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Chemin des Chalets : mises en demeure et travaux illégaux

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Le conseil municipal des Îles-de-la-Madeleine a mandaté une firme d’avocats, mardi soir, dans le but de transmettre des mises en demeure à certains propriétaires de résidences secondaires toujours en place dans le secteur ouest du chemin des Chalets, sur l’île du Cap aux Meules. Parallèlement, des travaux illégaux ont eu lieu sur place pour sauver une propriété grugée par l’érosion.

Les démarches judiciares entreprises par la Municipalité visent à demander aux propriétaires de neuf des douze chalets toujours présents dans le secteur fortement touché par la tempête Dorian à l’automne 2019 de prouver la conformité des installations septiques de leur immeuble.

Depuis le passage de Dorian, le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques considère que le secteur ouest du chemin des Chalets est situé dans le littoral, ce qui fait en sorte qu’aucun système de traitement et d’évacuation des eaux usées d’origine domestique ne peut être installé ou réparé.

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Pour tous les chalets qui étaient en place avant 1981, le fardeau de la preuve revient aux propriétaires de démontrer que leur système de traitement des eaux usées est efficace et qu’il ne pollue pas l’environnement, explique le directeur intérimaire de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire de la Municipalité des Îles-de-la-Madeleine, David Richard.

À la Municipalité, on a de sérieux doutes concernant la conformité de plusieurs installations, compte tenu de la modification du littoral en raison des intempéries, de la proximité d’un étang et de la profondeur de la nappe phréatique, mais ça revient aux propriétaires de démontrer que leur système est fonctionnel, précise M. Richard.

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La Municipalité détient le pouvoir d’elle-même évaluer si les trois autres chalets construits ou installés après 1981 se conforment au Règlement sur le traitement des eaux usées des résidences isolées.

M. Richard confirme qu’un cas de non-conformité évident a déjà été démontré. Pour les deux autres, nous sommes encore en investigation, l’exercice n’est pas encore complété, indique-t-il sans pouvoir confirmer si des amendes ont déjà été envoyées à certains propriétaires.

Demande de retrait des bâtiments

Dans un avis technique datant du 3 mars 2020, le ministère de la Sécurité publique notait que l’entièreté du secteur du chemin des Chalets […] est jugée en situation de danger imminent en regard des aléas d’érosion et de submersion côtières et recommandait de procéder au retrait permanent des bâtiments et à la fermeture du chemin des Chalets.

La Municipalité avait demandé aux occupants du chemin des Chalets de démolir ou de déménager leur résidence avant le 30 novembre 2020.

L’administration municipale soutient qu’elle n’a pas les outils légaux pour décréter la fermeture d’un chemin, et ce, malgré les avis ministériels. La Municipalité estime que l’application du Règlement sur le traitement des eaux usées des résidences isolées est le principal outil à sa disposition pour contraindre les résidents à déplacer leur résidence secondaire du secteur.

Le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques a tout de même fait parvenir un un avis à la Municipalité le 22 février. Il réitère la responsabilité de celle-ci quant à l’application du Règlement sur le traitement des eaux usées des résidences isolées.

Le maire des Îles-de-la-Madeleine, Jonathan Lapierre, indique que les démarches judiciaires en cours font suite à cet avis, de même qu’à des plaintes relativement au rejet des eaux usées dans la nature et aux odeurs générées.

On doit, comme [pour] n’importe quelle plainte, la recevoir, la traiter, valider son fondement, indique M. Lapierre. On avise les propriétaires qui sont encore là, qui ont soit des installations fixes ou des installations temporaires, qu’ils doivent se conformer aux normes, sinon il y a des risques de poursuite, d’amende et même d’éviction.

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Des travaux réalisés illégalement

Yves Lafrance est l’un des propriétaires des douze résidences secondaires toujours en place dans le chemin des Chalets. Il ne s’en cache pas, il a récemment procédé à des travaux sur sa propriété, et ce, sans permis.

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M. Lafrance a retiré sa fosse septique pour la remplacer par une toilette munie d’un système autonome d’incinération des solides. L’homme a aussi installé de nouveaux pieux pieds de profondeur","text":"de 20pieds de profondeur"}}">de 20 pieds de profondeur pour renforcer l’assise de son chalet. Celui-ci est désormais perché sur la plage, car la tempête Dorian a dérobé son terrain.

« J’ai demandé un permis à la Municipalité. On m’a dit qu’on ne pouvait pas permettre ce genre de travaux, mais j’ai fait les travaux quand même. Advienne que pourra! » — Une citation de  Yves Lafrance, propriétaire d’une résidence secondaire sur le chemin des Chalets

Je l’ai fait en toute connaissance de cause, ajoute-t-il. Je voulais sauver mon installation, j’aime le site. J’ai pensé déménager, mais c’est trop cher.

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M. Lafrance explique que la Municipalité est intervenue pour faire arrêter les travaux, mais que ceux-ci étaient déjà complétés.

Yves Lafrance est le frère du conseiller du district 2 (L’Étang-du-Nord), Hugues  Lafrance. Ce dernier s’est retiré de la table du conseil mardi soir au moment où les élus ont abordé la situation du chemin des Chalets, en raison de son conflit d’intérêts dans le dossier.

