Accueil Blog Page 785

Au Royaume-Uni, un homme a pêché un homard bleu

0

Au Royaume-Uni, un pêcheur a remonté un homard bleu dans ses filets. Il s’agit d’un spécimen très rare puisque seul un homard sur deux millions serait de cette couleur.

Tom Lambourn est un pêcheur résidant à Newlyn, une ville portuaire située dans les Cornouailles, au Royaume-Uni.

Plus tôt ce mois-ci, le jeune homme de 25 ans a pêché un drôle d’animal : un homard bleu. Suite à cette découverte extraordinaire, Tom Lambourn s’est empressé de photographier le crustacé avant de le relâcher dans la mer.

« Ce n’est que ma deuxième saison de pêche, donc je pense que j’ai eu beaucoup de chance. En raison de sa petite taille, j’ai préféré le remettre à l’eau. S’il avait été plus gros, je l’aurais amené à l’écloserie nationale », a indiqué le jeune pêcheur au Daily Mail.

2

1

Screen Shot 2021-04-23 at 10.28.36 AM

Source : Daily Mail
Crédit Photo : Tom Lambourn / BNPS


Sur le même sujet :  

Jean-Marie LEBLANC (1960-2021)

La MAISON FUNÉRAIRE LEBLANC vous informe du décès le 20 avril 2021 de monsieur Jean-Marie Leblanc. Il était âgé de 60 ans et originaire de La Martinique, aux Iles-de-la-Madeleine.

Il était l’époux de madame Germaine Harvie, le père de Deeve (Josiane) et Karine. Il avait deux petites-filles Lauralie et Élodie. Il était le frère de Michel (Solange), Diane (Benoit), Donald (Céline), Micheline (Mauril), Jacqueline, Marc (Lucie), Serge (Josée) et Luc (Sylvie), ainsi que de Germain et Steeve, décédés. Il laisse aussi dans le deuil ses beaux-frères, belles-soeurs, neveux, nièces, parents et amis.

La famille vous accueillera au salon funéraire de Cap-aux-Meules lundi le 26 avril 2021 à compter de 10h00. Suivront les funérailles à l’église Saint-Pierre de La Vernière à 15h00 (50 personnes maximum) et l’inhumation au cimetière de l’endroit.

À noter que les rituels funéraires se tiendront dans le respect des consignes et des règles sanitaires en vigueur : port du masque, lavage des mains et distanciation physique.

Toutes marques de sympathie peuvent aussi être témoignées à la famille par voie électronique.


Les dons reçus seront versés à la Fondation Santé de l’Archipel pour le Fonds Francine-Daigle.

Qualité de l’air : beaucoup d’écoles de la Gaspésie et des Îles n’atteignent pas la cible

0

Alors que 48 % des classes québécoises n’atteignent pas la cible ministérielle en matière de qualité de l’air, ce taux s’élève à 58 % au Centre de services scolaire (CSS) des Îles et à 39 % au CSS René-Lévesque.

Le CSScentre de services scolaire René-Lévesque a échantillonné 200 classes dans 30 bâtiments. Comme partout au Québec, les taux de dioxyde de carbone ont été mesurés à trois reprises durant une période de cours, soit avant le début du cours, au milieu du cours et vingt minutes après l’ouverture des fenêtres ou de la porte.

Le tiers des locaux analysés ont obtenu des résultats compris en 1000 et 1500 parties par million (ppm) de C02, un taux jugé acceptable, mais supérieur à la valeur cible de 1000 ppm du ministère de l’Éducation.

De plus, 6 % des locaux testés ont dépassé le seuil acceptable de 1500 ppm, un résultat pour lequel le Ministère exige la mise en place de mesures correctives à l’intérieur d’un mois.

Les écoles ayant présenté des résultats supérieurs à 1500 ppm dans certains locaux sont les suivantes : Antoine-Bernard de Carleton-sur-Mer (4 locaux), Bon-Pasteur de Grande-Rivière (3 locaux), Bon-Pasteur de Sainte-Thérèse-de-Gaspé (1 local), Sacré-Cœur de Newport (1 local), Saint-Joseph de Chandler(1 local) et l’école du Plateau de Saint-François-d’Assise (1 local).

Capture d’écran, le 2021-04-23 à 08.44.00
La concentration de dioxyde de carbone dépassait le seuil acceptable dans un local de l’école Bon-Pasteur de Sainte-Thérèse-de-Gaspé (archives).PHOTO : RADIO-CANADA / BRUNO LELIÈVRE

 Dans ces locaux, le centre de services scolaire René-Lévesque a apporté des correctifs. L’organisation scolaire a effectué de nouveaux tests depuis et assure que les taux de CO2 ont été abaissés sous le seuil optimal de 1000 ppm.

À l’école Antoine-Bernard, c’est ventilé mécaniquement et on s’est aperçu qu’il y avait des sorties de ventilation extérieures qui étaient obstruées par la neige, explique le directeur général du CSS René-Lévesque, Louis Bujold. On a fait les ajustements pour s’assurer que ça ne se reproduise plus.

