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Séries en bref : Tyler Seguin gâche le retour de Gabriel Landeskog au Colorado

Le Canadien n’a pas réussi à vaincre les Capitals hier soir à Washington.

Les hommes de Martin St-Louis sont maintenant en retard 2-0 dans la série…

Notons qu’il y avait aussi deux autres matchs dans la LNH mercredi. Allons voir ce qui s’est passé :

Le retour Gabriel Landeskog a été gâché

Ça faisait 1032 jours que Gabriel Landeskog n’avait pas participé à un match de la LNH.

C’est long, ça.

Mais le capitaine de l’Avalanche était officiellement de retour au jeu hier soir et les partisans sur place lui ont réservé un bel accueil.

Un beau moment pour le joueur, vraiment :

Ah, et Landeskog n’a pas perdu de temps avant de faire crier la foule non plus.

À sa toute première présence dans le match, il a décidé de donner de l’énergie à ses coéquipiers en donnant une mise à échec à… son ancien coéquipier, Mikko Rantanen.

Ça ne s’invente pas : 

L’Avalanche a vraiment commencé le match de la bonne façon et la formation en a profité rapidement aussi.

Valeri Nichushkin a profité du momentum de son club pour ouvrir la marque à l’aide d’un but sublime :

Au niveau des buts, ça a été tranquille dans la rencontre.

L’Avalanche a eu des chances, mais Jake Oettinger a été solide devant son filet. Même chose pour les Stars et Blackwood…

Mais Blackwood n’est pas parfait non plus et les Stars ont trouvé une façon de créer l’égalité.

C’est le capitaine du club, Jamie Benn, qui s’est chargé d’égaler la marque :

Après 60 minutes de jeu, le pointage était encore égal 1-1.

La prolongation a été nécessaire et en surtemps, c’est un autre vétéran des Stars qui s’est levé.

Après Jamie Benn qui a créé l’égalité… voici Tyler Seguin qui donne la victoire à son club.

Seguin est venu gâcher le retour de Gabriel Landeskog, qui a connu un bon match à son retour au jeu.

Le capitaine de l’Avalanche a terminé la rencontre avec un temps de jeu de 13:16… et six mises en échec! 

Mais les Stars ont gagné le match par la marque de 2-1 et ont maintenant l’avance 2-1 dans la série.

L’Avalanche est mieux de se replacer… parce qu’en perdant le prochain match – qui aura lieu au Colorado -, ça pourrait vraiment commencer à être dangereux.

Que se passe-t-il avec les Oilers? 

Les Oilers sont vraiment méconnaissables.

Du moins, hier soir, ils n’étaient pas là pour compétitionner avec les Kings.

C’était déjà 3-0 en faveur de Los Angeles vers la moitié du match…

Mais les Oilers ont tenté une remontée. Leon Draisaitl a marqué en fin de 2e et Viktor Arvidsson a fait la même chose en début de 3e.

C’était 3-2 pour les Kings à ce moment-là…

Mais c’est là que tout s’est effondré pour Stuart Skinner et les Oilers.

Adrian Kempe (deux fois) et Anze Kopitar ont marqué trois buts sans riposte lors du troisième engagement et ils ont chassé Skinner de la rencontre :

Les Kings ont finalement gagné le match par la marque de 6-2. Et les partisans de l’équipe ont eu du fun à la fin de la rencontre.

Les fans criaient « on veut Skinner », alors qu’il avait quitté le match après avoir accordé cinq buts sur 25 lancers.

Ah, les Oilers et leurs gardiens… Au moins, la série (2-0 Kings) se transporte à Edmonton :

Prolongation

– Les meilleurs pointeurs de la soirée :

(Crédit: LNH.com)

– Quatre matchs ce soir :

(Crédit: Google)

Martin St-Louis l’a dit : il ne considère pas que Patrik Laine pouvait l’aider en troisième

Pour tous ceux qui disent que le Canadien ne peut pas ramener Arber Xhekaj dans une formule à 11 attaquants et sept défenseurs, Martin St-Louis nous a donné la preuve, hier, que ça se fait, jouer à moins de 12 attaquants en séries.

Pourquoi? Parce que dans la défaite de 3-1 des siens, il a coupé son banc en troisième.

Deux présences sur la glace pour Emil Heineman… une présence pour Joel Armia… aucune présence pour Patrik Laine… clairement, l’entraîneur a passé ses messages, hier.

Le problème, c’est de savoir si les gars au bout du fil l’ont reçu, ce message-là. Surtout le 92…

Mais en tout cas, si certains n’ont pas compris le message en cours de match, Martin St-Louis s’est assuré de se faire comprendre lors de sa rencontre avec les représentants des médias.