Le directeur intérimaire de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire à la Municipalité des Îles-de-la-Madeleine confirme être au fait de la situation.

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Il y a des travaux qui ont été réalisés sans autorisation. On a fait des interventions et les dossiers suivent leur cours, affirme David Richard. C’est clair qu’il y a certains cas qui sont en infraction aux règles applicables, mais je ne suis pas en mesure de vous dire s’il y a des amendes qui ont été transmises à ce stade-ci.

Je ne suis pas nerveux de nature, rétorque pour sa part Yves Lafrance lorsqu’on lui parle d’éventuelles amendes. Les gens me disent que je suis têtu, j’ai toujours dit que j’allais être le dernier à partir du chemin des Chalets.

À l’automne 2020, huit propriétaires du chemin des Chalets, aux Îles-de-la-Madeleine, ont fait appel aux services d’un avocat dans le but d’être indemnisés financièrement pour quitter leur propriété, mais ils ont finalement mis fin à leurs démarches.

Une citoyenne dénonce la lenteur du processus

Depuis 2015, la Madelinienne Guylaine Cyr, qui réside à proximité, multiplie les démarches pour que le Règlement sur l’évacuation et le traitement des eaux usées des résidences isolées soit appliqué dans la section ouest du chemin des Chalets.

Mme Cyr a interpellé à plusieurs reprises des représentants de la Municipalité des Îles-de-la-Madeleine et d’organismes environnementaux madelinots, en plus de déposer une plainte au ministère de l’Environnement et de s’adresser au Protecteur du citoyen.

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Elle affirme observer depuis plusieurs années des rejets d’eaux usées directement dans la nature et constater fréquemment des odeurs nauséabondes ainsi que des travaux réalisés illégalement.

Mme Cyr estime que les démarches judiciaires amorcées mardi soir par la Municipalité ne feront qu’allonger les délais avant des actions concrètes.

« Ça va encore prendre du temps tout ça, ce sont des délais supplémentaires, et ce, même si je ne vois pas comment les propriétaires vont pouvoir prouver qu’ils sont conformes. » — Une citation de  Guylaine Cyr, résidente de L’Étang-du-Nord

D’après moi, la Municipalité aurait tout en main pour démontrer la non-conformité, poursuit-elle.

Demander aux gens de faire la preuve qu’ils ont des installations conformes, à mon sens, ça ne tient pas debout. Le ministère de l’Environnement considère le chemin des Chalets comme faisant partie du littoral, on ne peut pas avoir des fosses septiques conformes dans un littoral!

LA UNE : Bien que la Municipalité ait demandé le déménagement ou la démolition des résidences du secteur ouest du chemin des Chalets avant le 30 novembre 2020, douze bâtiments sont toujours en place. PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE

PAR Isabelle Larose

Des photographes montrent en images l’importance de l’eau

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Le concours WildArt Photographer of the Year est un concours créé par des photographes animaliers pour des photographes animaliers.

A la fin du mois de mars, il a annoncé les gagnants de son premier concours mensuel de 2022. Pour le concours WET, les photographes ont été invités à soumettre leurs meilleures photos sur la thématique de la faune et de l’eau.

Les résultats sont stupéfiants : la photographe américaine Vicki Santello a remporté le premier prix pour son incroyable image d’un lynx du parc national de Yellowstone portant son butin après une chasse fructueuse.

WildArt-Photographer-Year-WET-SILVER-AWARD-WINNER-Vicki-Jauron-1024x832 Capture d’écran, le 2022-07-15 à 09.55.44 Capture d’écran, le 2022-07-15 à 09.55.07 Capture d’écran, le 2022-07-15 à 09.55.54 Capture d’écran, le 2022-07-15 à 09.55.36 Capture d’écran, le 2022-07-15 à 09.55.18 Capture d’écran, le 2022-07-15 à 09.55.27 Capture d’écran, le 2022-07-15 à 09.54.56

Source : FUBIZ

Les créatures du fond des océans par Alexander Semenov

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Le biologiste et photographe sous-marin Alexander Semenov combine ses passions dans de splendides images des créatures du fond des océans.

Il concentre particulièrement son attention sur les invertébrés dont il révèle l’étrange beauté au grand public.

My key specialism is scientific macrophotography in natural environments. This practice makes it possible to observe animals that cannot be properly studied under laboratory conditions, such as soft bodied planktonic organisms or stationary life forms living on the seafloor. My personal goal is to study underwater life through camera lenses and to boost people’s interest in marine biology. I do this by sharing all my finding through social media and in real life through public lectures, movies, exhibitions and media events.

Voici quelques clichés pris cette année:

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Source : flickr / Alexander Semenov

Hausse des cas de COVID-19 : les rassemblements en Gaspésie et aux Îles montrés du doigt

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La Gaspésie et les Îles-de-la-Madeleine ne sont pas épargnées par la septième vague de COVID-19. Le nombre de personnes infectées par le virus et hospitalisées continue d’augmenter dans la région.