Dans le cas des autres locaux, aucun système de ventilation mécanique n’est en place. Les mesures de suivi ont consisté à rappeler les bonnes pratiques d’ouverture des fenêtres aux enseignants et à s’assurer de leur application.

De façon générale, le centre de services scolaire René-Lévesque estime que les résultats obtenus sont très satisfaisants , considérant que 95 % des classes analysées respectent le niveau d’acceptabilité fixé par le ministère de l’Éducation (moins de 1500 ppm de C02).

On est satisfait des résultats parce qu’on a d’anciennes écoles non ventilées, ce qui fait en sorte qu’on aurait pu s’attendre à des taux élevés, mais on voit que les membres du personnel appliquent les mesures de ventilation, mentionne Louis Bujold.

«Idéalement, on aimerait que nos écoles soient en bas de 1000 ppm, mais c’est difficile avec une majorité de nos écoles primaires qui sont non ventilées.» – Une citation de :Louis Bujold, directeur général du Centre de services scolaire

58 % locaux testés aux Îles dépassent la cible

Du côté du Centre de services scolaire des Îles, 58 % des 38 locaux échantillonnés ne respectent pas la valeur cible de concentration de dioxyde de carbone.

Au total, 22 classes ont obtenu des résultats compris en 1000 et 1500 parties par million (ppm) de C02.

Ce sont 18 % des locaux testés qui ont dépassé le seuil acceptable de 1500 ppm. Ces salles de classe se trouvent à l’école Centrale (2 locaux), Stella-Maris (1 local), St-Pierre (1 local), de même qu’à la Polyvalente des Îles (4 locaux).

Capture d’écran, le 2021-04-23 à 08.43.50
Des tests de qualité de l’air ont été effectués dans 38 locaux de 8 établissements du Centre de services scolaire des Îles (archives). PHOTO : RADIO-CANADA

Le directeur du service des ressources matérielles du Centre de services scolaire des Îles, Jean-Michel Cyr, explique que le respect des consignes d’ouverture des fenêtres est au cœur du problème, puisque la majorité des écoles madeliniennes ne disposent pas de ventilation mécanique.

Le portrait qu’on voit dans nos chiffres c’est qu’on est capable de pouvoir atteindre les seuils lorsqu’on effectue une ventilation adéquate, souligne M. Cyr. Toutefois, ça démontre aussi qu’on doit continuer à communiquer l’information pour s’assurer que les bonnes pratiques soient appliquées.

Le centre de services scolaire des Îles mène actuellement des démarches auprès du Ministère pour obtenir une vingtaine d’échangeurs d’air pour améliorer la situation.

«On est à regarder les solutions mécaniques qui pourraient être combinées à de bonnes pratiques de ventilation pour atteindre les cibles en tout temps.» – Une citation de :Jean-Michel Cyr, directeur du service des ressources matérielles du Centre de services scolaire des Îles

Capture d’écran, le 2021-04-23 à 08.43.37
La santé publique et le ministère de l’Éducation recommandent d’ouvrir les fenêtres avant et après les cours, mais pas pendant la présence des élèves (archives). PHOTO : RADIO-CANADA

Le Centre de services scolaires des Îles songe aussi à acquérir des équipements qui permettraient des mesures en continu de la concentration de dioxyde de carbone dans l’air.

Le plus tôt possible, on aimerait avoir des mesures continues, surtout dans les locaux les plus problématiques, pour voir comment ça varie dans le temps et avoir le plus d’informations possible sur les ajustements à faire sur les comportements humains ou les ajouts mécaniques, affirme Jean-Michel Cyr.

Note de la rédactionLes données que le centre de services scolaire des Îles a fournies directement à Radio-Canada diffèrent de celles compilées par le ministère de l’Éducation. Le centre de services scolaire des Îles explique que de premiers tests avaient été effectués en décembre, à l’aide d’un appareil de mesure non calibré, pour finalement être refaits en mars. Le ministère a tout de même conservé les premières données, alors que l’organisation scolaire les a évacuées de son rapport final.

Et dans les autres centres de services scolaires?

Au moment de publier ces lignes, Radio-Canada n’avait pu obtenir les résultats complets et détaillés des tests de qualité de l’air menés dans les écoles des centres de services scolaires Monts-et-Marées, Chic-Chocs et Eastern Shores.

Le ministère de l’Éducation a toutefois publié un rapport sur la qualité de l’air intérieurcomprenant des données compilées pour chacun des centres de services scolaires. Ce rapport n’expose toutefois pas les données pour chacun des locaux échantillonnés.

Selon ces données ministérielles, le centre de services scolaire des Monts-et-Marées compte 25 % des 114 locaux testés avec un résultat excédant la cible de 1000 ppm de CO2, lors de la 2e mesure prise au milieu du cours.

Du côté du centre de services scolaire des Chic-Chocs, ce chiffre s’élève à 33 % pour 109 classes échantillonnées alors qu’il est de 31 % pour l’organisation scolaire anglophone Eastern Shores où 65 locaux ont fait l’objet d’un test de qualité de l’air.

