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À surveiller aujourd’hui : Annonce de Joël Arseneau sur son avenir

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Le député péquiste des Îles-de-la-Madeleine, Joël Arseneau, tient un point de presse ce matin pour annoncer ses intentions en vue des élections générales à l’automne.

Sa déclaration aura lieu à l’Île du Havre aux Maisons, dans sa circonscription.

M. Arseneau avait obtenu son premier mandat en tant que député aux dernières élections provinciales, en 2018.

Source : Le Devoir

Éphémérides : Décès du Père Frédéric Landry

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28/03/2012 Décès du Père Frédéric Landry, prêtre, écrivain et historien. Il était le fondateur du Musée de la Mer des Îles et l’initiateur du site historique de la Grave.

Figure importante sur l’archipel mais surtout un amoureux des Îles, Frédéric Landry a toujours été passionné par tout ce qui entourait les Îles-de-la-Madeleine. Prêtre, écrivain, historien, le père Landry a publié une douzaine de livres. Il reçut en 1994, le prix Rosaire Vigneau et un doctorat en histoire de l’Université de Moncton en 1998. Il était le fondateur du Musée de la Mer des Îles et l’initiateur du site historique de la Grave.

Bibliographie de Frédéric Landry

Frédéric Landry, « Capitaines des hauts-fonds », Québec : Éd. Garneau, 1973 ; Montréal : Leméac, 1978
Frédéric Landry, « Captains of the shoals » transl. by Katherine Baker, Havre-Aubert : La Boussole, 1993
Frédéric Landry, « Pièges de sable », Montréal : Leméac, 1978 ; Havre-Aubert : La Boussole, 1988
Frédéric Landry, « Laboureurs du golfe », Québec : Éd. Le Marteloire, 1985
Frédéric Landry, « Ancrées au large », Québec : Éd. Le Marteloire, 1985
Frédéric Landry, « Pêcheurs de métier », Havre-Aubert : La Boussole, 1987
Frédéric Landry, « Dernière course : aventures maritimes dans le golfe Saint-Laurent », Havre-Aubert : La Boussole, 1994

La pensée du crabe masqué

«Quand j’étais petit à la maison, le plus dur c’était la fin du mois…surtout les trente derniers jours!»- -COLUCHE

Bedecomics

 

Éphémérides : Le Sea Sheppard est arraisonné

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27/03/1983 Le Sea Sheppard est arraisonné et 21 membres d’équipage sont arrêtés pour avoir intimidé des chasseurs de phoques.

Le bateau du controversé écologiste Paul Watson est arraisonné et son équipage mis en état d’arrestation.

Le NGCC Sir William Alexander et le NGCC John A. Macdonald participent à l’arraisonnement en mer.

Transport aérien régional : proposition de solutions pour stimuler l’achalandage

Les volumes de passagers des transporteurs aériens régionaux sont insuffisants pour stimuler la concurrence. C’est ce que révèle une étude présentée vendredi lors d’une rencontre virtuelle organisée par la Chambre de commerce et de tourisme de Gaspé (CCTG). Des solutions destinées à dynamiser ce secteur ont été proposées.

Un sondage a été réalisé avant la pandémie par des chercheurs de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) auprès de 1500 personnes.

Ce coup de sonde révèle que 60 % des répondants n’ont pas eu envie de voyager en 2017 et en 2018. Les 40 % restants ont quant à eux mentionné avoir acheté un billet auprès d’un transporteur régional au cours de ces deux années.

Comme la demande est faible, l’idée consiste à savoir comment la stimuler et à voir s’il y a d’autres personnes qui peuvent prendre un billet pour le transport régional. Si ce n’est pas le cas, il faut savoir pourquoi ils n’en prennent pas, soulève Mohamed Reda Khomsi, professeur-chercheur au Département d’études urbaines et touristiques de l’Université du Québec à MontréalUQAM.