Le directeur régional de la santé publique en Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, le Dr Yv Bonnier-Viger, indique que la cause principale de cette hausse serait les grands rassemblements des dernières semaines.

« Les deux derniers étés, c’était très tranquille. On n’avait presque pas de présence virale. Mais là, c’est un été différent. » — Une citation de  Yv Bonnier-Viger, directeur régional de la santé publique en Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine

COVID-19","text":"On a des gens qui ont eu des réunions de travail et deux jours plus tard, la moitié de l’équipe était sur le dos, alors on a juste des évidences que le virus circule, qu’il est très contagieux et qu'il peut rendre les gens malades même s’ils ont été adéquatement vaccinés et même s’ils ont déjà attrapé laCOVID-19"}}">On a des gens qui ont eu des réunions de travail et, deux jours plus tard, la moitié de l’équipe était sur le dos, alors on a des preuves que le virus circule, qu’il est très contagieux et qu’il peut rendre les gens malades même s’ils ont été adéquatement vaccinés et même s’ils ont déjà attrapé la COVID-19, raconte-t-il.

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Même si, dans certains centres hospitaliers, il y a quelques cas de transmission nosocomiale, c’est-à-dire d’infections contractées au cours d’un séjour dans un établissement de santé, la plupart des cas sont liés à des rassemblements.

« Les rassemblements sont problématiques. » — Une citation de  Yv Bonnier-Viger, directeur régional de la santé publique en Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine

Gaspésie et auxÎles. Bien souvent, il y a, après, de grandes soirées où il y a peut-être presque 1000personnes dans une grande tente peu ventilée. Puis, on se retrouve deux à trois jours plus tard avec des dizaines de personnes malades","text":"On a quelques festivals ces temps-ci enGaspésie et auxÎles. Bien souvent, il y a, après, de grandes soirées où il y a peut-être presque 1000personnes dans une grande tente peu ventilée. Puis, on se retrouve deux à trois jours plus tard avec des dizaines de personnes malades"}}">On a quelques festivals ces temps-ci en Gaspésie et aux Îles. Bien souvent, après, il y a de grandes soirées où il y a peut-être presque 1000 personnes dans une grande tente peu ventilée. Puis on se retrouve, deux à trois jours plus tard, avec des dizaines de personnes malades, mentionne le Dr Bonnier-Viger.

Il ajoute que si la population portait un masque et se plaçait un peu plus à l’écart lors des rassemblements, la hausse du nombre de cas serait sans doute moins élevée.

Les gens doivent se rappeler que le virus est toujours présent et qu’on doit respecter les mesures de base, rappelle-t-il.

Hospitalisations en hausse

Bien que le nombre de patients hospitalisés soit relativement bas par rapport aux dernières vagues de COVID-19, il demeure tout de même élevé dans la région.

Actuellement, le CISSS comptabilise un total de 34 hospitalisations. Le 7 juillet dernier, les autorités recensaient 14 hospitalisations liées au virus.

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Le nombre d’hospitalisations est particulièrement élevé à Maria.

dans l’hôpital. Il y a une équipe d’éclosion qui surveille l’évolution de la situation et qui s’assure que la transmission s’arrête. Toute l’équipe de prévention des infections est à l'œuvre","text":"On gère une éclosion à Maria. Il y a des gens qui ont attrapé la COVID-19dans l’hôpital. Il y a une équipe d’éclosion qui surveille l’évolution de la situation et qui s’assure que la transmission s’arrête. Toute l’équipe de prévention des infections est à l'œuvre"}}">On gère une éclosion à Maria. Il y a des gens qui ont attrapé la COVID-19 dans l’hôpital. Il y a une équipe d’éclosion qui surveille l’évolution de la situation et qui s’assure que la transmission s’arrête. Toute l’équipe de prévention des infections est à l’œuvre, assure le Dr Bonnier-Viger.

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Il affirme que le nombre de cas et d’hospitalisations pourrait continuer à croître au cours des trois prochaines semaines.

« C’est très approximatif, mais on peut penser qu’on en a encore pour trois semaines. » — Une citation de  Yv Bonnier-Viger, directeur régional de la santé publique en Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine

Portugal et en AfriqueduSud, c’est que cette vague a crû pendant à peu près huitsemaines et après, elle avait commencé à décroître. […]Ici, c’est autour du 6juin qu’on a commencé à vivre la montée. Donc, dans notre cas, on est à cinqsemaines. On devrait s’attendre à ce que ça monte un peu, mais on ne croit pas que ça va continuer à montrer indéfiniment","text":"Ce qu’on a vu dans les autres pays, en particulier auPortugal et en AfriqueduSud, c’est que cette vague a crû pendant à peu près huitsemaines et après, elle avait commencé à décroître. […]Ici, c’est autour du 6juin qu’on a commencé à vivre la montée. Donc, dans notre cas, on est à cinqsemaines. On devrait s’attendre à ce que ça monte un peu, mais on ne croit pas que ça va continuer à montrer indéfiniment"}}">Ce qu’on a vu dans les autres pays, en particulier au Portugal et en Afrique du Sud, c’est que cette vague a crû pendant à peu près huit semaines, et après, elle a commencé à décroître. […] Ici, c’est autour du 6 juin qu’on a commencé à vivre la montée. Donc, dans notre cas, on est à cinq semaines. On devrait s’attendre à ce que ça monte un peu, mais on ne croit pas que ça va continuer à monter indéfiniment, soutient-il.