LA UNE : Quatre locaux échantillonnés à l’école secondaire Antoine-Bernard de Carleton-sur-Mer démontraient des concentrations de CO2 supérieures au seuil jugé acceptable (archives). PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE

Yoanis Menge est l’artiste de l’année aux Îles-de-la-Madeleine

Le Conseil des arts et des lettres du Québec est heureux de décerner le Prix du CALQ – Artiste de l’année à Yoanis Menge. Ce prix est assorti d’un montant de 10 000 $.

« Photographe authentique et audacieux, Yoanis Menge se démarque par une approche documentaire intime, qui nous plonge dans des réalités aussi singulières que déconcertantes. Ses expositions récentes démontrent toute sa rigueur ainsi que sa volonté profonde de nourrir une réflexion sur les réalités des communautés inuites », ont souligné les membres du jury du Conseil.

 

Biographie de Yoanis Menge

Yoanis Menge fait partie d’une jeune génération de photographes issue du documentaire social, dont la posture d’auteur s’oppose radicalement à celle du photojournalisme. Il se réclame, à juste titre, de la tradition québécoise du cinéma direct et de la sensibilité d’un Pierre Perreault ou d’un Michel Brault. Yoanis Menge cherche la proximité des individus en participant à leurs actions.

Ses séries d’images abordent différents aspects des paysages géographiques et sociaux des lieux qu’il visite ou qu’il habite. Elles traitent de problématiques locales qui touchent des communautés isolées aux réalités atypiques. Yoanis Menge s’intéresse avant tout au sujet. Il est intimement lié, voire engagé auprès de ce dernier, cherchant à cultiver une proximité de longue durée pour les enjeux sociaux qui le préoccupent.

Les séries photographiques Aqiaruk et Hakapik illustrent les activités relatives à la chasse aux phoques des régions côtières du Nord canadien. Des photographies en noir et blanc, aux cadrages serrés et hautement contrastés, nous propulsent dans la réalité de ses communautés de chasseurs. Infiltré dans leur quotidien, Menge réussit à nous transmettre des images fortes et sensibles, empreintes de véracité.

Yoanis Menge étudie au Cégep de Matane en photographie. De 2006 à 2010, il poursuit sa formation chez Magnum Photos à Paris comme assistant auprès des photographes Josef Koudelka et Bruno Barbey. Il est récipiendaire de plusieurs prix et bourses. Présentement, il travaille sur un projet de recherche et création à Pond Inlet au Nunavut, intitulé Mobilizing Inuit Cultural Heritage et soutenu par l’Université York à Toronto. En 2016, il publie son premier livre : Hakapik. Son travail est présenté au Canada et à l’étranger et fait partie de plusieurs collections privées et publiques, notamment celles du Musée Pointe-à-Callière et d’Arrimage, aux Îles-de-la-Madeleine.

Une capsule vidéo dressant le portrait de l’artiste lauréat sera disponible prochainement sur le site de La Fabrique culturelle de Télé-Québec.


Le Conseil des arts et des lettres du Québec

Le Conseil des arts et des lettres du Québec investit dans l’imaginaire et célèbre les succès de celles et ceux qui créent des œuvres marquantes, qui forgent notre identité culturelle et la font rayonner. Dans une perspective de développement artistique équitable et durable, le Conseil soutient dans toutes les régions du Québec la création, l’expérimentation et la production dans les domaines des arts et des lettres et en favorise la diffusion au Québec, au Canada et à l’étranger.

En décernant ce prix, le Conseil poursuit son objectif de reconnaissance publique en démontrant son appui aux créatrices et aux créateurs qui se distinguent par l’excellence de leurs réalisations et par leur contribution exceptionnelle à la vitalité de la culture québécoise.

Arrimage, Corporation culturelle des Îles-de-la-Madeleine

Créée en 1990, Arrimage, Corporation culturelle des Îles-de-la-Madeleine permet non seulement de dynamiser la vie culturelle et d’apporter du soutien aux artistes et aux organismes culturels du territoire, mais concourt également à affirmer la contribution importante du secteur des arts et de la culture au développement socio-économique de l’archipel. Sa mission est de veiller à l’épanouissement et au rayonnement des arts et de la culture des Îles.

La Fabrique culturelle

La Fabrique culturelle est la plateforme culturelle numérique de Télé-Québec. Elle est alimentée par les dix bureaux régionaux de Télé-Québec ainsi que par une centaine de partenaires du milieu culturel et les membres de la communauté. Elle a pour mandat de faire rayonner les arts et la culture en valorisant l’identité culturelle québécoise sur l’ensemble du territoire, principalement à travers la créativité de ses artistes et artisans. La Fabrique culturelle est sur Facebook, Twitter, Instagram.

Source :  arrimage-im.qc.ca
LA UNE : Yoanis Menge est l’artiste de l’année aux Îles-de-la-Madeleine 
PHOTO : Conseil des arts et des lettres

Les photos étonnantes du concours du photographe sous-marin de l’année 2020

0

Le concours du photographe sous-marin de l’année, est un festival annuel. Et les gagnants de l’édition 2020 ont été annoncés. C’est le photographe sous-marin et animalier français Greg Lecoeur, qui a remporté le titre. Le cliché qui le mène à la première place du podium est « Frozen Mobile Home », où l’on peut voir des phoques crabiers nager autour d’un iceberg et qui a été pris en Antarctique.

