Accueil Blog Page 378

Ford annonce un E-Transit 2024 électrique à autonomie prolongée

0

Introduit en 2022, le Ford E-Transit devenait le premier fourgon électrique offert sur le marché, il représentait une première alternative électrifiée pour les entreprises commerciales. Il s’agissant en réalité d’un Ford Transit auquel les ingénieurs avaient greffé une motorisation électrique. Le véhicule était propulsé par un moteur électrique de 198 kilowatts (266 chevaux) alimenté par une batterie de 68 kilowattheures, ce qui lui procurait une autonomie maximale d’un peu plus de 200 kilomètres.

Alors que la concurrence se resserre, notamment avec l’arrivée du Mercedes-Benz eSprinter 2024 et du Ram ProMaster EV 2025, Ford vient d’annoncer quelques changements à son fourgon E-Transit 2024 pour lui permettre de demeurer concurrentiel. Le constructeur a amélioré son autonomie grâce à une nouvelle batterie, sa capacité et sa rapidité de recharge.

Une nouvelle batterie à longue autonomie

Selon Ford, le véhicule sera maintenant capable de parcourir une distance de 254 kilomètres sur une seule charge, une amélioration de 32 % par rapport au modèle actuel. Cette autonomie maximale est atteinte avec la version à toit basse grâce à une nouvelle batterie de 89 kilowattheures maintenant proposée en option. Ford mentionne qu’il sera ainsi possible de parcourir de plus grandes distances ou d’offrir de nouvelles possibilités comme des fourgons réfrigérés.

En termes de motorisation, le Ford E-Transit 2024 n’a pas changé, il est équipé d’un moteur électrique de 198 kilowatts (266 chevaux) qui produit un couple de 317 livres-pieds. La puissance est envoyée aux roues arrière par l’entremise d’une transmission automatique à un rapport.

Une recharge plus rapide

Le Ford E-Transit 2024 profite d’une recharge plus rapide grâce à de nouveaux chargeurs embarqués doubles qui poussent la puissance maximale de recharge à 176 kilowatts. Il faudrait donc en théorie 15 minutes avec un chargeur rapide de plus de 180 kilowatts pour récupérer 107 kilomètres d’autonomie. Il faut compter 6 heures si vous utilisez la station de recharge Ford Pro Série 2.

Le Ford E-Transit 2024 demeure offert en de multiples configurations comprenant 2 longueurs, 3 hauteurs de toit, 3 styles de carrosserie pour un volume de chargement maximale de 13 790 litres (487 pieds cubes).

Les commandes seront ouvertes dès ce printemps, et les premières livraisons sont attendues plus tard cette année. Le véhicule sera offert au prix de base de 73 690 $.

L’avis de RPM

La course à l’électrification bat aussi son plein du côté des fourgons, Ford aura fort à faire, car Mercedes-Benz et RAM ont annoncé des modèles fort concurrentiels avec des autonomies supérieures.

POURRAIT VOUS INTÉRESSER
[jwplayer key= »XURNRyKx »]

Mike Ward: «J’étais tellement pauvre»

Mike Ward était l’invité principal sur le plateau de Je viens vers toi en compagnie de Marc Labrèche et de ses chakras.

Lors de son passage, l’humoriste a abordé, une fois de plus, sans tabou, le fait qu’il gagne très bien sa vie aujourd’hui.

Cependant, il a rappelé que cela n’a pas toujours été le cas, comme on le sait.

Il a révélé avoir été confronté à une période de grande précarité au début de sa carrière dans le domaine de l’humour.

«J’étais tellement pauvre, moi dans les premières années… le fait de faire de l’humour un peu trash au Québec. Début ’90, mes amis gagnaient du 30 000$ par année, ce qui était énorme pour moi à l’époque. Puis, moi, mon premier rapport d’impôts, j’ai gagné 1900$… 1900$! Je ne sais pas si tu le sais, c’est un peu dur à arriver», explique Mike Ward.