Si un gars avec un tel talent de marqueur ne peut pas t’aider, c’est que le reste de son jeu est croche en pas pour rire. Et hier, le reste de son jeu, il était plus que croche…

Oui, Laine a visiblement mal au genou, mais ça ne peut pas être une excuse. Et rendu là, il faut se demander s’il doit jouer demain.

En ce moment, il y a deux clans qui s’affrontent concernant Laine. Parce que de ne pas le faire jouer en troisième a bien passé pour pas mal tout le monde, mais pas de le laisser sécher sur le banc à six contre cinq.

Certains sont d’avis qu’il aurait pu prendre la place de Christian Dvorak ou de Brendan Gallagher en raison de son talent.

Mais pour d’autres, le fait de le voir être laissé de côté jusqu’au bout est un bon message. Et au nom de la culture d’entreprise, ne pas l’avoir envoyé à la fin est un message fort.

Émile Poirier, un ancien de la game, est d’avis qu’il aime mieux perdre avec Dvorak que d’envoyer Laine dans ces conditions-là. Rien de moins.

Mais bon. Dans le match d’hier, il n’y a pas que Patrik Laine qui a retenu l’attention. Il y a d’autres joueurs qui méritent, pour le meilleur et pour le pire, qu’on parle d’eux.

Qu’est-ce que je retiens du match?

1. Nick Suzuki en fait beaucoup, sur une patinoire. Mais hier, il faut aussi donner crédit à la ligne de Christian Dvorak, qui connaît de superbes séries jusqu’à présent.

Le centre a marqué le seul but du CH avec l’aide de Josh Anderson (quel bon joueur de séries : il aime brasser) et de Brendan Gallagher. Et ce n’est pas un hasard : les gars avaient mérité d’ouvrir la marque dans le match.

2. Tu as visiblement le droit de donner des coups au visage, en séries.

Depuis deux matchs, les Capitals ne se gênent pas. Brendan Gallagher en avait reçu un au premier match, comme vous le savez… et hier, c’est Cole Caufield qui a mangé du sherwood. Et il n’était pas content. #AvecRaison

Les arbitres ont beau ranger leur sifflet en séries, mais il y a quand même des limites à ce qui peut / doit être toléré. Des coups au visage du genre, ça ne peut pas passer.

Si Xhekaj était là– ah pis laissez faire.

3. Après la rencontre, Juraj Slafkovsky a rencontré les médias. Slaf n’a pas joué un match parfait, mais je l’ai trouvé meilleur que lors de la première rencontre de la série.

Et il a dit quoi, le Slaf?

Il avait premièrement l’air détruit, un brin aux bords des larmes. Il trouve dommage que le CH doive être «parfait» pour gagner et que dès qu’un élément n’est pas présent, le club ne puisse pas gagner.

Il sait d’ailleurs qu’il doit être meilleur.

4. Hier, Jake Evans a raté un but grand ouvert. Ça faisait un peu penser à Artturi Lehkonen dans le temps… lui qui, ironiquement, a aussi raté une opportunité en or de marquer hier, au Colorado.

Si Evans marquait, l’histoire du match était différente.

5. La troisième paire a eu de la difficulté, hier. David Savard n’a pas joué le meilleur match de sa carrière, mais de songer à l’enlever pour le prochain match ne serait pas une bonne idée à mes yeux.

Mais Jayden Struble, lui…

6. Encore une fois hier, Samuel Montembeault a été excellent. Il a donné deux buts rapidement, mais plus souvent qu’autrement, il a réussi à fermer la porte pour ses coéquipiers.

En début de rencontre, quand seuls les Capitals avaient compris qu’ils avaient le droit de tirer au but, le Québécois a fermé la porte. Il a fait des arrêts qui ont donné du momentum à son équipe.

prolongation

Si on remet les choses en perspective, de voir le CH en séries est inespéré. C’est de la belle expérience pour la suite des choses en vue des prochaines années pour le jeune groupe.

Mais dans le court terme, le CH n’en fait pas assez pour gagner.

La bonne nouvelle pour le club, c’est que la série se transporte à Montréal. Aujourd’hui, le CH voyagera vers le Québec et demain, il y aura un match à domicile, au Centre Bell.

Est-ce que cela aura son effet? Ça dépendra du nombre de joueurs qui se lèveront.

Une année financière « pas facile » à venir au CISSS des Îles

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L’année financière 2025-2026 en sera une difficile, selon la PDG du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) des Îles. Bien que l’établissement n’ait pas encore reçu les détails du budget qui lui sera octroyé par Santé Québec d’ici le 31 mars 2026, Sophie Doucet s’attend à des compressions.

