D’après le directeur scientifique de l’Observatoire des requins du Saint-Laurent, Jeffrey Gallant, il n’est pas inhabituel que des requins s’aventurent encore plus loin dans le golfe, comme dans la baie des Chaleurs.

« Dans les années 40, il y a même des requins blancs qui ont été pêchés dans le secteur de l’estuaire, donc au nord de la péninsule gaspésienne. Le plus près de Québec qu’on a eu je crois que c’était près de Forestville. »

— Une citation de  Jeffrey Gallant, directeur scientifique de l’Observatoire des requins du Saint-Laurent M. Gallant explique qu’à l’automne le requin risque de partir vers New York, où se regroupent habituellement la majorité des requins pour la période d’accouplement. D’ici là, il devrait rester dans la région.

Selon lui, l’animal de 1264 livres pourrait rester là encore jusqu’en novembre et possiblement se trouver davantage aux Îles-de-la-Madeleine et à l’île Brion, où les phoques sont nombreux. Le requin pourrait aussi décider d’aller explorer le golfe jusque dans la baie des Chaleurs.

« Ce sont des animaux curieux. Même s’ils font la même migration chaque année et qu’ils vont voir les mêmes endroits, ça n’empêche pas qu’ils vont aller explorer un peu plus loin. Donc c’est toujours un peu le mystère. » — Une citation de  Jeffrey Gallant, directeur scientifique de l’Observatoire des requins du Saint-Laurent

La trajectoire de Maple

L’organisme Ocearch suit l’itinéraire de Maple et de plusieurs autres requins et les repère à l’aide d’une puce satellitaire.

Les données recueillies ont permis bien des découvertes. Le requin blanc fait une grande migration chaque année. Il va descendre jusque dans les mers chaudes des tropiques à l’hiver, passer la majeure partie de l’année au large des États-Unis, décrit Jeffrey Gallant.

C’est d’ailleurs le cas de Maple, qui était dans le golfe du Mexique et près des côtes de la Floride cet hiver et au printemps.

Comme elle, environ 25 % de la population de requins de l’Atlantique Nord présents au large des côtes américaines traverse ensuite la frontière vers le Canada au cours de l’été, selon M. Gallant.

La compétition entre les animaux durant la chasse explique les déplacements de certains requins comme Maple.

Ce phénomène est principalement observable chez les animaux plus jeunes, ce qui est le cas de Maple, qui a dépassé le stade juvénile, mais ne présente pas encore toutes les caractéristiques de l’adulte. Constamment en compétition avec leurs pairs, ils préfèrent alors se disperser sur le territoire pour chasser seuls.

Depuis le printemps, des travailleurs s’affairent à transformer l’ancien établissement scolaire en un centre multifonctionnel communautaire et touristique.

Environ 50 % de la superficie du bâtiment sera aménagée en centre communautaire afin de servir de lieu de rassemblement à la population de l’île d’Entrée, estimée à environ 60 personnes durant l’été et 40 personnes durant l’hiver.

L’autre moitié sera occupée par le musée de l’île d’Entrée, explique Helena Burke, la directrice générale du Conseil des Madelinots anglophones, organisme mieux connu par l’abréviation anglaise CAMI (Council for Anglophone Magdalen Islanders). La communauté avait déjà un musée dans un autre bâtiment, mais on voulait déplacer l’exposition et la moderniser.

Quatre chambres seront aussi aménagées pour servir de lieu d’hébergement aux employés du CAMI, dont le personnel du futur musée.

On sait que les gens de l’île d’Entrée sont vieillissants et il faut penser à la relève, mentionne Helena Burke. Je crois qu’on sera obligé d’embaucher de la main-d’œuvre de l’extérieur de l’île, comme le font déjà beaucoup d’entreprises, mais pour attirer des gens de l’extérieur, ça prend du logement.

L’hébergement permettra aussi de sécuriser l’offre de services du CAMI, souvent compromise par l’annulation des traversées entre Cap-aux-Meules et l’île d’Entrée.