Aucune description disponible.

Une confidence fort intéressante!

Aujourd’hui nous ce n’est pas un secret, Mike Ward a fait sa marque dans le milieu et connaît beaucoup de succès notamment avec son très populaire podcast Sous Écoute.

Il est également en tournée pour son tout nouveau one-man-show, Modeste.

Rendez-vous sur son site officiel afin de vous procurer des billets!

https://www.facebook.com/photo.php?fbid=783613623802695&set=a.451209097043151&type=3

Alicia Moffet donne des nouvelles après sa chirurgie mammaire

Alicia Moffet avait récemment dévoilé sur son compte Instagram qu’elle passerait sous le bistouri pour la pose d’une prothèse aux seins, ainsi qu’un léger redrapage, visant notamment à recorriger une réduction mammaire qu’elle a subie par le passé.

C’est quelques jours après son opération qu’elle a partagé des nouvelles sur le déroulement de l’intervention.

«Allô! Je suis en vie! (…) L’opération s’est très bien passée, je suis vraiment contente. Le docteur a pris des photos quand il a fini la procédure, donc j’ai vu les photos et j’ai pu voir de quoi ça a l’air et je suis vraiment contente. Il n’y a que de bonnes nouvelles! (…) ça me fait une grosse cicatrice de moins, donc je suis vraiment contente. Présentement la douleur est très soutenable. C’est sûr que ça ne fait pas du bien, mais dans mes souvenirs, la douleur est vraiment moins pire que celle de ma réduction mammaire (…) pour l’instant, tout va bien. C’est vraiment plus une douleur de prothèse», a confié Alicia Moffet.

Elle peut compter sur son amoureux, Fred Robichaud, qui l’assiste dans cette période de convalescence, que ce soit en promenant le chien ou en appliquant ses produits de soin de la peau, car la chanteuse est limitée dans ses mouvements post chirurgie.

Nous souhaitons à Alicia un prompt rétablissement, en espérant que la guérison se déroule mieux que la dernière fois.

Alanis Désilets, Marie-Josée Gauvin et Kim Clavel à la première de Sara Dufour

La première de Sara Dufour au MTELUS en images

Crédit: Susan Moss

C’était récemment la première de la talentueuse Sara Dufour au MTELUS dans le cadre de Montréal en lumière. Pour l’occasion, quelques personnalités étaient présentes dont Alanis Désilets et Marie-Josée Gauvin. Voici quelques images de ce beau moment!

Alanis Désilets

Crédit: Susan Moss

Anick Dumontet

Crédit: Susan Moss

Amélie Henry

Crédit: Susan Moss

Mégan Brouillard

Crédit: Susan Moss

Kim Clavel

Crédit: Susan Moss

Anick Dumontet

Crédit: Susan Moss

Marie-Josée Gauvin

Crédit: Susan Moss

Sara Dufour

Crédit: Susan Moss

Sara Dufour

Crédit: Susan Moss

Sara Dufour

Crédit: Susan Moss

Sara Dufour

Crédit: Susan Moss

Sara Dufour

Crédit: Susan Moss

MTELUS

Crédit: Susan Moss

MTELUS

Crédit: Susan Moss

C’était récemment la première de la talentueuse Sara Dufour au MTELUS dans le cadre de Montréal en lumière!

Top-5 : Quatre buts sans réplique des Stars pour battre les Sharks en prolongation

Hier soir, il y avait huit matchs excluant celui du Canadien.

Comme on le sait, Montréal a gagné en prolongation à Nashville.

Voici les autres faits saillants et résultats :

1. Quatre buts sans réplique des Stars pour battre les Sharks en prolongation

Les Stars ont acquis le défenseur le plus convoité sur le marché Chris Tanev il y a quelques jours.

Hier, il faisait ses débuts avec sa nouvelle équipe.

C’est drôle parce que d’habitude, acquérir un défenseur de la sorte aide à accorder moins de buts.

