Restrictions au quai de Cap-aux-Meules : Lebouthillier blâme Transports Canada

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La ministre du Revenu national et députée des Îles-de-la-Madeleine, Diane Lebouthillier, blâme Transports Canada dans le dossier des restrictions au quai de Cap-aux-Meules.

Les usagers du quai ont appris dans un courrier reçu le 25 février dernier que 11 des 24 bornes d’amarrage du principal port de pêche de l’archipel sont condamnées en raison de la dégradation du quai, peut-on lire dans cet envoi.

La décision de Transports Canada a été décriée par de nombreux usagers du quai et acteurs madelinots.

Selon Diane Lebouthillier, le ministère des Transports n’a pas fait preuve de diligence en fermant presque la moitié des bornes d’amarrage du quai sans préavis.

Ça prend vraiment un manque de sensibilité au niveau du ministère, affirme-t-elle.

«Envoyer une lettre de ce type à deux semaines de l’ouverture de la pêche, c’est inadmissible.» – Diane Lebouthillier, députée de Gaspésie – Les Îles‑de‑la‑Madeleine

La ministre du Revenu national ne demande toutefois pas le report de la décision de Transports Canada, ce que demandait le Regroupement des usagers du port de Cap-aux-Meules.

Diane Lebouthillier martèle que la saison de la pêche doit commencer en temps et en heure, et il n’est pas question de reporter le début de celle-ci.

Il y a des discussions qui sont en cours avec les utilisateurs du quai pour trouver des solutions à court terme qui vont faire en sorte que les activités au port des Îles se poursuivent, explique-t-elle.

La députée de Gaspésie–Les Îles‑de‑la‑Madeleine indique avoir rencontré le bureau du ministre des Transports, Omar Alghabra, dans les jours qui ont suivi la décision de Transports Canada de restreindre l’accès au quai. Mes contacts avec le bureau du ministre des Transports sont permanents, rassure-t-elle.

En plus des pêcheurs locaux, des crabiers de la Gaspésie et du Nouveau-Brunswick utilisent aussi cette infrastructure.

Charge du Bloc québécois

Par voie de communiqué, le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet, et la députée de Manicouagan, Marilène Gill, disent partager la colère et l’inquiétude des acteurs de l’industrie de la pêche.

Selon eux, Transports Canada fait preuve d’un manque de transparence.

Encore une fois, Transports Canada a été négligent et a agi sans consulter les acteurs du milieu, déplore Marilène Gill. Encore une fois, il a fait preuve de laxisme en refusant leurs demandes d’investissement répétées et en se montrant incapable de garantir la fiabilité des rapports d’inspection.

La formation bloquiste demande à Ottawa de rendre publiques les études sur l’état du port de Cap-aux-Meules dans leur intégralité, d’obtenir une contre-expertise indépendante de l’état du quai et d’offrir une compensation financière aux entreprises et aux pêcheurs qui devront assumer des pertes ou des coûts supplémentaires causés par cette situation.

LA UNE : 11 des 24 bornes d’amarrage du principal port de pêche de l’archipel ont été condamnées (archives). PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE

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