CAMI pour offrir des activités à l’île d’Entrée c’est la météo, parce qu’on n’ira pas si on croit que le traversier ne reviendra pas le soir, mais avec des chambres et des salles de bain, on pourra y aller sans d’inquiétude","text":"Un gros défi que nous avons au CAMI pour offrir des activités à l’île d’Entrée c’est la météo, parce qu’on n’ira pas si on croit que le traversier ne reviendra pas le soir, mais avec des chambres et des salles de bain, on pourra y aller sans d’inquiétude"}}">Un gros défi que nous avons au CAMI pour offrir des activités à l’île d’Entrée c’est la météo, parce qu’on n’ira pas si on croit que le traversier ne reviendra pas le soir. Avec des chambres et des salles de bain, on pourra y aller sans inquiétude, explique Mme Burke. On pourra offrir des services de manière plus constante.

Le coût global du projet de conversion du bâtiment est maintenant estimé à 2,4 millions de dollars. Le chantier devrait se terminer en octobre.

000$","text":"On a trouvé plus de pourriture que ce qu’on avait prévu, donc ça a allongé les délais d’environ six semaines de l’échéancier initial de travail et fait augmenter le budget de 100000$"}}">On a trouvé plus de pourriture que ce qu’on avait prévu, donc ça a allongé les délais d’environ six semaines de l’échéancier initial de travail et fait augmenter le budget de 100 000 $, mentionne Mme Burke.

Une équipe de la Société du réseau Économusée se rendra sur l’île d’Entrée cet automne pour aider le CAMI à installer et préparer la nouvelle exposition muséale qui sera présentée aux visiteurs à l’été 2023.

Installation de toilettes à 300 000 $

À l’ouest de l’ancienne école, la Municipalité a récemment installé de nouvelles toilettes municipales sur le site de l’ancien aéroport de l’île, à environ 400 mètres du port.

Cette installation fait suite à la grogne de l’an dernier provoquée par la fermeture fréquente des toilettes publiques en raison de débordements de la fosse septique scellée.

La Municipalité a donc loué des toilettes dotées d’un système de traitement des eaux usées intégré pour tenter de résoudre le problème.

C’est parfaitement autonome, donc ça n’a pas besoin d’être vidangé chaque semaine, explique le maire des Îles-de-la-Madeleine, Jonathan Lapierre. C’est capable de séparer les solides et les liquides, puis de les traiter et de rejeter une eau propre par la suite.

L’installation de ces toilettes nouveau genre est considérée comme un projet pilote. Dans un premier temps, l’administration municipale a choisi de louer l’équipement pour l’été avec une option d’achat.

Si elle est satisfaite de l’infrastructure au terme de la saison estivale, elle en est fera l’acquisition pour la somme de 296 000 $, ce qui inclut les coûts de location.

Bien que la somme puisse paraître impressionnante, le maire souligne que la vidange de l’ancien système était aussi très coûteuse.

000$ à 90000$ pour opérer les anciennes toilettes parce qu’il fallait les vidanger pratiquement trois fois par semaine en mettant un camion sur le traversier","text":"Chaque été, ça nous coûtait de 70000$ à 90000$ pour opérer les anciennes toilettes parce qu’il fallait les vidanger pratiquement trois fois par semaine en mettant un camion sur le traversier"}}">Chaque été, ça nous coûtait de 70 000 $ à 90 000 $ pour opérer les anciennes toilettes parce qu’il fallait les vidanger pratiquement trois fois par semaine en mettant un camion sur le traversier, précise Jonathan Lapierre.

Les coûts annuels de maintenance du nouveau système sont estimés à 5000 $.

Plusieurs résidents de l’île d’Entrée déplorent le site choisi par la Municipalité pour installer l’infrastructure. Celui-ci est situé en retrait du chemin principal, au sommet d’une butte. De son côté, le maire des Îles-de-la-Madeleine rétorque que les possibilités étaient limitées.

À l’île d’Entrée, on ne possède pas de terrain qui nous permet de construire un champ d’épuration normal, explique Jonathan Lapierre. On a aussi discuté avec des propriétaires qui ont des terrains dans des lieux stratégiques pour positionner des toilettes publiques, mais tout ça s’est soldé par des échecs.

Le maire rappelle que l’expérience de l’été dictera la suite des choses.