Selon lui, les établissements de santé seront en mesure d’absorber cette possible hausse du nombre d’hospitalisations.

Encore plus d’employés infectés

Le Dr Bonnier-Viger estime que le plus gros problème de cette septième  vague a trait au fait que de plus en plus de membres du personnel des hôpitaux contractent la maladie.

« On a beaucoup d’employés qui sont infectés parce que, évidemment, ils vont eux aussi dans les rassemblements. » — Une citation de  Yv Bonnier-Viger, directeur régional de la santé publique en Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine

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jours strictement à la maison et s’ils n’ont plus de symptômes, ils peuvent retourner travailler avec des mesures strictes, mais pendant ce temps, ce sont les autres qui doivent prendre le relais et parmi eux, il y a beaucoup de personnes en vacances. Alors, c’est une période difficile pour ça même si généralement, en été, il y a moins de patients","text":"C’est plus problématique parce que les gens infectés doivent s’isoler cinqjours strictement à la maison et s’ils n’ont plus de symptômes, ils peuvent retourner travailler avec des mesures strictes, mais pendant ce temps, ce sont les autres qui doivent prendre le relais et parmi eux, il y a beaucoup de personnes en vacances. Alors, c’est une période difficile pour ça même si généralement, en été, il y a moins de patients"}}">C’est plus problématique parce que les gens infectés doivent s’isoler cinq jours strictement à la maison, et s’ils n’ont plus de symptômes, ils peuvent retourner travailler avec des mesures strictes, mais pendant ce temps-là, ce sont les autres qui doivent prendre le relais et, parmi eux, il y a beaucoup de personnes en vacances. Alors, c’est une période difficile pour ça, même si généralement, l’été, il y a moins de patients, soulève-t-il.

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À l’heure actuelle, un total de 108 employés ne sont pas en poste en raison d’un test positif à la COVID-19. Ce nombre s’élevait à 53 le 5 juillet dernier.

Pourrait-on réinstituer certaines mesures sanitaires?

Le Dr Bonnier-Viger n’exclut pas la possibilité que des mesures sanitaires, entre autres liées aux capacités hospitalières, entrent de nouveau en vigueur ces prochains mois dans la province.

Le gouvernement pourrait ainsi resserrer la vis à l’automne si la tendance se maintient et si les nouveaux variants sont plus contagieux.

Ce qui pourrait être différent à l’automne, si on a d’autres variants qui arrivent et qui sont plus dangereux, c’est-à-dire qu’ils envoient plus de monde proportionnellement à l’hôpital, on pourrait être obligés de revenir à des méthodes pour tranquilliser la transmission, confirme-t-il.

Il assure toutefois que ce ne sera probablement pas le cas cet été puisque le virus envoie très peu de personnes à l’hôpital par rapport au nombre total de personnes infectées.

LA UNE : La Gaspésie et les Îles-de-la-Madeleine ne sont pas épargnées par la septième vague de COVID-19. PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE

PAR Alice Proulx
Avec les informations de Roxanne Langlois

Un grand requin blanc repéré au large des Îles

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Un grand requin blanc adulte nageait le 13 juillet dans les eaux au nord de l’archipel des Îles-de-la-Madeleine.

Il s’agit de Maple, une femelle de 1264 lb et mesurant 11 pi et 7 po. L’observation a été faite par l’équipe de scientifiques de l’organisme américain Ocearch qui possède la technologie pour suivre les déplacements de certains de ces grands prédateurs des mers dont le poids peut dépasser les 1000 kilogrammes et observer leurs habitudes pour se nourrir, notamment.

L’organisme signalait sur son compte Facebook le 7 juillet 2022, son passage en Nouvelle-Écosse. Depuis, le grand requin blanc s’est déplacé au nord-est des Îles-de-la-Madeleine.


Maple

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À l’été 2019, Ocearch avait rapporté que le grand requin blanc baptisé Brunswick avait passé plusieurs jours tout près de l’archipel des Îles-de-la-Madeleine avant de s’approcher du nord-est de l’Île-du-Prince-Édouard. Ocearch signalait alors que c’était la première fois qu’un grand requin blanc était localisé si près de l’archipel madelinot.

En utilisant la technologie satellitaire, Ocearch suit aussi les déplacements et comportements d’autres animaux tels des baleines, des tortues, des dauphins et des alligators auxquels des puces satellitaires ont été implantés.

Source : OCEARCH

«Blague à Port!» – Épisode 2

Aux Îles de la Madeleine, Joe le pêcheur est un conteur qui mélange humour et décors maritimes, les contes de ce vieux loup de mer sert de toile de fond à toutes sortes de situations cocasses et absurdes.

 
Un énorme merci à l’ensemble des contributeurs de la websérie saison 2.

