Érosion côtière : la Communauté maritime des Îles dépose son cadre d’intervention

Publicité

Articles similaires

Le CHLSD des Îles-de-la-Madeleine devrait devenir public d’ici la fin de l’été

Les employés du CHSLD des Îles-de-la-Madeleine, à Cap-aux-Meules, devraient...

Un nouveau départ pour Alexis Loiseau avec les Olympiques

Alexis Loiseau sera le prochain entraîneur-chef des Olympiques de...

L’Île-du-Prince-Édouard n’est plus la reine de la patate au pays

L’Île-du-Prince-Édouard, célèbre pour ses pommes de terre en abondance,...

Démission du conseiller de Grande-Entrée Gaétan Richard

Le conseiller municipal de Grande-Entrée Gaétan Richard quitte ses...

Le homard américain ne migre pas vers le Canada

Les fortes quantités de homard enregistrées depuis quelques années...

La Communauté maritime des Îles a déposé mardi soir son cadre d’intervention en érosion et en submersion côtières. Le document transmis aux ministères des Affaires municipales et de la Sécurité publique du Québec vise « à prévenir plutôt que guérir » en matière de protection des berges.

L’idée du cadre d’intervention, c’est de montrer quels sont les besoins, ce qui s‘en vient, ce qui est important de protéger et, idéalement, d’agir en prévention pour réduire la facture, résume le président de la Communauté maritime des Îles, Antonin Valiquette.

En 2020, les élus madelinots ont réclamé 80 millions de dollars sur dix ans pour aider l’organisation municipale à protéger ses côtes face aux événements météorologiques extrêmes.

Le gouvernement du Québec avait alors demandé à la Communauté maritime des Îles-de-la-Madeleine de présenter un cadre d’intervention avant de délier les cordons de la bourse.

Capture d’écran, le 2023-09-14 à 08.56.32

dollars investis en urgence","text":"Chaque dollar investi en prévention peut équivaloir à 13-15dollars investis en urgence"}}">Chaque dollar investi en prévention peut équivaloir à 13-15 dollars investis en urgence, ajoute M. Valiquette.

L’élu croit que le cadre d’intervention en érosion et en submersion côtières est en cohérence avec l’orientation du gouvernement, qui a récemment annoncé la création d’un bureau de projet en érosion et submersion côtières pour l’Est-du-Québec.

Capture d’écran, le 2023-09-14 à 08.56.44

85 sites inventoriés

La rédaction du cadre d’intervention en érosion et en submersion côtières a nécessité plusieurs mois de travail de la part de l’administration municipale et des membres de la Commission permanente sur l’érosion et la submersion côtières.

Le conseiller Gaétan Richard a d’ailleurs qualifié de colossal le travail effectué.

Le document inventorie 85 sites considérés vulnérables dont certains avaient déjà été ciblés par la Chaire de recherche en géoscience côtière de l’UQAR et le consortium Ouranos.

Une grille de 11 critères ayant des pondérations différentes permet de coter chacun des sites pour évaluer l’importance de les protéger.

Parmi les critères, on retrouve le degré de sensibilité à l’érosion et à la submersion côtière du site, la présence d’infrastructures et de routes, la vulnérabilité des populations qui fréquentent le site ainsi que la présence d’écosystèmes et de milieux naturels.

Capture d’écran, le 2023-09-14 à 08.56.57

Encore trop tôt pour connaître les sites prioritaires

Le cadre d’intervention en érosion et en submersion côtières n’a pas encore été rendu public. Il devra auparavant être approuvé par les instances gouvernementales.

Capture d’écran, le 2023-09-14 à 08.57.10

Lorsqu’on se sera entendu sur une version finale, en accord avec les ministères, on communiquera plus de détails publiquement, indique Antonin Valiquette. On pourra alors parler précisément des sites retenus, de la priorisation des sites, des montants affectés et des moyens d’intervention pour s’adapter à l’érosion et la submersion côtières.

LA UNE : Les falaises du secteur Belle-Anse aux Îles-de-la-Madeleine sont rongées par l’érosion. (Photo d’archives). PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE
PAR Isabelle Larose