Panne de télécommunications aux Îles : Québec s’en remet à Bell

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À la suite de la panne de télécommunications aux Îles-de-la-Madeleine en novembre, la ministre responsable de la région, Marie-Ève Proulx, maintient toujours ne pas avoir vu le rapport de défaillance de l’entreprise Bell et faire confiance à la compagnie.

Le gouvernement s’en remet donc à la bonne foi de Bell Canada, une entreprise privée, pour assurer aux Madelinots qu’une panne majeure comme celle du 29 novembre ne se reproduira plus. Ce rapport doit expliquer précisément pourquoi un des deux câbles a cessé de fonctionner lors de la tempête du 29 novembre, laissant l’archipel sans communication avec le continent pendant près de 24 h. Le gouvernement subventionne en grande partie ce câble de télécommunications, opéré par Bell et possédé par le Réseau intégré de communications électroniques des Îles (RICEÎM). Il considérait pourtant importante l’analyse de ce rapport pour déterminer les mesures à prendre. Au début du mois de mars, Bell avait confirmé par écrit et verbalement au RICEÎM qu’une panne comme celle du 29 novembre 2018 ne se reproduirait plus. Bell nous informe que c’est un problème avec l’équipement [électronique] qui sert à alimenter les câbles, ce qui aurait empêché la redondance entre les deux câbles, lors de la tempête de novembre, avait alors précisé le coordonnateur des opérations courantes du RICEÎM, Joël Bourque.

LA UNE : L’Anse-aux-Baleiniers, aux Îles-de-la-Madeleine, quelques jours après la tempête qui a coupé les Madelinots du continent. Photo : Radio-Canada / Luc Paradis