5500 photographies ont été soumises, provenant de 70 pays du monde entier et réparties dans différentes catégories telles que : Macro, Conservation marine, Grand angle, Comportement, Noir et blanc etc.

UPY2-1

UPY3-1

UPY5-1

UPY4-1

UPY6

Six autres photographes ont été récompensés : Anita Kainrath, d’Autriche, dans la catégorie « Photographe sous-marin prometteur », mais aussi Nicholas More, du Royaume-Uni, dans la catégorie Photographe sous-marin anglais ». On peut également trouver Pasquale Vassallo, d’Italie, dans la catégorie « Conservation marine ». Nur Tucker, du Royaume-Uni, a été récompensée dans la catégorie du « Photographe sous-marin britannique le plus prometteur de l’année ». Pietro Formis, un autre photographe italien, a lui obtenu un prix dans la catégorie « Livre de photographie sous-marine de l’année ».

LA UNE : Underwater Photographer of the Year 2020 – Greg Lecoeur
Source : FUBIZ

 

Sylvain Rivière à la défense de son héritage culturel

0

La tradition orale nourrit l’œuvre de l’auteur gaspésien Sylvain Rivière qui s’est toujours tenu loin des modes littéraires. Si à ses débuts, dans les années 1980, certains éditeurs le regardaient de haut, aujourd’hui, on accueille avec enthousiasme son écriture imaginative et ses récits ancrés dans son héritage maritime. Avec ses contes, il réinvente le réel.

«Quand j’ai commencé en 1981, mon premier livre, je passais pour un colon. J’étais un mangeux de morue de la Gaspésie, c’est pas ça qu’ils (les éditeurs) voulaient avoir, mais moi j’y croyais et j’y crois plus que jamais. Le temps me donne raison parce que tout le monde revient aux particularités. Mais je continue d’être moi-même et d’essayer d’être un canal pour ceux qui m’ont transmis ma plus belle richesse, mon plus bel héritage qui sont mon bagage d’oralité, d’imaginaire, de gestuel et de tout ça», a déclaré Sylvain Rivière, au cours d’un entretien téléphonique depuis sa résidence à Maria.

De chez lui, il regarde l’Acadie du Nouveau-Brunswick sur l’autre rive de la Baie des Chaleurs. Au fil des années, l’écrivain et artiste pluridisciplinaire aux origines acadiennes a développé des liens profonds avec l’Acadie. Ses deux plus récents abécédaires, L’Acadie de A à Z et Abécéterre – planète alphabet, ont été réalisés avec l’artiste Raynald Basque qui signe les illustrations.

Celui qui a publié une soixantaine d’ouvrages, dont plusieurs avec des maisons d’édition acadiennes, a toujours conjugué littérature jeunesse et grand public. Ses abécédaires l’ont fait voyager à travers plusieurs écoles au pays. Dans L’Acadie de A à Z, il propose un tour d’horizon de la culture, des lieux, de l’histoire et des personnages ayant marqué le peuple acadien. Cherchant à couvrir un peu toutes les sphères, il met en valeur des personnages comme l’athlète Yvon Durelle, le politicien Louis Robichaud, le militant Jackie Vautour, le chanteur Zachary Richard ou encore la Sagouine. Pour chaque lettre, il présente un aspect de l’Acadie.

«En général, les jeunes aiment bien ça. Ça devient éducatif dans le sens que dans beaucoup d’écoles, ils sont en train de faire un abécédaire du même genre. Quand je fais les écoles, on travaille ensemble là-dessus. Il y en a qui font les textes et d’autres les dessins. Des fois, ils arrivent à publier le livre pour amasser des fonds pour un projet particulier.»

Les origines de l’écriture

Sylvain Rivière raconte que s’il écrit aujourd’hui c’est grâce aux conteurs de son enfance. Ces histoires lui ont donné envie d’écrire.

«Je suis capable aussi de naviguer dans le littéraire, mais peu importe ce que je fais même quand c’est du conte ou quand c’est historique, un récit ou une biographie ou même quand j’ai fait du journalisme, il y a toujours une part de poésie là-dedans parce que pour moi, c’est ça la base de la vie. C’est un peu comme les épices d’un repas.»

Dans Les joueries du vent sur la mer (La Grande Marée), publié en 2020, il présente des contes inspirés de la Gaspésie, de l’Acadie, des Îles de la Madeleine et de Miquelon. Il a imaginé ces récits en s’inspirant de personnages de son enfance ou qu’il a connus plus tard. Ce sont des genres d’hurluberlus ou «gorlos» comme on les appelle en Gaspésie. Dans un mélange d’humour, de légèreté, ces petites histoires nous en apprennent aussi beaucoup sur la vie et l’humanité. Plus grand que nature, ses personnages nous entraînent dans des aventures parfois rocambolesques.

«Souvent quand je commence, j’ai vraiment pas grand-chose. Rendu au quart et au milieu, c’est lui (le personnage) qui me prend par la main et il m’amène dans des endroits où je n’aurais jamais pensé d’aller dans des mots que je connaissais peut-être pas avant de commencer. Je suis surpris que j’avais ça à l’intérieur de moi. C’est spécial», a-t-il confié.