C’est un projet pilote pour savoir si l’équipement et le lieu répondent aux besoins, ça se pourrait qu’on arrive à des conclusions qui démontrent que ce n’est pas le cas, mentionne-t-il.

Lors du passage de Radio-Canada sur l’île d’Entrée la semaine dernière, aucun panneau d’affichage n’était encore en place pour guider les visiteurs vers la nouvelle toilette, bien que celle-ci ne soit pas visible du chemin.

La responsable des communications de la Municipalité indiquait alors qu’il s’agissait d’une question de jours avant que la signalisation soit installée.

Après une édition 2020 annulée et un chapiteau limité à 50 % de sa capacité en 2021 en raison de la pandémie, le Festival de cirque des Îles a finalement pu renouer avec sa mission première.

Notre objectif est de mettre en valeur des cirques québécois professionnels, mais aussi d’avoir un volet international avec des artistes de l’extérieur, explique le président et directeur artistique du Festival de cirque des Îles, Gilles Ste-Croix, également cofondateur du Cirque du Soleil.

La troupe Kalabanté, dont tous les acrobates sont originaires de la Guinée, transporte les spectateurs en plein cœur du continent africain avec les spectacles Afrique en cirque et Won’Ma, présentés respectivement à l’église de Havre-Aubert et en plein air à la Place des gens de mer à Cap-aux-Meules.

C’est un spectacle tout en couleurs. Le spectacle est basé sur ce qui se passe dans un marché public en Guinée où on trouve de tout, des musiciens, des amuseurs publics, des danseurs, explique le fondateur et directeur artistique des Productions Kalabanté, Yamoussa Bangoura.

De son côté, la troupe de Québec Flip Fabrique rafraîchit les festivaliers avec son spectacle Blizzard campé au cœur de l’hiver, et ce, malgré la chaleur qui règne sous le grand chapiteau de Cap-aux-Meules.

Les enfants ne sont pas en reste avec le spectacle Octave présenté sous chapiteau par la compagnie Le Gros Orteil et le duo musical Laurette et Arlette, qui performe à la Place des gens de mer et au site de La Côte de l’Étang-du-Nord.

Hamel. C’est pour rejoindre différentes personnes et arriver à offrir plus de diversité.","text":"Cette année, le festival étend ses tentacules sur quatre différents lieux, explique la directrice générale de l’événement, SuzieHamel. C’est pour rejoindre différentes personnes et arriver à offrir plus de diversité."}}">Cette année, le festival étend ses tentacules sur quatre différents lieux, explique la directrice générale de l’événement, Suzie Hamel. C’est pour rejoindre différentes personnes et arriver à offrir plus de diversité.

« On essaie de grossir dans l’offre, c’est beau d’avoir un chapiteau, mais on veut rayonner aussi à l’extérieur du chapiteau. On veut vraiment pénétrer tout le territoire des Îles. » — Une citation de  Gilles Ste-Croix, président et directeur artistique du Festival de cirque des Îles

Un jour, on aimerait présenter un spectacle à Grande-Entrée, on pourrait peut-être faire un spectacle extérieur sur un bateau, ajoute M. Ste-Croix.

: emmener des troupes de cirque professionnelles aux Îles-de-la-Madeleine.","text":"Les gens des Îles-de-la-Madeleine n’ont pas nécessairement la chance d’aller voir des spectacles de cirque à l’extérieur de l’archipel et il n’y a pas de troupes qui viennent, poursuit-il. On a pourtant accès à plein d’artistes de la chanson qui viennent donner des spectacles ici, mais rien du côté du cirque. C’est pour ça qu’on a créé le festival: emmener des troupes de cirque professionnelles aux Îles-de-la-Madeleine."}}">Les gens des Îles-de-la-Madeleine n’ont pas nécessairement la chance d’aller voir des spectacles de cirque à l’extérieur de l’archipel et il n’y a pas de troupes qui viennent, poursuit-il. On a pourtant accès à plein d’artistes de la chanson qui viennent donner des spectacles ici, mais rien du côté du cirque. C’est pour ça qu’on a créé le festival : emmener des troupes de cirque professionnelles aux Îles-de-la-Madeleine.