Mais hier, Dallas a accordé six buts. Au moins, le club texan a gagné par la marque de 7-6.

Il faut dire qu’il jouait contre les Sharks, mais qu’il a tout de même fait preuve de ténacité. Les Étoiles ont remonté la pente ; ils perdaient 6-3 avec un peu moins de 10 minutes à faire au match.

C’est Roope Hintz qui a donné la victoire aux visiteurs.

Outre Hintz, Logan Stankoven a continué de se faire un nom.

Il a marqué deux buts, ses quatrièmes et cinquièmes en six matchs.

Wyatt Johnston, lui, a inscrit un tour du chapeau et deux mentions d’aide.

Tout un match en Californie, donc!

2. Les Oilers remontent la pente à Boston

Hier soir, les Oilers rendaient visite aux Bruins de Boston dans le cadre d’un duel impliquant deux des grosses équipes de la LNH.

C’était un gros match, qui s’est terminé en prolongation.

C’est Leon Draisaitl qui a donné la victoire aux siens. Et c’est lui qui a forcé la tenue d’une prolongation avec un peu plus d’une minute à faire au match.

L’Allemand n’est pas seulement un compteur hors pair.

Il a aussi un très bon physique. Parlez-en à Brad Marchand.

Sur le but gagnant, Connor McDavid a récolté une passe, sa deuxième du match.

Il a donc prolongé à 12 sa séquence de matchs avec au moins un point.

Le gardien Stuart Skinner, lui, a gardé le fort tout le match. Regardez cet arrêt en première période :

3. Un premier but de Jesse Puljujarvi avec les Penguins

Il y a un mois, Jesse Puljujarvi a convaincu la direction des Penguins de lui octroyer un contrat.

Hier, il a marqué son premier but avec le grand club, son premier dans la LNH depuis le 11 février… 2023.

En fait, il s’agissait de son premier point cette saison. En neuf matchs, il a son but d’hier et c’est tout.

Quant au match, Pittsburgh l’a emporté par la marque de 5-3.

Columbus n’a donc toujours pas gagné là-bas depuis 2015.

Et les deux clubs jouent dans la même division…

Celui qui s’est démarqué dans la victoire : Reilly Smith. Celui qui a été lié aux Kings par Elliotte Friedman a récolté trois points.

Il a atteint le plateau des 500 en carrière.

4. Quatrième victoire consécutive pour les Islanders

Pour la première fois depuis l’arrivée de Patrick Roy, les Islanders sont en feu.

Hier, ils ont gagné par la marque de 4-2 contre les Blues de Saint-Louis.

Il s’agissait de leur quatrième victoire consécutive.

Dans la victoire, Bo Horvat s’est donné en spectacle. Il a marqué un superbe but.

New York joue beaucoup mieux par les temps qui courent et le club n’est maintenant qu’à quatre points d’une place séries.

Il a deux matchs en main sur le Lightning et le dernier rang donnant accès aux séries éliminatoires.

5. Les Panthers gâchent les débuts de Travis Green

Lundi, les Devils ont congédié leur entraîneur-chef Lindy Ruff. Il a été remplacé par Travis Green.

Et disons que le premier défi de Green était de taille. Le New Jersey et lui affrontaient la meilleure équipe de la LNH, les Panthers de la Floride.

Dès les premières minutes, Nick Cousins a souhaité la bienvenue au coach adverse.

Les Devils n’ont pas abandonné. Ils ont créé l’égalité, mais les Panthers étaient tout simplement trop forts.

Marque finale : 5-3.

Dans la défaite, Timo Meier a marqué dans un troisième match consécutif.

Matthew Tkachuk, lui, a atteint le plateau des 50 passes.

Rien ne peut arrêter la Floride, qui est à trois points de son plus proche poursuivant au classement général.

Prolongation

– Un 1000e match pour James van Riemsdyk.

– Le but de la soirée.