Selon M. Khomsi, les acteurs du milieu, notamment les municipalités et les gouvernements, doivent établir des incitatifs pour stimuler la demande dans le transport aérien, et ce, sur une plus longue période que la saison estivale, qui s’étend habituellement sur huit semaines.

« Il faut travailler sur le prix parce que c’est un facteur grandement incitatif au voyage. » — Une citation de  Mohamed Reda Khomsi, professeur-chercheur au Département d’études urbaines et touristiques de l’UQAM

Si les prix baissent, ça va automatiquement avoir un impact sur la demande et il y aura plus de personnes qui vont voyager. De plus, il faut qu’un travail soit fait, à la fois par les acteurs du transport aérien et par le gouvernement, pour bonifier certains programmes qui encouragent les gens à utiliser le transport aérien, explique M. Khomsi.

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Cependant, les transporteurs régionaux, qui ont eux aussi un rôle à jouer dans cette redynamisation, disent ne pas avoir beaucoup de marge de manœuvre.

places et il y aura un vol le lundi et le vendredi seulement. Ce n'est pas ce que les gens veulent et [ce dont ils] ont besoin, donc c'est très complexe comme analyse","text":"On pourrait dire qu'on va avoir des billets à moitié prix, mais l'avion aura 300places et il y aura un vol le lundi et le vendredi seulement. Ce n'est pas ce que les gens veulent et [ce dont ils] ont besoin, donc c'est très complexe comme analyse"}}">On pourrait dire qu’on va avoir des billets à moitié prix, mais l’avion aura 300 places et il y aura un vol le lundi et le vendredi seulement. Ce n’est pas ce que les gens veulent et [ce dont ils] ont besoin, donc c’est très complexe comme analyse, avance le vice-président de Pascan Aviation, Yani Gagnon.

M. Gagnon ajoute qu’il faudrait avoir un volume de passagers qui soit constant toute l’année afin de faire baisser les prix des billets.

« Le problème, ce n’est pas les huit semaines de saison estivale en Gaspésie et aux Îles-de-la-Madeleine mais les 44 autres semaines de l’année où il n’y a aucun volume de passagers. » — Une citation de  Yani Gagnon, vice-président de Pascan Aviation

Les compagnies de transport doivent déjà débourser des sommes pour l’entretien des avions, pour le déglaçage des pistes d’atterrissage et pour la surveillance aérienne.

Des ponts avec les compagnies aériennes

La directrice générale de la Chambre de commerce et de tourisme de GaspéCCTG, Marie-Claude Brière, soutient qu’une des solutions pour accroître l’achalandage dans le transport aérien régional consiste à créer des ponts avec les compagnies aériennes existantes.

Canada, mais maintenant, on voit que la dynamique est tout autre avec PALAirlines et PascanAviation, qui démontrent une très grande écoute du milieu et une belle agilité pour améliorer leurs services. C’est très positif","text":"Dans les dernières années, on a perdu un peu de confiance avec l’ancien transporteur qui était AirCanada, mais maintenant, on voit que la dynamique est tout autre avec PALAirlines et PascanAviation, qui démontrent une très grande écoute du milieu et une belle agilité pour améliorer leurs services. C’est très positif"}}">Au cours des dernières années, on a perdu un peu de confiance avec l’ancien transporteur, qui était Air Canada, mais maintenant, on voit que la dynamique est tout autre avec PAL Airlines et Pascan Aviation, qui démontrent une très grande écoute du milieu et une belle agilité pour améliorer leurs services. C’est très positif, affirme-t-elle.

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Mme Brière estime également que les incitatifs proposés par le gouvernement pour accroître l’achalandage, notamment le programme Explore Québec aérien, ne sont pas suffisamment publicisés, ce qui fait en sorte que la population n’est pas au courant de l’existence de ces réductions.