Une vente de billets ralentie, mais des spectateurs ravis

Les organisateurs espèrent que les six jours de programmation du 3^e Festival de cirque pourront attirer 3000 spectateurs.

À la mi-parcours du festival, samedi soir, la directrice mentionnait toutefois que la vente de billets tourne au ralenti. Les organisateurs expliquent cette situation par le temps beau et chaud, qui favorise la fréquentation des plages au détriment du chapiteau, ainsi que par la septième vague de COVID-19.

Hamel. On se rend compte que les gens sont encore très prudents dans leurs habitudes de fréquentation avec la COVID-19. Aussi, beaucoup de gens qui avaient acheté leurs billets depuis longtemps n’ont pas pu assister aux spectacles, parce qu’ils ont contracté le virus, mais les gens au rendez-vous sont super contents.","text":"C’est sûr que c’est plus lent que ce qu'on pensait, admet SuzieHamel. On se rend compte que les gens sont encore très prudents dans leurs habitudes de fréquentation avec la COVID-19. Aussi, beaucoup de gens qui avaient acheté leurs billets depuis longtemps n’ont pas pu assister aux spectacles, parce qu’ils ont contracté le virus, mais les gens au rendez-vous sont super contents."}}">C’est sûr que c’est plus lent que ce qu’on pensait, admet Suzie Hamel. On se rend compte que les gens sont encore très prudents dans leurs habitudes de fréquentation avec la COVID-19. Aussi, beaucoup de gens qui avaient acheté leurs billets depuis longtemps n’ont pas pu assister aux spectacles, parce qu’ils ont contracté le virus, mais les gens au rendez-vous sont super contents.

La Lavalloise Marie-France Gauthier a été subjuguée par la prestation de la troupe Kalabanté.

C’était extraordinaire, ils étaient vraiment très bons, ça met de l’ambiance, ça fait longtemps qu’on n’a pas eu de spectacle, c’est le bonheur, s’est-elle exclamée à la fin de la représentation du spectacle Won’Ma, samedi après-midi.

C’est un voyage en Afrique, avec la dimension musicale et les arts du cirque rassemblés, j’ai adoré, affirme pour sa part le Madelinot François Miousse.

Encore une dizaine de spectacles seront présentés jusqu’à mardi soir dans le cadre du Festival de cirque de Îles.

L’événement dispose d’un budget de 500 000 $.

Chez Éco-Vélo des Îles, une entreprise qui loue plus de 80 vélos à assistance électrique à L’Étang-du-Nord, on note que de plus en plus de clients se rabattent sur la location de bicyclettes, faute de voitures à louer.

%.","text":"On a beaucoup d’appels de gens qui veulent des informations et qui nous disent qu’ils ont tenté de louer une voiture, mais qu’il n’y en avait pas, explique le propriétaire, Bernard Vigneault. On a une augmentation de ce genre d’appels d’un bon 40%."}}">On a beaucoup d’appels de gens qui veulent des informations et qui nous disent qu’ils ont tenté de louer une voiture mais qu’il n’y en avait pas, explique le propriétaire, Bernard Vigneault. On a une augmentation de ce genre d’appels d’un bon 40 %.

Il estime qu’environ 10 vélos sont loués chaque semaine à des visiteurs qui n’ont pas été en mesure de dénicher une voiture.

« L’an dernier, on avait commencé à observer le phénomène, mais on le remarque beaucoup plus concrètement cette année. » — Une citation de  Bernard Vigneault, propriétaire d’Éco-Vélo des Îles

Cette situation n’est pas étrangère, selon lui, à la vente de billets d’avion à 500 $, qui a pris son essor début juin, période à laquelle la plupart des véhicules de location sont déjà réservés pour l’été aux Îles-de-la-Madeleine.

Les voitures de location prises d’assaut

À l’Agence de location des Îles, l’entreprise qui détient la plus grande flotte de voitures de location de l’archipel, on reconnaît qu’il est impossible de suffire à la demande durant la haute saison touristique.

Cormier. Toutes les années, il y a des refus en juillet et août.","text":"C’est sûr que chaque semaine, les lundis, mardis, mercredis, on est pratiquement à zéro voiture dans la cour, tout le temps, explique la copropriétaire OdetteCormier. Toutes les années, il y a des refus en juillet et août."}}">C’est sûr que chaque semaine, les lundis, mardis, mercredis, on est pratiquement à zéro voiture dans la cour, tout le temps, explique la copropriétaire Odette Cormier. Toutes les années, il y a des refus en juillet et en août.