– Victoire des Canucks en prolongation.

– Un gros avantage numérique.

– Quel arrêt!

– Tout un match pour les attaquants des Stars.

(Crédit: NHL.com)

– Six équipes en action ce soir.

(Crédit: Google)

[PHOTO] Jour de tempête aux Îles de la Madeleine

0

Phare du Borgot, L’Étang-du-Nord | 47°23’03.0″N 61°57’41.0″W

De passage aux îles de la Madeleine pour des raisons liées à la photographie professionnelle, j’arrive dans l’archipel, comme d’habitude, été comme hiver, dans une tempête ! Je suis à mon cinquième voyage dans ce chapelet d’îles en plein golfe du Saint-Laurent. Pas une fois je n’ai été épargné ! Mais attention, loin de moi l’idée de me plaindre. Une fois passé, ces évènements météorologiques sont gages de superbes photos. La nature me passionne et me procure une bonne dose d’adrénaline. C’est donc avec enthousiasme que je pars explorer quelques îles en guise de repérage. Aussitôt à l’extérieur des limites de Cap-aux-Meules, j’avance dans un blizzard opaque, sans visibilité, dans lequel je ne vois parfois même plus le nez de mon camion. Je reconsidère alors mon plan de match. J’aboutis dans le secteur de L’Étang-du-Nord après m’être enlisé dans une montée, malgré mon camion d’expédition à quatre roues motrices. Néanmoins, avec un peu de doigté, des pneus agressifs et des accessoires, j’y arrive. Je suis plutôt exténué et ma journée de tempête se déroule relativement vite et de façon divertissante à jouer dans cette neige. Stationné au phare du Borgot, je vois le ciel, surchargé de nuages, commencer à se disloquer. Des fragments dorés laissent entrevoir de l’espoir. Soudainement, contre toute attente, un paysage spectaculaire m’éblouit à quelques minutes du coucher du soleil !

PAR : MATHIEU DUPUIS 


[RECETTE] Pot-en-pot aux éperlans

Ingrédients:

Pour la pâte :

  • 2 tasses de farine tout usage non blanchie
  • 2 c. à thé de moutarde sèche
  • 1 c. à thé de poudre à pâte
  • 3/4  tasse de beurre froid, coupé en cubes
  • 1/2 tasse d’eau froide

Pour la garniture:

  • 1 tasse d’eau de cuisson des pommes de terre
  • 12 éperlans préalablement passés dans la farine et frits dans de l’huile canola, débarrassés de leurs ouïes, nageoires et arêtes
  • 1 oignon haché
  • 1 tasse de pommes de terre coupées en dés
  • 2 branches de céleri avec les feuilles coupées en dés
  • Sel et poivre au goût

Pour la dorure:

  • 1 jaune d’oeuf
  • 15 ml (1 c. à soupe) d’eau

Préparation:

1. Préparer la pâte en mélangeant la farine, la poudre à pâte et la moutarde dans un robot culinaire. Ajouter le beurre et mélanger jusqu’à ce que le mélange ait la texture de petits pois. Incorporer l’oeuf et l’eau, puis former 2 disques avec la pâte. Réfrigérer pendant 30 minutes.

2. Peler les pommes de terre, les couper en dés et les faire cuire 8 à 10 minutes, égoutter, (conserver l’eau).

3. Préchauffer le four à 375 °F et placer la grille au centre du four.

4. Ajouter les éperlans, les pommes de terre, les oignons et le céleri dans la casserole avec le mélange d’eau de cuisson.

5. Préparer la dorure en mélangeant le jaune d’oeuf avec l’eau dans un bol. Réserver.

6. Sur un plan de travail fariné, abaisser la pâte et couvrir le fond d’un plat. Ajouter le mélange (garniture).

7. Humecter le rebord du plat à tarte et déposer la pâte sur la garniture. Presser la pâte sur les rebords du plat pour bien sceller. Badigeonner de dorure.