C’est très peu connu, donc peu utilisé. Il y a un exercice de communication à faire pour se rendre compte que si on utilise plus l’avion, à la longue, ça va être payant pour tout le monde, conclut-elle.

Le nouveau plan du ministre des Transports du Québec, qui devrait être annoncé sous peu, est par ailleurs grandement attendu par les intervenants du milieu aérien régional.

Avec les informations de Bruno Lelièvre

LA UNE : Une étude menée par des chercheurs de l’Université du Québec à Montréal révèle qu’il n’y a pas assez de volume pour stimuler la concurrence dans le transport aérien régional (archives). PHOTO : RADIO-CANADA / MARGUERITE MORIN

PAR Alice Proulx
Avec les informations de Bruno Lelièvre

Les pannes de courant majeures aux Îles-de-la-Madeleine désormais révolues

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Les pannes de courant qui touchaient le secteur de Havre-aux-Maisons, aux Îles-de-la-Madeleine, sont officiellement terminées. Près de 500 foyers ont été privés d’électricité samedi.

Les équipes d’Hydro-Québec ont été rapidement dépêchées sur place à la suite d’une première panne survenue samedi en matinée. Elles ont procédé à la vérification des équipements, mais aucun bris n’a été constaté par les patrouilleurs.

Selon la conseillère aux relations avec le milieu pour Hydro-Québec Karine Lacasse, les Madelinots ont probablement assisté au déclenchement d’une mesure de sécurité. Ce serait causé par du ballottage, c’est-à-dire que les fils se touchent à cause du vent et le système de sécurité se déclenche sur la ligne.

Les habitants de l’archipel ont pu être réalimentés en électricité vers14 h 30.

Karine Lacasse assure que les équipes d’Hydro-Québec continuent d’être attentives à l’évolution des conditions météorologiques. En effet, elles appréhendent que la pluie verglaçante n’endommage les installations électriques de l’archipel.

La Société d’État a déployé une dizaine de personnes aux Îles-de-la-Madeleine pour réparer efficacement les potentiels bris d’équipement. équipes qui sont aux Îles de la Madeleine habituellement, on a envoyé deuxéquipes de monteurs supplémentaires et une équipe de mécaniciens","text":"En plus des troiséquipes qui sont aux Îles de la Madeleine habituellement, on a envoyé deuxéquipes de monteurs supplémentaires et une équipe de mécaniciens"}}">En plus des trois équipes qui sont aux Îles-de-la-Madeleine habituellement, on a envoyé deux équipes de monteurs supplémentaires et une équipe de mécaniciens, précise la représentante d’Hydro-Québec.

De plus, l’inventaire a été vérifié au cas où il faudrait procéder au remplacement d’un équipement, comme un poteau.

Un avertissement de pluie verglaçante est en vigueur samedi aux Îles-de-la-Madeleine. Les accumulations de 5 à 10 centimètres de neige devaient se changer en pluie verglaçante au cours de l’après-midi. Les températures autour de zéro degré devraient quant à elle faire perdurer au cours de la nuit.

D’autres bris mineurs dans la péninsule

Les équipes d’Hydro-Québec travaillent toujours à rétablir une panne de courant sur le chemin de la Plage, à Chandler. Elle touche une vingtaine de foyers. Un poteau électrique défaillant à Grande-Rivière, en voie d’être remplacé, serait en cause. Selon Hydro-Québec, le retour de l’électricité est prévu vers 17 h.

Des pannes signalées vers 22 h vendredi à Gaspé ont été rétablies samedi. C’est également le cas de celle qui a touché une dizaine de foyers matanais du chemin de la Grève, samedi en avant-midi.

La société d’État recommande à ses clients de consulter la carte d’info-pannes disponible sur son site Web afin de connaître les détails des opérations en temps réel.