Il a encore plusieurs projets d’écriture en chantier. Sylvain Rivière figure parmi les auteurs invités au Festival Frye. Il présente une animation portant sur l’abécédaire L’Acadie de A à Z. La vidéo se trouve sur la chaîne YouTube du Festival.

Par SYLVIE MOUSSEAU
LA UNE : SYLVAIN RIVIÈRE. – GRACIEUSETÉ: RÉAL BERGERON

Éphémérides : Dernière traversée du Lucy Maud Montgomery

0

22/04/1998  Dernière traversée du Lucy Maud Montgomery.

Ce bateau fut acquis en 1974 en remplacement du Manic. Il fut remplacé par le traversier actuel, le Madeleine.

429074_389360977744537_1682963379_n

Photo : © Facebook / Les anciennes Îles de la Madeleine

 

LA UNE : Stena Line

CISSS des Îles : des projets immobiliers et un déficit moins lourd qu’anticipé

0

Le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) des Îles jongle avec trois projets immobiliers pour élargir son offre de services auprès des clientèles ayant des besoins spécifiques.

Premièrement, le CISSS des Îles songe à agrandir son Centre de réadaptation en déficience intellectuelle et trouble du spectre de l’autisme (CRDI-TSA) situé à Fatima.

Des démarches sont en cours en vue d’acquérir le terrain adjacent au Centre, pour la somme de 30 000 $, dans le but de protéger la parcelle pour un potentiel projet qui reste à définir, selon le directeur des ressources financières du CISSS, Claude Cyr.

Mardi soir, lors de la rencontre du conseil d’administration, M. Cyr a expliqué que plusieurs scénarios de réaménagement du Centre sont encore à l’étude, mais que l’agrandissement des locaux est probable.

«On est vraiment dans une phase d’analyse et de préparation de ce projet-là», ajoute la présidente-directrice générale du CISSS des Îles, Jasmine Martineau. «La clientèle et les besoins en déficience intellectuelle et en troubles du spectre de l’autisme sont en augmentation et le ministère finance davantage pour augmenter les services qu’on donne à cette clientèle-là.»

«Actuellement, l’espace est insuffisant et pas nécessairement adapté de façon optimale. On doit passer par une révision architecturale pour améliorer l’espace et l’organisation des services cliniques.» – Une citation de :Jasmine Martineau, présidente-directrice générale du CISSS des Îles

Capture d’écran, le 2021-04-21 à 19.00.49
La PDG du CISSS des Îles, Jasmine Martineau, explique que le projet du CRDI-TSA sera précisé au cours des prochains mois (archives). PHOTO : CISSS

Le CISSS des Îles a prévu l’octroi de 1,4 million de dollars dans son plan triennal 2021-2024 pour réaménager le Centre de réadaptation en déficience intellectuelle et trouble du spectre de l’autisme.

Toute transaction immobilière effectuée par le CISSS doit être préalablement approuvée par le ministère de la Santé et des Services sociaux.

Le projet de maison des aînés révisé

De plus, la présidente-directrice du Centre intégré de santé et de services sociaux des Îles mentionne que des annonces ministérielles sont attendues prochainement concernant le projet de maison des aînés et de maison alternative aux Îles-de-la-Madeleine.

En février 2019, la ministre des Aînés, Marguerite Blais, avait annoncé la création de 12 nouvelles places aux Îles-de-la-Madeleine, soit six places en maison des aînés et six places en maison alternative.

Toutefois, Jasmine Martineau précise que le projet a depuis été révisé et que le nombre de places a évolué, mais refuse d’en dire davantage avant les annonces du gouvernement du Québec.

Capture d’écran, le 2021-04-21 à 19.01.04
À travers les maisons des aînés, le ministère de la Santé et des Services sociaux souhaite offrir des « milieux de vie modernes et à dimension humaine ». Québec avait présenté des maquettes du concept devant remplacer les CHSLD en novembre 2019 (archives). PHOTO : MSSS

La présidente-directrice générale du CISSS souligne qu’un travail de terrain est en cours avec les équipes professionnelles du ministère.

On est en action, il faut préparer un plan clinique pour préparer l’arrivée des personnes qui vont occuper la maison des aînés, explique Mme Martineau.

Hébergement transitoire en santé mentale

Les autorités madeliniennes de la santé prévoient aussi d’investir 1,3 million de dollars pour construire un nouvel immeuble visant à offrir un hébergement de transition en santé mentale.

L’espace permettrait d’assurer une transition pour les personnes ayant bénéficié de soins psychiatriques aigus, avant un éventuel retour à la maison.

Une construction dès l’automne 2021 est envisagée.

Un déficit moins élevé que prévu

Tout porte à croire que le Centre intégré de santé et de services sociaux des Îles pourra conclure son année financière avec un déficit budgétaire moins important qu’anticipé.

L’établissement prévoit boucler l’exercice financier 2020-2021 avec un déficit budgétaire inférieur à un million de dollars, alors qu’un solde négatif de 1,5 million de dollars était anticipé en mars.

Bien que l’année financière se terminait le 31 mars, les livres comptables ne sont pas encore fermés ce qui empêche actuellement d’évaluer précisément le solde budgétaire.