8. Cuire au four environ 45 minutes, jusqu’à ce que la croûte soit dorée. Laisser reposer pendant 15 minutes avant de servir.

Pas de traces de microplastiques dans les pétoncles

Alors que son environnement est de plus en plus soumis à la présence de microparticules de plastique, le pétoncle réussit à éliminer celles qu’il ingère, démontre une étude de l’Institut des sciences de la mer (ISMER) de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR).

Les résultats, publiés dans la revue Marine Pollution Bulletin(Nouvelle fenêtre), devraient ravir les amateurs du mollusque à la chair ferme et sucrée. Il n’y a pas une conclusion automatique selon laquelle les animaux sont contaminés et souffrent de la présence de microplastiques, déclare l’écotoxicologue Émilien Pelletier.

Le pétoncle est au cœur de l’étude qui s’est échelonnée sur un peu plus de trois ans en raison de son importance dans l’industrie de la pêche de l’est du Canada. Le mollusque est aussi un bon indicateur de pollution. Ils se nourrissent de toutes les particules qui se retrouvent dans l’eau, donc c’est un très bon filtreur d’eau, explique le professeur et chercheur Youssouf Djibril Soubaneh.

Portrait du professeur-chercheur Youssouf Djibril Soubaneh dans un laboratoire de l'ISMER.

Le professeur-chercher Youssouf Djibril Soubaneh dans un laboratoire où sont produites des microalgues. PHOTO : RADIO-CANADA / GUILLAUME CHEVRETTE

Des pétoncles pêchés dans le Saint-Laurent ont été transportés dans les bassins du laboratoire scientifique où ils ont séjourné dans des conditions similaires à celles du fleuve.

Pendant trois mois, les pétoncles du laboratoire ont été nourris trois fois par semaine avec des microalgues, leur nourriture principale, mais aussi avec des particules de polystyrène. Il s’agit là de la phase d’exposition à un contaminant.

Les trois mois suivants, les chercheurs ne leur ont donné que des microalgues à manger. Pendant cette période de dépuration, on a regardé comment le pétoncle avait la capacité de se débarrasser ou d’éliminer ces microplastiques, indique M.Soubaneh, qui est spécialiste de la distribution des contaminants et responsable du projet. Ce processus s’est fait grâce à plusieurs séquences d’échantillonnage.

Des pétoncles géants dans un bassin d'eau.

Des pétoncles ont été pêchés dans le fleuve et acheminés dans les laboratoires de l’ISMER où ils ont été nourris de microalgues et de microplastiques pendant trois mois. PHOTO : GRACIEUSETÉ DE L’ISMER-UQAR

Les chercheurs sont en mesure de suivre les particules dans le système digestif du pétoncle. Nos microplastiques synthétisés ici contiennent un marqueur radioactif. En fait, c’est du carbone 14, mentionne le professeur émérite à l’ISMER, Émilien Pelletier. Lors d’un procédé qui peut s’apparenter à une radiographie, on peut apercevoir la forme générale du pétoncle et chacun des organes qui contiennent les microplastiques, ajoute-t-il.

L’étude a démontré que les particules de plastique demeurent dans le système digestif quelques heures, voire quelques jours avant d’être expulsées comme un déchet. Elles ne se distribuent pas dans le manteau, dans les autres organes et surtout pas dans le muscle adducteur, celui qui est comestible, détaille M. Pelletier.

Les pétoncles, comme beaucoup d’autres bivalves qui filtrent de l’eau, ont en fait appris à se débarrasser des particules qui ne sont pas digestibles et qui n’ont pas d’intérêt nutritif.

Une citation de Émilien Pelletier, professeur émérite de l’Institut des sciences de la mer

Les chercheurs sont allés encore plus loin en étudiant ce qui advient des déchets des pétoncles, soit de ses excréments contenant les particules de microplastique. Ils ont constaté que des détritivores comme les gammares les consomment à leur tour.