LA UNE : Un employé d’Hydro-Québec tente de rétablir le courant lors d’une panne d’électricité (archives). PHOTO : RADIO-CANADA / FRANCIS FERLAND

Dessins impressionnants sur le sable

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L’artiste Jim Denevan est spécialiste du dessin grandeur-nature sur le sable. Il décore les plages avec des oeuvres monumentales qui prennent tout leur sens une fois prises en photo.

On se rend compte de leur taille. Muni de râteaux, balais et autres outils, il imagine des oeuvres géométriques et éphémères et laisse le soin à la mer de les effacer.

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Source : www.jimdenevan.com

Zachary Richard, passionné de création depuis 50 ans

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Un demi-siècle et au-delà d’une vingtaine d’albums plus tard, Zachary Richard qui a toujours autant de plaisir à faire ce métier célèbre son héritage maternel avec son nouvel opus Danser le ciel. Une œuvre qui revisite en mode symphonique des pièces phares de son vaste répertoire en y insufflant la grâce d’un orchestre de chambre.

«J’ai compris à un moment donné que le succès artistique n’était pas attaché aux chiffres de vente. Le succès c’est la satisfaction qui arrive en sachant qu’on fait un bon travail et qu’on respecte non simplement l’art, mais qu’on a du respect pour les gens qui nous entourent», a confié en entrevue le célèbre chanteur et poète louisianais.

S’il admet que 50 ans de carrière est un chiffre qui fait un peu peur, il se considère privilégié d’exercer ce métier depuis autant d’années et d’avoir un public qui le soutient.

«J’ai autant de plaisir à faire mon métier maintenant qu’au début, avec peut-être un peu plus de sagesse, mais je suis très chanceux de pouvoir exercer ce métier encore 50 ans plus tard avec des musiciens que j’ai connus qui ont été non simplement des gens de grands talents, mais aussi des amis, des gens très sympathiques parce que dans ce métier, on n’a pas de temps pour des trous du cul.»

La carrière d’auteur-compositeur-interprète est faite de soubresauts, un peu comme des montagnes russes, note-t-il. À ses débuts lorsqu’il a connu ses premiers succès, il confie qu’il était plutôt insouciant et arrogant.

«Mes premiers succès à 25 ans, ça c’est un piège parce qu’on n’est pas forcément capable de gérer le succès quand on est jeune. Dix ans plus tard, j’étais un «nobody» et je retournais en Louisiane et je recommençais ma vie en chantant en anglais. Ce n’est pas avant le Congrès mondial acadien en 1994 que je suis revenu à la langue française.»

Or il estime que la vie l’a gâté et que s’il a réussi à passer à travers les hauts et les bas du métier, c’est un peu grâce à l’héritage de ses parents.
«Ma mère c’est elle qui a inventé la devise ‘’ça va bien aller’’. Quand j’étais au fond, elle me disait il va se passer quelque chose de bien et mon père m’a donné cette force de discipline et de la satisfaction qui vient avec le travail bien accompli.»

Amener les chansons ailleurs

Danser le ciel, pièce-titre de son nouvel album, rend hommage à sa mère, Marie-Pauline Boudreaux, décédée à l’âge de 99 ans en janvier 2021. Cette chanson lui est venue naturellement après le tourbillon des funérailles et de la succession. Ce n’est pas une chanson triste, au contraire, elle célèbre la vie de cette femme qui lui a donné tant d’amour et qu’il a accompagnée dans son dernier voyage. Cette chanson lui a aussi permis de commencer à faire le deuil de sa mère.

L’album rassemble 12 pièces, dont deux inédites et dix réinterprétations de quelques-uns de ses succès, dont les incontournables Cap Enragé, La ballade de Jean Batailleur, Au bord du Lac Bijou, Pagayez et Sunset on Louisianne.