© bedecomics 2019

Le 13 juillet, une journée pour souligner l’importance historique des phares au Québec

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Afin de souligner la Journée québécoise des phares, le 13 juillet, des activités se sont déroulées sur les lieux de quelques phares pour rappeler l’histoire de ces bâtiments, tout en discutant des travaux de restauration qui ont été effectués au cours des dernières années.

Du phare de La Martre, en passant par celui de Pointe-à-la-Renommée en Haute-Gaspésie jusqu’à celui de Cap-Gaspé, on dénombre 14 phares sur les côtes gaspésiennes, selon les chiffres de Tourisme Gaspésie.

Au Québec, on en recense 43 , dont 8 sur la Côte-Nord notamment.

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Ainsi, depuis 2015, cette journée est l’occasion de célébrer et d’honorer le patrimoine maritime du Québec. Autrefois indispensables aux marins, les phares sont aujourd’hui remplacés par les radars et les GPS sur les bateaux. Par conséquent, les structures sont laissées à l’abandon ou transformées en musée.

« La plupart des phares sont éteints et sont cédés par le gouvernement aux municipalités. Alors, les phares qui ont eu leur moment de gloire sont devenus des gîtes, des auberges et des restaurants, bref destinés au tourisme. » — Une citation de  Jean Cloutier, porte-parole pour la Corporation des gestionnaires de phare du golfe et de l’estuaire du Saint-Laurent

Selon M. Cloutier, cette Journée des phares devrait être un moment de réflexion pour attirer l’attention du gouvernement face à la dégradation de ces monuments qui reçoivent très peu de subventions de la part du fédéral.

L’ éternel oublié de Cap-des-Rosiers

Malgré les nombreuses demandes acheminées à Ottawa, le gouvernement fédéral n’assurer pas la réfection du phare, pourtant le plus haut au pays, mentionne Jean-Marie Fallu, historien et président de Patrimoine Gaspésie qui se porte à la défense du bâtiment.

Selon M. Fallu, on estime à plusieurs millions de dollars les montants nécessaires pour restaurer le bâtiment construit en 1858.

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« On a commencé les démarches auprès du gouvernement il y a quelques années et le projet grimpait à quatre ou cinq millions. Aujourd’hui, les coûts ont pratiquement doublé à cause de l’attente avant de [pouvoir commencer] les travaux demandés. Le phare ne fait que se dégrader année après année. » — Une citation de  Jean-Marie Fallu, historien et président de Patrimoine Gaspésie

Il justifie cette hausse du budget de réfection en raison du revêtement extérieur qui doit être enlevé et remplacé à la suite des infiltrations d’eau. Celles-ci dégradent considérablement le bâtiment, mentionne-t-il.

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Le 13 juillet 1801 : des phares réclamés pour la sécurité

juillet ","text":"On cherchait une date qui n’était pas en hiver pour que les touristes puissent la vivre. On voulait aussi que la date ait une signification historique importante. On est alors tombé sur le 13juillet "}}">On cherchait une date qui n’était pas en hiver pour que les touristes puissent la vivre. On voulait aussi que la date ait une signification historique importante. On est alors tombé sur le 13 juillet, illustre Jean Cloutier

Le 13 juillet 1801, les capitaines de navires rattachés à la marine marchande font parvenir une pétition au gouverneur pour qu’il implante un réseau d’aide à la navigation. Ils ont proposé entre autres l’érection des phares et la mise en place de bouées de sauvetage en mer.

La Trinity House Lighthouse Service, l’ancêtre de la garde côtière actuelle, a écouté les capitaines et a ordonné la construction du phare de l’île Verte, le premier au Québec, achevé en 1809.

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Cette journée dédiée aux phares est aussi une occasion pour le public de découvrir la vie des gardiens qui devaient s’isoler pendant de longues semaines pour s’occuper de ces édifices. C’est aussi l’occasion d’en apprendre davantage sur les nombreux naufrages qui ont eu lieu partout dans le golfe et l’estuaire du Saint-Laurent.

Elle reprend le principe du National lighthouse day, la fête américaine des phares, le 7 août, explique Jean Cloutier.

LA UNE : Le phare du Borgot sur l’Île du Cap aux Meules aux îles de la Madeleine (archives). PHOTO : RADIO-CANADA / LAURIE DUFRESNE

PAR Guillaume Whalen
Avec les informations de Bruno Lelièvre

Matières résiduelles : une subvention pour compenser les surcoûts liés à l’insularité

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Alors que les coûts reliés à la gestion des matières résiduelles explosent dans l’archipel, la Communauté maritime des Îles-de-la-Madeleine recevra l’aide de Québec. Une subvention annuelle d’un million de dollars, disponible pour deux ans, a été annoncée mercredi matin.

C’est une excellente nouvelle et c’est une nouvelle qui était attendue depuis fort longtemps, se réjouit le président de la Communauté maritime des Îles-de-la-Madeleine, Jonathan Lapierre.

Les sommes offertes par le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques permettront de compenser les surcoûts reliés à l’insularité du territoire.

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Si le compost est traité localement, les déchets ainsi que les matières récupérables doivent voyager par bateau jusqu’à Montréal, puis être acheminés à Victoriaville. Le transport maritime des détritus s’ajoute donc au transport routier que doivent généralement payer les administrations municipales.