Elles ont été reprises et rejetées de nouveau, s’exclame Émilien Pelletier. Ces microparticules ne disparaissent pas comme ça dans l’environnement, mais à tout le moins, ce qu’on a vu, c’est qu’elles ne restent pas dans les organismes, ajoute le spécialiste en écotoxicologie moléculaire en milieux côtiers.

Portrait d'Émilien Pelletier.

Le professeur émérite en écotoxicologie moléculaire en milieux côtiers, Émilien Pelletier PHOTO : RADIO-CANADA / LISA-MARIE BÉLANGER

L’équipe de recherche a aussi travaillé avec la moule bleue en ajoutant cette fois des métaux considérés toxiques dans les microparticules de plastiques. Même résultat : les tissus du mollusque ne retiennent pas les métaux de façon significative.

Le professeur Youssouf Djibril Soubaneh espère étendre éventuellement la recherche aux crustacés et aux poissons. On pensait à un poisson comme l’omble chevalier, déclare-t-il. Les salmonidés sont très sensibles à l’environnement et l’avantage qu’on a, c’est que c’est très bien connu, on a des experts ici là-dessus, renchérit Émilien Pelletier.

Pêches et Océans Canada a financé le projet de recherche qui s’est amorcé en octobre 2020. Un montant de près de 300 000 $ a été accordé à l’équipe.

LA UNE : Les pétoncles géants éliminent les microparticules de plastique en quelques heures, voire quelques jours. (Photo d’archives). PHOTO : RADIO-CANADA

PAR

David Savard : rester à Montréal pour que ses enfants ne perdent pas leur français

Comme vous le savez, le Canadien n’arrive pas souvent à attirer des agents libres. Plusieurs facteurs (que vous connaissez bien) entrent en ligne de compte quand vient le temps, pour les joueurs, de choisir leur prochaine équipe.

Après tout, quand tu signes à Montréal, cela fait en sorte que ta famille doit vivre dans un environnement francophone. Les joueurs dont les enfants parlent principalement (ou seulement) anglais ne veulent pas forcément imposer un tel changement à leur famille.

Mais pour certains, c’est le contraire.

C’est notamment le cas de David Savard. Il est l’un des rares joueurs ayant choisi Montréal comme agent libre. Je dirais même plus : il est l’un des rares Québécois ayant choisi de s’établir à Montréal dans le prime de sa carrière.

Celui qui est en couple avec une Québécoise a notamment choisi Montréal (en 2021) pour être proche de sa famille, mais aussi en raison de la langue française prédominante au Québec.

Tel que rapporté par Anthony Martineau (TVA Sports), qui a pondu un texte sur la réalité des joueurs autonomes, la famille Savard voulait que les trois enfants soient exposés à l’école en français.

En passant de nombreuses années à Columbus, les enfants n’avaient pas le réflexe de parler dans la langue de Molière.

Quand j’étais à Columbus, [mes enfants] vivaient dans un monde où presque tout était en anglais.

Même à la maison, quand ils jouaient ensemble, ils se parlaient beaucoup en anglais. Ma femme et moi leur parlions en français, mais ils nous répondaient en anglais. – David Savard

En étant au Québec, proche de sa famille et de celle de sa femme, les enfants développent plus leur français. David Savard a qualifié cet aspect-là de « gros enjeu » pour sa famille.

Peut-être que ce ne l’est pas pour le CH, mais ce l’est pour le défenseur, en tout cas.

Cela contribue forcément aux raisons qui font en sorte que non, le défenseur ne veut pas quitter Montréal. Tel qu’écrit par Jonathan Bernier, Savard sait qu’il a des chances de quitter un jour en raison des jeunes qui poussent, mais il aimerait mieux rester le plus longtemps possible.

C’est son souhait.

Notons, tant qu’à parler de la langue française, que Jordan Harris considère que le fait de vivre dans une ville francophone le force à se dépasser. Il aime la réalité montréalaise et le fait que ça parle en français ici.