Le projet a commencé à émerger lorsqu’il a chanté Au bord du Lac Bijou avec la Symphonie Acadiana à Lafayette, il y a cinq ans. Par la suite, il a exploré différentes possibilités afin de créer un album orchestral. C’est ainsi qu’il a collaboré avec des amis musiciens, Nicolas Petrowski (réalisation) et son frère Boris Petrowski (arrangements) au studio Mixart. Les chansons ont été en quelque sorte réinventées dans de nouveaux arrangements avec un orchestre de chambre d’une vingtaine de musiciens, principalement des cordes. La création et la production ont pris environ quatre mois, à raison de quelques semaines pour chaque pièce.

«Je suis un assez grand amateur de musique classique notamment du début du 20e siècle, donc Debussy, Satie, Ravel, Stravinski, toutes ces sonorités assez riches et complexes donc je voulais quand même un peu goûter à ça», a expliqué l’artiste.

Certaines versions surprennent, comme celle de La ballade de Jean Batailleur. Zachary Richard explique que l’objectif n’était pas tant de surprendre, mais de traiter les chansons d’une nouvelle façon, dans des ambiances classiques et élégantes. Ce sont les mêmes mélodies, les mêmes textes, mais pas nécessairement les mêmes chansons. Il les amène ailleurs.

«Ce qu’on voulait c’était d’oser et de s’aventurer. Évidemment les mélodies restent les mêmes, et comme toutes les chansons, il y a un gars qui joue une guitare acoustique ou un piano. C’était quand même l’image d’un chanteur folk que je suis, mais entouré d’un orchestre de chambre et puisque ça surprend, ça me plaît parce que si c’était juste pour faire les chansons de la même façon, ça aurait été vraiment sans intérêt.»

Pour certaines pièces telles que L’arbre est dans ses feuilles, il sort de l’univers classique. Il a intégré des cuivres, à l’image des fanfares de rue de la Nouvelle-Orléans. Il présente Travailler c’est trop dur dans une ambiance décontractée «comme en Louisiane avec une bière froide, assis sur la galerie sans prétention qui fait ainsi un peu le contrepoids avec la sophistication et la complexité des arrangements avec les orchestres.»

Parmi les inédites, on retrouve un magnifique hymne à sa terre natale, My Louisianne, une chanson écrite par un ami maître charpentier. L’album Danser le ciel sort ce vendredi. L’auteur-compositeur-interprète entreprend une tournée qui l’amènera en Acadie au début du mois d’août. Il donnera des concerts notamment à Grand-Pré, à Bouctouche, à Caraquet, à Dieppe et à Edmundston.

Par Sylvie Mousseau

La pêche au crabe des neiges est lancée!

La pêche au crabe des neiges est maintenant ouverte dans la zone 17. Le quota pour cette zone a été établi à 1215 tonnes de crabes cette année. Il s’agit de deux tonnes de plus que l’an dernier, où le quota avait été fixé à 1213 tonnes.

La zone 17 s’étend de Tadoussac à Pointe-des-Monts sur la rive nord du fleuve et de Rivière-du-Loup à Rivière-à-Claude sur la rive sud.

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Le quota de crabe des neiges était en baisse depuis 2019 dans ce secteur.

La saison doit s’étendre sur 13 semaines ou jusqu’à ce que le quota soit atteint.

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Selon le directeur général de l’Association québécoise de l’industrie de la pêche (AQIP), Jean-Paul Gagné, les prix de départ offerts aux pêcheurs devraient avoisiner les 7,50 $ cette année.

Les quotas sont plus élevés cette année. Il y a une augmentation de 15% dans la zone16. Ce sont de bonnes augmentations dans l'ensemble pour le crabe des neiges de l'est du Canada","text":"Ça a été convenu par l'ensemble des industriels de tout le Québec. [...]Les quotas sont plus élevés cette année. Il y a une augmentation de 15% dans la zone16. Ce sont de bonnes augmentations dans l'ensemble pour le crabe des neiges de l'est du Canada"}}">Ça a été convenu par l’ensemble des industriels de tout le Québec. […] Les quotas sont plus élevés cette année. Il y a une augmentation de 15 % dans la zone 16. Ce sont de bonnes augmentations dans l’ensemble pour le crabe des neiges de l’est du Canada, soutient-il.