« On est la seule municipalité qui doit transporter ses matières résiduelles par bateau. Ça amène un coût supplémentaire. » — Une citation de  Jonathan Lapierre, président de la Communauté maritime des Îles-de-la-Madeleine et maire des Îles-de-la-Madeleine

Si les Madelinots ont récemment vu leur impôt foncier bondir en raison de la gestion des matières résiduelles, il n’est pas prévu de diminuer la taxe de service liée aux déchets ni les tarifs en vigueur à l’écocentre.

L’aide financière permettra plutôt de combler le manque à gagner du Centre de gestion des matières résiduelles. Des investissements seront aussi faits afin d’améliorer les bâtiments, les équipements ainsi que les opérations.

Selon Jonathan Lapierre, les coûts supplémentaires en matière de transport ont rendu certains investissements impossibles au fil du temps.

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L’élu précise que l’aide accordée découle notamment d’une visite déterminante du premier ministre François Legault, en avril dernier, durant laquelle les conséquences de l’insularité des Îles-de-la-Madeleine avaient été exposées. Des représentations avaient également été faites auprès des administrations précédentes, ajoute M. Lapierre.

Cette aide est aussi l’un des résultats du décret sur l’insularité adopté à l’Assemblée nationale en 2016. Selon Jonathan Lapierre, il y a toutefois encore beaucoup de travail à faire pour bien faire comprendre la portée et la pertinence du décret.

On ne veut pas avoir un traitement différent des autres ou supérieur aux autres, on veut un traitement en toute équité, martèle-t-il.

Les frais reliés au traitement des matières résiduelles s’élèveront à 4,8 millions de dollars en 2022, un montant qui équivaut à environ 17 % du budget de la Communauté maritime des Îles-de-la-Madeleine.

Deux ans pour trouver des solutions

Jonathan Lapierre précise toutefois que le but n’est pas de transporter pour toujours les matières résiduelles.

Au cours des deux années de financement, des analyses quant aux solutions de rechange pouvant contribuer à disposer des quelque 15 000 tonnes de matières résiduelles produites chaque année dans l’archipel seront réalisées, et ce, avec l’aide de Québec.

M. Lapierre précise par ailleurs que le provincial est ouvert à prolonger sa subvention si aucune nouvelle solution n’est envisageable.

« Si cette recherche-là est probante et s’il y a une solution accessible pour la communauté des Îles, on pourra aller de l’avant. Si, inversement, il n’y a pas de solution qui s’adapte […] à la réalité des Îles, on aura au moins ce filet de sécurité. » — Une citation de  Jonathan Lapierre, président de la Communauté maritime des Îles-de-la-Madeleine et maire des Îles-de-la-Madeleine

Le maire Lapierre précise que des recherches ont été faites au cours de la dernière décennie afin de trouver des avancées technologiques qui pourraient être utilisées en sol madelinot.

Souvent, le défi qu’on a, c’est que ces équipements technologiques sont destinés à des milieux qui génèrent de gros volumes de matières résiduelles, nuance Jonathan Lapierre.

LA UNE : Les frais reliés à la gestion des matières résiduelles s’élèveront à 4,8 millions de dollars en 2022, un montant qui équivaut à environ 17 % du budget de la Communauté maritime des Îles-de-la-Madeleine (archives). PHOTO : RADIO-CANADA
PAR Roxanne Langlois

Vivier de Grande-Entrée : le référendum aura lieu le 28 août

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Le dimanche 28 août aura lieu le référendum qui scellera le sort du projet de construction d’un vivier à homards à Grande-Entrée, aux Îles de la Madeleine.

Au total, 32 personnes ont signé un registre le mois dernier pour s’opposer au projet de l’entreprise Pêcheries S.B.L., ce qui était suffisant pour engendrer un processus référendaire.

L’entreprise souhaite construire un bâtiment de 46 mètres par 18 mètres contenant deux bassins permettant de conserver des homards vivants. Aucune transformation des crustacés ne serait faite sur place.

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Il s’agit d’un projet d’environ deux millions de dollars permettant la création d’une vingtaine d’emplois saisonniers.

L’endroit visé pour la construction se trouve sur le chemin des Fumoirs, dans une zone résidentielle. L’emplacement choisi suscite l’inquiétude de certains citoyens du secteur, qui appréhendent notamment une hausse de la circulation et du bruit, de même que des impacts visuels.

La Municipalité a déposé en mai dernier un deuxième projet de résolution en vue de la construction du bâtiment, sous réserve du respect de certaines recommandations émises par le Comité consultatif d’urbanisme et d’environnement.

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Une pétition de 25 signatures a par ailleurs été déposée lors d’une consultation publique tenue le 12 avril.

Au total, 194 résidents du secteur du chemin des Fumoirs et des environs pourront prendre part au référendum du 28 août. Si la majorité vote contre le projet, la construction du vivier dans le secteur devra être abandonnée.