Mais pour chaque Savard et Harris, il y a de nombreux gars qui s’en passerait.

En rafale

– Bonne lecture.

– Nom dans le bas du dos : bien fait par Molson.

– Ce ne sera pas un club excitant.

– Justin Barron n’a pas l’impact d’Arber Xhekaj en bas. [TVA Sports]

– Tout le monde tire sur le Québécois, cette année.

 

Afficher cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par BarDown (@bardown)

Joel Armia va mieux, mais il y a des limites à vouloir le garder

Si Kent Hughes n’échange pas un joueur, c’est pour l’une de ces raisons-là : il ne veut pas l’échanger, il ne peut pas l’échanger ou il n’a pas réussi à s’entendre avec un homologue pour l’échanger.

Quand on parle de Joel Armia, un joueur qui a été cédé au ballottage pas plus tard que cet automne, on pouvait penser qu’il faisait partie de la catégorie des joueurs qui ne sont pas exactement les plus en demande de la LNH.

Mais en ce moment, on sent une certaine vague nous poussant quasiment à croire le contraire.

Oui, le Finlandais joue mieux depuis quelques semaines… et on dirait qu’on sent une vague qui tend à nous démontrer que le Canadien ne tient pas à se départir d’Armia autant qu’on ne le pense – ou autant que les amateurs du club.

Par exemple? Quand Mathias Brunet avait dit croire à la possibilité de voir Juraj Slafkovsky, Kirby Dach et Joel Armia jouer ensemble l’an prochain, le journaliste avait ajouté ceci :

C’est un gars qui est très apprécié au sein de l’organisation. – Mathias Brunet

Puis, un peu plus récemment, quand Alexandre Pratt avait affirmé que le Canadien n’avait qu’un seul joueur élite défensif : le bon Armia. Il s’était repris en retirant le mot élite, mais quand même.

Ça en dit long malgré tout :

Le Canadien n’a qu’un seul joueur élite défensivement, et c’est Joel Armia. – Alexandre Pratt

Puis, ce matin, Renaud Lavoie a pondu un papier dans lequel il a parlé de la résurrection de l’ailier. Il a mentionné que l’attaquant a été fouetté par son renvoi à Laval en début de saison et qu’on le sent engagé mentalement.

Et c’est là qu’il a mentionné ceci concernant la suite des choses :

S’il est en mesure de terminer la saison en force, il pourrait faire partie de la solution la saison prochaine, ce que peu de gens, moi le premier, croyaient possible il y a trois mois. – Renaud Lavoie

Je comprends que le CH aime ses qualités de gars qui protège la rondelle et de joueur défensif. Cependant, je ne comprends pas comment on peut parler de « gars qui fait partie de la solution » la saison prochaine.

En fait, non : ça me décourage de penser qu’il fait potentiellement partie de la solution.

Je ne suis pas en train de dire que Renaud Lavoie a tort dans ce qu’il écrit puisqu’il sait de quoi il parle et il le fait souvent en connaissance de cause, soit en rapportant ce qui se passe derrière les portes closes.

Cependant, je ne peux pas être en accord avec le fait qu’Armia fasse partie de la solution, ce qui semble être la vision du Canadien. Cette saison, sa production sur 82 matchs cette saison n’est même pas de 30 points.

Ses 11 buts ne sont pas vilains, mais… il a quand même juste 16 points en 45 matchs cette saison. De 2020-2021 à 2022-2023, il a eu 14 points seulement à chaque campagne, ce qui est bien peu.

On a déjà vu mieux, disons.

(Crédit: Hockey DB)

Si Armia est si utile que ça, je préfère que Kent Hughes utilise ses pouvoirs de persuasion (et, soyons honnête, sa dernière rétention salariale), pour envoyer le joueur être la solution d’une autre équipe.

Il y a des équipes avec lesquelles il pourrait trouver son compte, selon David Pagnotta.