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Pour ce qui est du prix que les consommateurs devront débourser pour se procurer des sections de crabe en poissonnerie, ce dernier n’a pas encore été déterminé puisqu’il faudra attendre les premiers débarquements et le prix fixé à l’usine.

L’an dernier, les différentes poissonneries à Rimouski affichaient un prix de 11,95 $/livre pour le crabe des neiges vivant. Pour sa part, le crabe des neiges cuit était affiché à 24,95 $/livre.

LA UNE : Les crabiers sont partis tôt vendredi matin à partir du quai de Rimouski. PHOTO : RADIO-CANADA / SHANELLE GUÉRIN

PAR Marie-Christine Rioux

Les exportations de patates de l’Î.-P.-É. reprendront « bientôt » vers les États-Unis

Les agriculteurs de l’Île-du-Prince-Édouard pourront « bientôt » recommencer à exporter leurs pommes de terre de table aux États-Unis, plusieurs mois après que le Canada eut suspendu les exportations en raison de la découverte de cas de galle verruqueuse dans des champs.

Le département américain de l’Agriculture a publié jeudi un communiqué de presse indiquant que les deux pays sont parvenus à un accord. Aucune date n’est toutefois avancée pour la reprise des exportations.

L’Agence canadienne d’inspection des aliments lèvera donc son interdiction d’exporter des pommes de terre de l’Île-du-Prince-Édouard. Une interdiction demeure toutefois en vigueur pour les pommes de terre de semence ou de transformation.

Le département américain de l’Agriculture indique que les exportations de pommes de terre de table peuvent reprendre sous certaines conditions, notamment que les pommes de terre expédiées aux États-Unis proviennent uniquement de champs qui n’ont pas eu de cas de galle verruqueuse (un champignon qui défigure les pommes de terre et réduit leur rendement, mais n’est pas dangereux pour la santé).

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La découverte de cas de galle verruqueuse dans deux champs de l’île avait mené, en novembre, à l’arrêt en des exportations de pommes de terre fraîches, celles qui servent à la consommation directe et à la transformation.

L’Agence canadienne d’inspection des aliments a interrompu les expéditions de pommes de terre vers les États-Unis, car elle craignait que les États-Unis le fassent si le Canada n’agissait pas. Le gouvernement canadien craignait qu’une action américaine soit plus difficile à renverser.

Une décision très attendue

Le premier ministre de l’Île-du-Prince-Édouard, Dennis King, a annoncé ce qu’il qualifie de bonne nouvelle très attendue à l’Assemblée législative jeudi.

Il a toutefois dit que certains des protocoles auxquels seront soumises les pommes de terre de l’île sont un peu préoccupants.

Le chef de l’opposition, Peter Bevan-Baker, s’est également réjoui de cette nouvelle, en précisant toutefois que le diable sera dans les détails de l’entente.

Les exportations vers Porto Rico ont repris au début du mois de février.

L’industrie en bref

L’industrie de la pomme de terre de l’Île-du-Prince-Édouard génère environ 1,3 milliard de dollars par année.

Chaque année, la province exporte pour plus de 125 millions de dollars de pommes de terre aux États-Unis.

Environ 9 millions d’Américains consomment des pommes de terre prince-édouardiennes chaque année.

LA UNE : Les pommes de terre de l’Île-du-Prince-Édouard peuvent reprendre la route des États-Unis (archives).PHOTO : CBC/KIRK PENNELL

PAR Catherine Allard avec des informations de La Presse canadienne et de CBC

 

La stratégie sur le transport aérien régional toujours dans les limbes

Le dépôt du budget Girard donne peu d’indices sur la stratégie du transport aérien régional que doit présenter sous peu le ministre des Transports, François Bonnardel.