Capture d’écran, le 2021-04-21 à 19.01.16
La hausse des coûts liés à l’embauche de main-d’œuvre indépendante a explosé au cours des dernières années (archives). PHOTO : RADIO-CANADA / PHILIPPE GRENIER

Le directeur des services administratifs du Centre intégré de santé et de services sociaux des Îles, Claude Cyr, précise que du financement gouvernemental additionnel a permis de réduire l’écart entre les dépenses et les revenus.

«On a eu la confirmation d’un financement de 500 000 $ en lien avec l’achat de médicaments onéreux, les antinéoplasiques [médicaments utilisés en chimiothérapie, NDLR],» explique Claude Cyr. «Cela qui va permettre de réduire le déficit anticipé. On anticipe le ramener en deçà d’un million de dollars, ça c’est certain.»

M. Cyr laisse même croire qu’un léger surplus n’est pas impossible , car d’autres confirmations de financement sont attendues.

La version finale des résultats budgétaires du Centre intégré de santé et de services sociaux des Îles pour l’année 2020-2021 sera présentée en juin.

Des doses de vaccin attendues

Le Centre intégré de santé et de services sociaux des Îles prévoit recevoir un nouvel arrivage de doses du vaccin Moderna contre la COVID-19 d’ici le 30 avril.

Le nombre de doses acheminées vers l’archipel demeure inconnu pour l’instant.

Capture d’écran, le 2021-04-21 à 19.01.31
La majorité des adultes madelinots ont déjà reçu une première dose de vaccin et l’administration des deuxièmes doses est enclenchée (archives). PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE

Bien que la vaccination des deuxièmes doses soit enclenchée dans l’archipel depuis le début avril, les prochains vaccins reçus serviront, en priorité, à inoculer des Madelinots qui n’ont pas encore pu profiter de la vaccination, entre autres, parce qu’ils se trouvaient à l’extérieur des Îles.

Tout dépendamment du nombre de doses qu’on va avoir dans notre envoi, on va par la suite descendre dans les tranches d’âges pour les deuxièmes doses, précise la cheffe de programme en santé publique locale au CISSS des Îles, Marilyn Boudreau.

Les Madelinots vivant en CHSLD, en résidence privée pour aînés ou dans des ressources intermédiaires ou de type familial ont déjà reçu leur deuxième dose de vaccin, tout comme leurs proches aidants et les employés du réseau de la santé madelinot.

Les aînés quittent le Château Madelinot

Par ailleurs, le CISSS des Îles a confirmé la fermeture du site d’hébergement non traditionnel aménagé dans l’hôtel Château Madelinot aux Îles-de-la-Madeleine.

Depuis octobre, 29 personnes âgées y logeaient dans l’attente de l’ouverture des places en Centre d’hébergement et de soins de longue durée intégrées dans la nouvelle construction de la Résidence Plaisance.

Le déménagement de ces personnes nécessitant des soins de longue durée a finalement eu lieu les 15 et 16 avril.

Capture d’écran, le 2021-04-21 à 19.01.43
La construction de la Résidence Plaisance des Îles est en voie d’être finalisée. PHOTO : RADIO-CANADA / LUC MANUEL SOARES

Le transfert d’hébergement était d’abord prévu au début mars, mais des retards dans la réception de certaines marchandises nécessaires au fonctionnement de la section de soins de longue durée avaient forcé le report.

LA UNE : Le Centre intégré de santé et de services sociaux prévoit bonifier son offre de services auprès des aînés, des personnes vivant avec une déficience intellectuelle ou un troubles du spectre de l’autisme et de la clientèle souffrant de problèmes de santé mentale (archives). PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE

Délais de livraison de Postes Canada aux Îles-de-la-Madeleine

0

Les livraisons de colis et du courrier posent problème aux Îles-de-la-Madeleine. Les gens commandent majoritairement en ligne depuis le début de la pandémie et les colis sont plus nombreux.

Le transporteur offre un espace limité pour les colis dans les avions. De plus, la priorité demeure aux passagers. Les paquets prennent ainsi beaucoup plus de temps avant d’être acheminés au destinataire. Habituellement, si l’on compte le traitement du colis, la personne le reçoit entre 24 et 48 heures.

Depuis le retrait de la desserte d’Air Canada vers l’archipel, la quantité de cargo à transporter est incomparable pour Pascan Aviation. Jonathan Lapierre, maire des Îles-de-la-Madeleine, se désole de la situation : « On veut que Postes Canada réalise que les Îles-de-la-Madeleine font partie du Québec et qu’ici, comme ailleurs, ce que l’on veut c’est avoir nos colis et nos lettres dans les meilleurs délais. »

Maintenant, le temps d’attente avant de recevoir son paquet excède largement la norme : « C’est très variable dépendamment on commande quoi et probablement ça provient d’où, mais souvent, pour une simple lettre qui est envoyée de Québec vers les Îles, ça peut parfois dépasser sept jours. », ajoute Jonathan Lapierre.

Postes Canada souhaite que Pascan Aviation augmente le nombre de vols pour répondre à la demande. Le transporteur s’engage à ajouter à temps plein un deuxième avion muni d’un espace pour les colis d’ici la fin du mois de juin.

