Les équipements de Total Océan vendus à Écofaune boréale

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Le Centre collégial de transfert technologique (CCTT) de Saint-Félicien, Écofaune boréale, a mis la main sur les équipements de l’entreprise Total Océan, des îles de la Madeleine.

Le nouveau propriétaire est un centre de recherche qui se spécialise dans l’innovation écoresponsable des utilisations du cuir, de la fourrure et des produits dérivés issus de la faune boréale.

La direction du CTTT fera connaître publiquement ses intentions sur l’utilisation des équipements de Total Océan, après la rencontre du conseil d’administration prévue le 27 avril prochain.

Gil Thériault, directeur de l’Association des chasseurs de phoques Intra Québec, considère qu’il s’agit d’une bonne nouvelle pour les Madelinots puisqu’il serait étonnant, selon lui, que les équipements quittent l’archipel.

Notre souci, c’était que les équipements demeurent aux îles de la Madeleine et servent à faire avancer le dossier de l’industrie du phoque. On est bien content de ça parce que c’est un partenaire qu’on connaît, indique M. Thériault.

C’est une excellente nouvelle pour tous ceux qui s’intéressent à l’industrie du phoque.

Une citation de Gil Thériault, directeur de directeur de l’Association des chasseurs de phoques Intra Québec

L’Association, dit-il, travaille depuis plusieurs années avec le centre de recherche de Saint-Félicien.

Selon lui, le fait que ce soit un centre de recherche qui ait fait l’acquisition des équipements ouvre différentes possibilités pour les Madelinots et l’industrie du phoque. Et je dirais même plus loin, pour le plus grand bien toute l’industrie de la pêche.

Au moins une autre entreprise a déposé une offre au syndic pour acquérir les équipements de Total Océan. Le propriétaire de la Boucherie Côte-à-Côte, Réjean Vigneau, confirme qu’il est en pourparlers pour faire l’acquisition du bâtiment de Total Océan.

On a mis sur la table, depuis plusieurs années, la nécessité d’avoir un centre intégré de transformation du loup marin. Avec des partenaires comme la boucherie puis comme Écofaune, peut-être qu’on s’approche de cet objectif-là, commente M. Thériault.

Total Océan, qui souhaitait exploiter les propriétés pharmaceutiques du gras des loups marins, a officiellement déclaré faillite le 13 février dernier. Selon le Registre des dossiers de faillite et d’insolvabilité, la valeur des actifs de l’entreprise était de 696 501 $.

Au moins un autre soumissionnaire aurait déposé une offre d’achat. Le syndic Éric Vincent de Deloitte Canada n’a pas souhaité commenter ni répondu aux questions concernant les autres offres reçues.

Total Océan cumulait un passif de 4 673 050 $ auprès de 33 créanciers, dont 18 résidents de l’archipel. Les montants dus aux trois créanciers garantis, la Banque Royale du Canada, la Caisse populaire Desjardins des Ramées et Développement économique Canada, s’élevaient à 2,2 millions de dollars.

LA UNE : Un distillateur moléculaire conçu sur mesure en Chine pour Total Océan fait partie des équipements acquis par Écofaune boréale. (Photo d’archives) PHOTO : AVEC L’AUTORISATION DE TOTAL OCÉAN

PAR Joane Bérubé avec les informations d’Isabelle Larose