À 3.4 M$ par année pendant encore un an et demi, je connais bien des gens qui se porteraient volontaire pour aller le porter à l’aéroport, compte tenu de son inconstance des dernières années.

Tant mieux s’il joue mieux ces temps-ci (#Vitrine) et qu’il semble finalement motivé, mais je ne crois pas que plusieurs bonnes semaines – ou meilleures semaines, du moins – doivent effacer un looooooong contrat qui n’a pas été le meilleur de Marc Bergevin.

Si le Canadien a une chance de l’échanger, qu’il le fasse. Mais si plusieurs journalistes d’expérience parlent de la sorte d’Armia, un joueur qui a du upside, j’ai le sentiment que c’est parce que ça veut dire que oui, il est bel et bien dans les plans du Canadien.

Pour le meilleur et (surtout) pour le pire.

En rafale

– Un nom à surveiller.

– À 12h 30, heure du Québec, les extras du match de ce soir vont patiner. Rappelons que Jake Allen affrontera les Preds.

– Oui.

– Le cash est dans les séries. Cela peut expliquer le congédiement de Lindy Ruff. [98.5 FM]

– On retourne dans le passé.

NEXUS : Les sculptures sous-marines de Jason Decaires Taylor

0

Jason Decaires Taylor est un sculpteur connu pour ses installations sous-marines. Il créer ce qu’il appelle des « underwater museums », accessibles seulement par la plongée. 

Nexus est une œuvre de 12 sculptures situées à la fois sur et dans les eaux du fjord d’Oslo.

Emplacement: Oslo, Norvège
Profondeur: 2m
Date d’installation: 2018

L’œuvre a été commandée par un centre d’art pour enfants à Sanvika, Oslo. Le centre vise à encourager les enfants à explorer l’art et la nature et l’installation est conçue pour attirer les étudiants vers la vie marine diversifiée dans les fjords environnants. Les étudiants sont invités à suivre l’évolution des structures au fil du temps au fur et à mesure qu’elles sont colonisées par la vie marine.

Screen Shot 2020-02-20 at 16.28.19

Les sculptures emmènent le spectateur dans un voyage, reliant la vie terrestre au monde marin. Les figures en bronze d’un père et d’une fille se tiennent main dans la main sur un quai flottant à texture d’eau, regardant vers le bas dans le fjord. Ils envisagent dix figures flottantes grandeur nature sous la surface de l’eau.

Les personnages flottants sont attachés au milieu de l’eau au fond de la mer via un «cordon ombilical» en acier inoxydable. Suspendus comme des utérus dans l’eau, ils nous rappellent que la vie sur terre a commencé dans l’océan et que nous en dépendons pour survivre.

Dans un échange direct entre l’art et la nature, on s’attend à ce qu’avec le temps les structures encouragent la vie marine et la régénération dans un environnement sous-marin menacé. Il existe déjà des signes de homards et de crabes habitant les habitations de crustacés placés à la base des cordons ombilicaux. Des moules et des jets de mer tubulaires transparents peuvent déjà être vus peupler la base de l’installation. Ces organismes filtreurs pourraient à leur tour contribuer à améliorer la qualité de l’eau de cet environnement à prédominance urbaine.

Le fjord change au fil des saisons et est parfois recouvert d’eau douce, suivie d’eau salée teintée de vert, suivie d’une couche de soufre blanc. En regardant les œuvres d’en bas, les couches créent un effet de filtres de lumière aquatiques, changeant considérablement l’interprétation. Sous la glace d’hiver, l’eau d’algues vertes crée des couleurs et des motifs lumineux qui rappellent les aurores boréales.

Les œuvres d’art peuvent être vues par plongée en apnée; plongée ou canoë à fond de verre. Un trou peut être creusé dans la glace pendant la période hivernale pour permettre l’accès aux plongeurs expérimentés.

Screen Shot 2020-02-20 at 16.20.44

download

download-1

download-3