Par: Thomas Bourgault

Un premier salon virtuel pour attirer de nouveaux travailleurs aux Îles

0

Le premier Salon virtuel de l’emploi et de la vie aux Îles se tient aujourd’hui et demain pour remplacer la Croisière de l’emploi qui avait dû être annulée en juin dernier en raison de la pandémie.

Des conférences, des ateliers et une cinquantaine de kiosques ont été mis sur pied pour faire connaître les opportunités d’emploi aux Îles.

L’événement, organisé par la Stratégie d’attraction des personnes de la communauté maritime et Place aux jeunes Îles-de-la-Madeleine, sera clôturé par un spectacle virtuel jeudi soir.

Le conseiller en marketing territorial à la Municipalité, Alexandre Bessette, explique que les besoins sont nombreux et variés sur l’archipel.

On peut retrouver le CISSSCentre intégré de santé et de services sociaux des Îles qui a un grand besoin de main-d’œuvre, mais on a aussi des entreprises de la construction, le milieu de la petite enfance, des pharmacies, c’est vraiment super varié, affirme-t-il en entrevue à l’émission Bon pied, bonne heure.

M. Bessette admet cependant que la pénurie de logements et le manque de places en garderie peuvent compliquer un déménagement aux Îles.

«On a peut-être 1300 inscriptions, mais on ne s’attend pas à ce que les 1300 personnes déménagent la semaine prochaine. Il y a plusieurs mesures qui ont été mises en place par la Municipalité et on travaille là-dessus, mais c’est vrai que c’est un enjeu le logement. » – Une citation de :Alexandre Bessette, conseiller en marketing territorial à la Municipalité des Îles-de-la-Madeleine

Il y a aussi une question de timing, quelqu’un qui serait ouvert à venir aux Îles le 1er juillet, c’est certain que c’est plus difficile de trouver un logement en pleine saison touristique qu’au mois d’octobre comme je l’ai fait, témoigne-t-il.

M. Bessette ajoute qu’il sera important d’assurer un suivi auprès des participants au Salon dans les prochaines années, puisque 1500 emplois sont à combler d’ici trois ans aux Îles.

Il y a eu beaucoup de formations en amont auprès des entreprises avec une consultante en ressources humaines et une fois le salon terminé, on veut organiser une nouvelle formation en lien avec l’importance des suivis parce qu’on s’entend que déménager aux Îles-de-la-Madeleine, ça peut être un long processus, explique-t-il.

Il est possible de s’inscrire gratuitement au salon de l’emploi et de la vie aux Îles tant que la plateforme sera disponible, c’est-à-dire jusqu’au 27 avril.

LA UNE : De nombreux emplois sont à combler aux Îles-de-la-Madeleine (archives). PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE

Les résidents des Îles pourront participer au souper-bénéfice de la Fondation Madeli‐Aide

0

La Fondation Madeli‐Aide pour l’éducation est heureuse d’annoncer que pour la première fois de son histoire, son souper-bénéfice annuel sera accessible aux résidents madelinots le 11 juin prochain.

Depuis plus de 15 ans, la Fondation Madeli-Aide pour l’éducation organise deux soupers de homard à bord du CTMA Vacancier, un à Québec et un à Montréal, ce qui lui permet de recueillir la grosse partie des fonds pour financer ses programmes. Pandémie oblige, les traditionnels soupers se transforment en des boîtes-repas de homard préparées aux Îles. Au menu : un repas gastronomique mettant en vedette les produits locaux ainsi que de l’animation virtuelle, pour une soirée unique le 11 juin prochain !

Cette formule permettra aux résidents des Îles de participer eux aussi à cet événement-bénéfice ! Dès maintenant vous pouvez commander votre boîte-repas pour deux personnes : madeli-aide.org

Les saveurs des Îles à l’honneur !

Les invités dégusteront à la maison 4 beaux homards de 2 livres et des accompagnements préparées aux Îles-de-la-Madeleine par Johanne Vigneau, chef renommée et propriétaire de Gourmande de nature (un panaché de la mer en entrée, un succulent dessert au goût du fromage Pied de Vent et une bouteille de vin blanc.) Ensemble, mais à distance, les invités pourront partager un repas exceptionnel tout en encourageant les études chez les jeunes Madelinots.

Les boîtes-repas pour deux personnes sont disponibles au coût de 600$ chacune, sur le site de la Fondation Madeli-Aide pour l’éducation et ceci comporte un généreux don de 420$ (reçu fiscal) (cliquez ici).

Une soirée festive !

Pendant le souper du vendredi 11 juin, les invités pourront prendre l’apéro en compagnie du groupe Salebarbes qui nous fait l’honneur de diffuser de chaleureux moments du spectacle offert l’été dernier, on fera semblant qu’on est sur La Grave ! De la musique des Îles et de la mer sera proposée pour mettre du soleil et du bonheur dans les maisonnées !