Mme Cormier explique qu’elle augmente déjà le nombre de véhicules disponibles durant l’été mais qu’il serait impossible de rentabiliser une flotte encore plus grande puisque les besoins sont actuellement concentrés seulement sur deux mois.

Tous les jours, on a des demandes, mais un moment donné, il y a une limite aussi, mentionne la copropriétaire. Avec les coûts de transport pour apporter des voitures aux Îles, on ne peut pas se le permettre si ces véhicules sont juste loués en juillet et en août.

Alors que l’entreprise dispose habituellement de 115 véhicules en location durant l’été, elle n’est parvenue à en trouver que 105 cet été, en raison des problèmes d’approvisionnement dans l’industrie automobile.

Odette Cormier espère que la situation sera réglée l’été prochain et qu’elle pourra compter sur une flotte de 140 véhicules. Elle encourage aussi les visiteurs à découvrir le territoire madelinot au printemps ou à l’automne pour prolonger la saison touristique.

Le cyclotourisme par choix

Bien que le cyclotourisme soit un plan B pour certains touristes aux Îles-de-la-Madeleine, le nombre de visiteurs qui décident de louer un vélo à assistance électrique pour le plaisir augmente en flèche.

Depuis la fondation d’Éco-Vélo des Îles, en 2019, l’entreprise a décuplé sa flotte de bicyclettes et a multiplié par 40 son chiffre d’affaires pour atteindre le million de dollars.

La popularité de nos vélos a beaucoup augmenté cette année. Ça fait quatre ans qu’on est en activité et on a vu le vélo électrique prendre de plus en plus de popularité, autant du côté de la vente que de celui de la location, souligne le propriétaire, Bernard Vigneault.

Le Sherbrookois Pierre-Louis Houle a décidé de louer un vélo cargo avec assistance électrique durant une semaine pour découvrir les Îles-de-la-Madeleine avec son jeune fils, et ce, même s’il a une voiture à sa disposition.

« Ça fait faire de l’exercice et c’est la vitesse parfaite pour admirer le paysage : on voit les choses différemment. » — Une citation de  Pierre-Louis Houle, cyclotouriste de Sherbrooke

j’étais content de pouvoir répliquer ça ici aux Îles.","text":"J'ai mon propre vélo cargo à la maison, précise-t-il. C’est notre moyen de transport du quotidien pour aller à la garderie, à l’épicerie ou au parc, donc j’étais content de pouvoir répliquer ça ici aux Îles."}}">J’ai mon propre vélo cargo à la maison, précise-t-il. C’est notre moyen de transport du quotidien pour aller à la garderie, à l’épicerie ou au parc, donc j’étais content de pouvoir faire ça ici aux Îles.

De son côté, le Lavallois Stéphane Kalloo et sa famille se sont tournés vers la location de vélos à pneus surdimensionnés pour s’aventurer sur les plages.

On a fait beaucoup d’auto jusqu’à maintenant, on va essayer le vélo pour être vraiment dans la nature, explique-t-il.

« Les gens découvrent un moyen de transport fort agréable et ça leur permet de visiter les Îles autrement et d’admirer les paysages, de sentir les odeurs. » — Une citation de  Bernard Vigneault, propriétaire d’Éco-Vélo des Îles

A nous rapportent que c’est un moyen très efficace de visiter l'archipel et qu’ils ont adoré leur expérience","text":"Même les gens pour qui le vélo n’était pas le planA nous rapportent que c’est un moyen très efficace de visiter l'archipel et qu’ils ont adoré leur expérience"}}">Même les gens pour qui le vélo n’était pas le plan A nous rapportent que c’est un moyen très efficace de visiter l’archipel et qu’ils ont adoré leur expérience, affirme Bernard Vigneault.

L’engouement est tel que son entreprise prévoit ouvrir dès l’an prochain deux autres points de service aux extrémités du territoire madelinot, à Grande-Entrée et à Havre-Aubert.