En début de semaine, le ministre a ressorti un rapport qui date de mars 2021. Ce rapport était remis au ministre, au moment même où il était encore à parler d’un dépôt prochain de sa stratégie. Elle est toujours attendue.

Peu de choses ont transpiré de la rencontre du ministre des Transports, lundi, avec des élus régionaux où ce document a été discuté.

Le rapport d’expert de 37 pages propose une alliance entre trois entreprises : Pascan, Air Creebec et Air Inuit. L’aéroport Jean Lesage de Québec deviendrait la plaque tournante du projet.

Impossible donc pour l’instant de savoir si le ministre s’appuiera sur les recommandations pour présenter ces orientations. Seul le député des Îles-de-la-Madeleine et chef du troisième groupe d’opposition à l’Assemblée nationale s’est prononcé.

Joël Arseneau rappelle que ce rapport, que le ministre ressort six mois avant les élections et que le gouvernement avait mis en veilleuse, n’a pas beaucoup d’intérêt à ses yeux. De nouveaux transporteurs, des idées novatrices, de nouveaux modes de liaison, certaines propositions qui tournent autour des aéroports, des appels d’offres, tout ça a été mis de côté.

Il n’y voit pas la réforme espérée. Ça tourne, dit-il, autour du statu quo avec les transporteurs régionaux et une campagne marketing.

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Le député du Parti québécois croit toujours que la solution passe par une nouvelle offre pour stimuler la concurrence. Ça aurait, dit-il, un effet positif sur les tarifs, la fréquence des vols et le nombre de passagers.

Un peu d’optimisme

De son côté, le président de la Régie intermunicipale de l’aéroport régional, Bruno Paradis, demeure optimiste, même s’il avoue ne pas avoir d’indices sur le plan projeté par le ministre Bonnardel.

Dans son budget, déposé cette semaine, le gouvernement prévoit investir 255 millions de dollars au cours des cinq prochaines années pour rendre les voyages par avion plus accessibles en région.

Selon M. Paradis, cette annonce confirme la volonté gouvernementale d’agir dans ce dossier régional prioritaire. Il estime que c’est aussi très prometteur pour les installations aéroportuaires de Mont-Joli. J’ai l’impression que le gouvernement a bien entendu nos besoins qui étaient d’obtenir un service pérenne, abordable.

Il ajoute que les fonds pour le transport aérien, combinés aux 250 millions de dollars pour la relance touristique, laissent entrevoir un avenir lumineux pour l’économie de l’Est-du-Québec.

Bruno Paradis s’attend à ce que le ministre Bonnardel présente le fin détail dans les prochaines semaines.

LA UNE : Le dépôt du budget Girard donne peu d’indices sur la stratégie du transport aérien régional que doit présenter sous peu le ministre des Transports, François Bonnardel (archives). PHOTO : SITE OFFICIEL

PAR Joane Bérubé  avec les informations de Bruno Lelièvre

Laura BOURQUE (1928-2022)

La MAISON FUNÉRAIRE LEBLANC vous informe du décès, le 21 mars 2022, de madame Laura Bourque. Elle était âgée de 93 ans et résidente de Cap-aux-Meules, aux Îles-de-la-Madeleine.

Elle était l’épouse de feu monsieur Laurie Delaney et la mère de Lawrence, Johanne, Carole et Micheline. Elle avait trois petits-enfants et deux arrière-petits-enfants. Elle laisse aussi dans le deuil un frère, quatre soeurs, ainsi que des beaux-frères, belles-soeurs, neveux, nièces, parents et amis.

Une rencontre aura lieu ultérieurement dans l’intimité de la famille.

À noter que les rituels funéraires se tiendront dans le respect des consignes et des règles sanitaires en vigueur : port du masque, lavage des mains et distanciation physique.

Toutes marques de sympathie peuvent être témoignées à la famille par voie électronique.


Les dons reçus seront versés à la Fondation Santé de l’Archipel.