Une collecte de fonds essentielle

Unis pour la cause de la promotion de l’éducation chez les jeunes Madelinots, la Fondation est heureuse de pouvoir compter sur deux coprésidents d’honneur de haut calibre que sont messieurs Jean-Pierre Léger, vice-président du conseil d’administration de la Fondation Famille Léger et Louis Vachon, président et chef de la direction de la Banque Nationale. La Fondation a comme objectif d’amasser 225 000 $ avec cet événement. Les bénéfices de ce souper au homard permettront de soutenir la réussite académique chez les jeunes Madelinots qui doivent quitter l’archipel pour poursuivre leurs études.

« C’est avec fierté que la Banque Nationale soutient la Fondation Madeli-Aide pour l’éducation. La persévérance scolaire fait partie des priorités de notre engagement social. Notre participation à cette soirée-bénéfice virtuelle nous permet de contribuer au développement du plein potentiel des jeunes madelinots. Je vous invite à participer en grand nombre à cette nouvelle formule de souper-bénéfice à domicile. Les jeunes ont besoin de vous ! » explique Louis Vachon. « Étant

moi-même un amoureux des Îles, c’est avec une grande joie que j’encourage le développement d’une relève éduquée. Étant donné la situation exceptionnelle que nous vivons due à la pandémie, je vous invite cette année à commander dès maintenant votre festin de homards des Îles-de-la-Madeleine. En plus de vous livrer un succulent repas, la Fondation Madeli-Aide vous fera vivre à distance une soirée dans l’ambiance chaleureuse des Îles. » ajoute Jean-Pierre Léger.

L’initiative de la Fondation Madeli-Aide pour l’éducation, compte aussi sur le soutien d’autres commanditaires : Fasken et le Groupe Océan. De plus, pour la production et la livraison des festins de homards à domicile, la Fondation compte sur les produits et les services de précieux partenaires madelinots qui se mobilisent pour faire de cet événement une réussite: CTMA, La Renaissance des Iles, Fruits de mer Madeleine, Fromagerie du Pied-de-vent, Fumoirs d’Antan et les pêcheurs de homards des Îles-de-la-Madeleine.

Screen Shot 2021-04-20 at 4.53.07 PM
Sur la photo : les boursiers 2020 de la Fondation Madeli-Aide pour l’éducation

À propos de la Fondation Madeli‐Aide pour l’éducation

La Fondation Madeli‐Aide pour l’éducation, administrée par des Madelinots d’origine qui habitent les régions de Montréal et de Québec, s’est donné comme mission de promouvoir les études et de soutenir la réussite et la persévérance scolaires. Elle recueille des fonds, notamment lors des soupers au homard à Québec et à Montréal, qu’elle distribue sous forme de bourses à des étudiants madelinots qui doivent poursuivre leurs études à l’extérieur des Îles. Elle accorde aussi un soutien financier au Groupe persévérance scolaire (GPS) pour la réalisation de projets visant à accroître la réussite et diminuer le décrochage dans les écoles de l’archipel québécois. Depuis sa création en 1998, la Fondation a distribué plus de 1 757 bourses d’études pour un montant de 2,2 millions $ et versé au GPS un montant de 1,1 million $ pour soutenir ses activités aux Îles. D’autres informations sont disponibles sur le site de la Fondation Madeli‐Aide pour l’éducation (www.madeli‐aide.org).

Source : Fondation Madeli‐Aide pour l’éducation

L’incertitude est difficile à gérer

La Chambre de commerce des Îles a fait une consultation rapide des entreprises du territoire de façon à connaitre leurs préoccupations à l’approche de la 2e saison d’activités estivale en contexte de pandémie. Environ 45 personnes ont répondu au questionnaire.

La question aux entreprises était : « À l’exception de la main-d’œuvre et du logement, quels sont vos sujets de préoccupation dans l’opération et/ou le développement de votre entreprise ou organisation ? » La rareté de main-d’œuvre et de logement y était volontairement exclue pour éviter qu’elle ne prenne toute la place. L’objectif était de savoir « quoi d’autre ? »

Exprimée de diverses façons, la difficulté de planifier est au cœur des commentaires :

  • L’accessibilité aux Îles, le nombre de visiteurs, la saison écourtée en mai et juin, l’acceptation des visiteurs, l’arrivée potentielle de la COVID par les visiteurs sont revenus à plusieurs occasions.
  • La gestion des mesures sanitaires, ce qui va être permis ou pas, les coûts supplémentaires liés à l’application des mesures et aux restrictions inquiètent.
  • La situation des entreprises après la fin des mesures de soutien est un souci à moyen et long terme.
  • L’épuisement des équipes de travail, l’ambiance lourde pèsent sur certaines organisations.

Également, l’augmentation des coûts (construction, alimentation), les difficultés d’approvisionnement, la rareté de certains matériaux, la demande trop forte pour certains services par rapport à la capacité de l’offrir sont apparues à plusieurs reprises.

Finalement, dans un registre différent, la compétence de la main-d’œuvre avec la rareté et les assouplissements accordés depuis le début de la pandémie, ainsi que le risque que la générosité des programmes ralentit la main-d’œuvre à se présenter au boulot ont été soulevés par quelques répondants.

Bref, l’incertitude rend difficile la préparation des entreprises. Cependant, comme en 2020, les entreprises et organisations de l’archipel seront au rendez-vous cet été.