

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«Non, c’est une drôle d’histoire. On a joué un match pour une charité et plus tard il m’a demandé de sortir avec lui, mais j’avais un petit ami, donc j’ai dit non. Je crois que je mérite le trophée du siècle de la petite amie!», confie Eugenie.

Un passage qui n’a pas finir de faire jaser le public!

Auraient-ils été un beau match?

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Grosse nouvelle pour Claudia d’OD!

Claudia Dimopoulos, que nous avons connue lors d’Occupation Double Martinique et qui a d’ailleurs remporté l’aventure avec Jimy, une histoire d’amour qui n’a finalement pas fonctionné, a depuis quelque temps retrouvé le bonheur aux côtés de son nouvel amoureux.

Le couple semble solide, et une magnifique surprise attendait la jeune femme, car l’élu de son cœur lui a fait une grande demande en mariage!

Un moment magique qu’elle a partagé elle-même sur son compte Instagram… une vidéo qui en dit long!

«Cheers to forever Philou 💍 Je t’aime à mourir», partage avec amour Claudia.

Wow, quel instant mémorable pour les tourtereaux!

Une belle nouvelle qui a été chaleureusement applaudie par de nombreuses personnes, dont Alicia Moffet, ainsi que d’anciennes candidates telles que Virginie Latour, Ally Imbeault et Mia.

Toutes nos félicitations à Claudia et Phil!