Avec les informations d’Isabelle Larose

La grippe aviaire atteint les phoques communs de l’Estuaire

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La grippe aviaire de type H5N1 affecte maintenant les phoques communs de l’estuaire du Saint-Laurent.

Selon Stéphane Lair, professeur en santé de la faune à la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal, une douzaine de carcasses ont testé positive la semaine dernière.

L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) a, à ce jour, confirmé deux de ces résultats, a-t-il indiqué. «Nos résultats sont théoriques tant qu’ils ne sont pas officiellement confirmés par l’ACIA, a précisé le Dr Lair. C’est une question réglementaire, parce que c’est un virus. Mais il n’y a aucun doute sur la cause de mortalité de ces animaux-là.»

En fait, selon les données de surveillance du Réseau québécois d’urgence pour les mammifères marins, qui regroupe une quinzaine d’organismes et institutions du Québec, le taux de mortalité des phoques communs de l’Estuaire est de huit fois supérieur à la moyenne historique.

«On parle d’environ une centaine de phoques communs, de carcasses, qui ont été trouvés au cours des derniers mois, a rapporté le professeur de l’UdeM. Quelques animaux encore vivants ont été observés avec des signes neurologiques, des signes nerveux. Mais la plupart sont trouvés morts.»

Stéphane Lair croit que les phoques communs de l’Estuaire ont été contaminés par les Eiders à duvet, avec lesquels ils partagent les mêmes rochers. «On n’est pas certain, mais on pense que c’est un contact direct avec les Eiders parce qu’il y a eu beaucoup de cas dans le Bas-Saint-Lauren chez les Eiders à duvet, et les phoques ne sont pas reconnus pour manger des oiseaux.»

Aucun cas de grippe aviaire n’a toutefois été rapporté chez les phoques des Îles-de-la-Madeleine ni en Gaspésie.

«Ma suspicion, c’est qu’il y a moins de contact entre les Fous de Bassan et les phoques, a souligné M. Lair. Pour l’instant, nous concentrons nos efforts sur l’Estuaire. Ceci étant dit, on surveille la situation, nous avons des bénévoles aux Îles, et si jamais il y avait des mortalités accrues, inhabituelles, on devrait être en mesure de mettre en place un système pour pouvoir récolter des échantillons.»

Hélène Fauteux | Agence QMI

Pêche au homard : la saison 2022 fracasse des records aux îles de la Madeleine

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La saison de pêche au homard qui vient de se terminer dans l’archipel madelinot atteint de nouveaux sommets en ce qui concerne la quantité et la valeur globales des captures.

Jamais la pêche au homard n’a été aussi lucrative dans la zone 22. La valeur cumulative des débarquements atteint 118,2 millions de dollars selon les chiffres compilés mardi par l’Office des pêcheurs de homards des Îles-de-la-Madeleine.

Il s’agit d’une hausse de près de 16 % par rapport au sommet historique de l’an dernier.

La quantité de homards débarquée sur les quais madelinots s’élève à 14,75 millions de livres, pulvérisant ainsi le record établi en 2020 avec une marge de près de 10 % d’augmentation.

C’est du jamais vu, lance le président de l’Office de pêcheurs de homards des Îles-de-la-Madeleine, Rolland Turbide.

Ça a été une année exceptionnelle, enchaîne le président du Regroupement des pêcheurs et pêcheuses des côtes des Îles, Charles Poirier. On a eu du beau temps toute la saison, notre stock est en santé.

« Autant pour la valeur des débarquements que pour les prises, on connaît une année record, on ne peut pas demander mieux! » — Une citation de  Charles Poirier, président du Regroupement des pêcheurs et pêcheuses des côtes des Îles

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Bien que les statistiques finales pour chacun des havres de pêche ne soient pas encore disponibles, les représentants des pêcheurs affirment déjà avec conviction que ce sont les homardiers du nord de l’archipel qui ont connu les hausses des captures les plus marquées.

Les chiffres provisoires fournis par Pêches et Océans Canada font état d’augmentation des débarquements de 85 % à Grosse-Île et de 87 % à Pointe-aux-Loups durant certaines semaines de pêche.

Ça a été beaucoup mieux du côté nord que du côté du sud, mais il y a des années où c’est l’inverse, ça s’équivaut, affirme Rolland Turbide.

Les prises étaient vraiment anormalement élevées par rapport aux autres saisons, rapporte le président de l’Association of inshore fisherman of the Magdalen Islands, David Burke, qui représente de nombreux pêcheurs anglophones de Grosse-Île.

« Certains pêcheurs m’ont dit qu’ils avaient pêché plus de 1000 livres par jour durant toute la saison. Ça ne s’était jamais vu avant. » — Une citation de  David Burke, président de l’Association of inshore fisherman of the Magdalen Islands

Ce dernier n’a pas d’explication précise pour comprendre le phénomène, si ce n’est que la météo clémente et l’absence de tempêtes. Les vents du sud nous ont aidés, croit M. Burke.

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À l’exception de 2021, année durant laquelle les captures ont connu une légère diminution, les quantités de homards ramenées sur les quais madelinots sont en hausse depuis 2016.

