Nouvelles incertitudes pour la relance de LA Renaissance des Îles

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La suspension de la vente des actifs de LA Renaissance des Îles n’a pas été discutée lors des audiences qui ont eu lieu jeudi après-midi au palais de justice de Percé.

Près d’une trentaine de créanciers ainsi qu’un soumissionnaire contestent en cour la décision du syndic Roy Métivier Roberge de céder les actifs de l’entreprise en faillite au propriétaire de Poisson frais des Îles, Christian Vigneau.

Le nouveau propriétaire des deux usines de transformations de LA Renaissance des Îles, Christian Vigneault, s’oppose à cette démarche. Il avait déposé en cour un document demandant le rejet rapide de cette requête.

Jeudi après-midi, l’audience a porté sur la gestion des procédures liées au dossier. Aucun élément de fond n’a été abordé. La question de la suspension a été reportée.

Dans la documentation déposée au tribunal, M. Vigneau indique que l’entreprise, qui répond désormais à l’appellation LéoMar, n’a pu signer l’acte de vente en raison des procédures intentées.

Comme la démarche des créanciers bloque son accès à du financement pour le fonds de roulement, Christian Vigneau, explique que cela pourrait compromettre la poursuite de ses activités à très court terme dans les usines de LA Renaissance.

Il avance que des délais supplémentaires pourraient même précipiter les autres entreprises du groupe Vigneau soit Poisson frais des îles et La Moule du large dans une situation extrêmement précaire et même catastrophique.

Selon les documents déposés en cour, en date du 1er mai 2023, le Groupe Vigneau avait déjà investi dans LéoMar un montant estimé à 4,9 millions de dollars.

Selon la requête déposée par Christian Vigneau, le délai généré par les procédures judiciaires aurait des conséquences fâcheuses sur les activités de pêche de la saison 2023.

Cette situation survient au moment où les homardiers madelinots s’apprêtent à faire leur première mise à l’eau de la saison prévue samedi. Plusieurs questions restent en suspens, dont la mise en activité de l’usine de homard de Gros-Cap alors que les premiers débarquements arriveront lundi.

Contacté par Radio-Canada, Christian Vigneault n’a pas souhaité commenter.

LA UNE : L’usine de transformation de produits de la mer à Gros-Cap, aux Îles-de-la-Madeleine. (Photo d’archives). PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE
Avec les informations d’Isabelle Larose et de Stéphanie Rousseau