Ça montre que la ressource est là et on remet encore à l’eau beaucoup de petits homards et beaucoup de femelles avec des œufs, ça regarde bien pour les prochaines années, mentionne le président de l’Office de pêcheurs de homards des Îles-de-la-Madeleine, Rolland Turbide.

Un plan mixte de mise en marché du homard est en vigueur dans l’archipel madelinot depuis 1991. L’Office des pêcheurs de homard des Îles négocie chaque année une convention de mise en marché avec l’Association québécoise de l’industrie de la pêche qui représente les acheteurs, dans le but, entre autres, de fixer le prix des captures pour les 325 homardiers madelinots.

Des prix à la baisse et des dépenses à la hausse

Bien que la valeur cumulative des débarquements ait atteint un nouveau sommet, le prix moyen pondéré versé aux pêcheurs a diminué de 0,51 $/lb, par rapport à l’an, pour s’établir à 8,02 $/lb.

L’an passé, les pêcheurs avaient obtenu le montant historique de 11,03 $/lb lors de la dernière semaine de pêche, alors que cette année, le prix n’a jamais dépassé 8,91 $/lb durant les neuf semaines de pêche.

Prix moyens pondérés versés aux homardiers madelinots

  • Saison de pêche 2022 : 8,02 $/lb
  • Saison de pêche 2021 : 8,53 $/lb
  • Saison de pêche 2020 : 4,95 $/lb
  • Saison de pêche 2019 : 6,64 $/lb

Source : Office des pêcheurs de homard des Îles

C’est une très bonne saison, mais les prix ont quand même baissé, il faut quand même être réaliste, affirme le président de l’Association des pêcheurs propriétaires des Îles-de-la-Madeleine, Mario Déraspe. Il y a une diminution dans les prix, mais une bonne augmentation dans les prises.

M. Déraspe, qui vient de terminer sa 46e saison de pêche, souligne la hausse significative des dépenses des capitaines propriétaires, dans le contexte d’inflation.

Le prix du diesel a plus que doublé cette année et le coût des appâts a augmenté beaucoup, remarque-t-il.

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Les pêcheurs n’ont pas encore terminé leur budget, mais les quelques milliers de livres de homards supplémentaires pêchés viennent compenser un peu les hausses des dépenses, note Rolland Turbide, en précisant que le salaire des aides-pêcheurs est aussi en augmentation.

Par ailleurs, les homardiers madelinots se réjouissent qu’aucune baleine noire n’ait été détectée dans leur zone de pêche en 2022, contrairement à l’an dernier.

LA UNE :La saison 2022 a battu les records des dernières années avec des débarquements de près de 15 millions de livres de homard valant plus de 118 millions de dollars (archives). PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE

PAR Isabelle Larose

National Geographic : Les 10 plus belles photographies de voyages

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Comme tous les ans, National Geographic récompense les plus belles photographies de l’année. Et comme à chaque fois, nous ne résistons pas à l’envie de vous partager ce beau moment d’évasion et de créativité !

C’est bien connu : le célèbre média National Geographic regroupe les photographes les plus talentueux du monde qui captent des clichés uniques de notre planète comme vous ne l’avez jamais vue. Et chaque année, National Geographic récompense ces artistes qui parcourent les quatre coins du globe pour capturer les photos les plus dépaysantes et les plus envoûtantes. On vous parle bien entendu du National Geographic Travel Photographer of the Year Contest.

Chaque année, cette compétition récompense les plus beaux clichés réalisés dans trois catégories : “Cities” pour ceux qui aiment les clichés urbains, “Nature” pour ceux qui préfèrent la beauté de la vie sauvage et enfin “People” qui s’intéresse, comme vous vous en doutez, à l’individu. Cette année, c’est la photographe japonaise Reiko Takahashi qui a réalisé la plus belle photo de l’année, dans la catégorie “Nature”, et qui a été récompensée du premier prix de 10 000$.

On vous invite à vous rendre sur le site officiel de la compétition pour en savoir plus.

Grand gagnant 2018 / Gagnant – Catégorie “Nature”
Reiko Takahashi – “Mermaid”

Crédits : Reiko Takahashi


2ème Place – Catégorie “Nature”
Hao J. – “Flamingos Take Off”

Crédits : Hao J.


3ème Place – Catégorie “Nature”
Marco Grassi – “Mars”

Crédits : Marco Grassi


Gagnant – Catégorie “Cities”
Hiro Kurashina – “Another Rainy Day in Nagasaki”

Crédits : Hiro Kurashina


2ème Place – Catégorie “Cities”
Enrico Pescantini – “Geometry of the Sun”

Crédits : Enrico Pescantini


3ème Place – Catégorie “Cities”
Gaanesh Prasad – “Reflection”

Crédits : Gaanesh Prasad


Gagnant – Catégorie “People”
Alessandra Meniconzi – “Tea Culture”

Crédits : Alessandra Meniconzi


2ème Place – Catégorie “People”
Tati Itat – “Leida and Laelle”

Crédits : Tati Itat


3ème Place – Catégorie “People”
MD Tanveer Hassan Rohan – “Challenging Journey”

Crédits : MD Tanveer Hassan Rohan

Source : Creapills