Ça ne sera pas facile, je m’attends à ce qu’on ait des efforts à faire, lance la PDG du CISSS des Îles, Sophie Doucet. L’année en cours sera encore plus difficile que l’année dernière.

Selon les plus récents chiffres disponibles, le déficit projeté du CISSS des Îles au 30 novembre pour l’année 2024-2025 était de 4,5 millions de dollars, une somme entièrement liée aux surcoûts engendrés par l’embauche de main-d’œuvre indépendante.

Le bilan financier complet sera seulement disponible à la fin du mois de juin, après l’approbation par le conseil d’administration de Santé Québec, indique le porte-parole de Santé Québec.

Nul ne sait si ce déficit pourrait être retranché au budget 2025-2026, qui demeure encore inconnu. Santé Québec indique que les budgets attribués aux différents centres de santé de la province seront dévoilés au cours des prochaines semaines, sans donner plus de détails.

Mme Doucet rappelle que Santé Québec fait face à un « manque à gagner » global de 3,6 milliards de dollars pour l’année financière en cours, en additionnant le déficit anticipé pour exploiter le réseau de la santé à ceux projetés en matière d’infrastructures et de ressources informationnelles.

On espère qu’on n’aura pas besoin de toucher aux services.

Une citation de Sophie Doucet, pdg du CISSS des Îles

Il faut qu’on passe les deux ou trois prochaines années en trouvant des mesures d’équilibre budgétaire, ajoute Mme Doucet. On a besoin de mesures transitoires, parce qu’on sait que notre déficit n’est pas structurel, il est lié à la main-d’œuvre indépendante. Lorsqu’on aura notre projet de logement, je pense que ça va résoudre entièrement notre problème.

Sophie Doucet.

 

Le projet de création de 60 logements, dans les cartons du CISSS des Îles depuis trois ans, n’a pas encore reçu le feu vert de Santé Québec.

Le ministère de la Santé et des Services sociaux avait déjà donné son aval, mais le récent changement de gouvernance dans le réseau de la santé ainsi que des modifications au projet font en sorte que Santé Québec doit aussi donner son accord.

La présidente-directrice du CISSS des Îles, Sophie Doucet, a bon espoir d’obtenir l’approbation de Santé Québec et voit ce projet de création de logements comme une lueur au bout du tunnel.

On a retravaillé le projet depuis la dernière mouture et on doit aller chercher une nouvelle autorisation, mais le terrain est déjà tout préparé, ce n’est pas un nouveau projet, souligne-t-elle. Je pense que le terrain est très fertile, mais il faut quand même faire la démarche et le changement de gouvernance nous oblige à refaire ce processus-là.

Parallèlement, le CISSS des Îles est à finaliser les documents nécessaires au lancement de l’appel d’offres pour la construction. Dans l’attente d’une approbation, les autorités du réseau de santé madelinot n’osent pas s’avancer sur le moment où cet appel d’offres pourra être publié.

Avec son projet de construction de 60 logements, le CISSS des Îles veut faciliter le recrutement d’employés permanents et réduire l’embauche main-d’œuvre indépendante. L’établissement peine à recruter des travailleurs en raison du manque de logements dans l’archipel. Cette situation exacerbe le recours aux employés d’agence qui sont plus coûteux que ceux du réseau public et contribue au déficit budgétaire.

Le conseil municipal des Îles-de-la-Madeleine a autorisé le projet dérogatoire de construction de 60 logements sur cinq étages du CISSS des Îles à L’Étang-du-Nord, à plusieurs conditions, en février.

Réduction de la main-d’œuvre indépendante

Par ailleurs, la directrice intérimaire des ressources humaines du CISSS des Îles, Joanie Renaud, indique que son recours à la main-d’œuvre indépendante est en baisse à l’approche de la saison estivale.

L’établissement n’était pas en mesure de donner des statistiques précises à ce sujet, mercredi, mais Mme Renaud indique qu’il s’agit d’une réduction assez intéressante.

Elle souligne que le CISSS des Îles a pu procéder à l’embauche de plusieurs employés avec des mandats de courte durée pour combler les besoins estivaux, ce qui devrait réduire le recours aux employés d’agence.

Joanie Renaud précise tout de même que le CISSS doit payer certaines dépenses supplémentaires liés au transport de ces employés vers les Îles-de-la-Madeleine, mais que les dépenses sont tout de même moins élevées que pour un employé d’agence.

On paie les déplacements pour venir, mais ce sont des employés du CISSS des Îles qui sont payés au même taux que ceux du réseau, souligne Mme Renaud.

Des infirmières dans un couloir de l'hôpital de Cap-aux-Meules.

 PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE

Selon le CISSS des Îles, aucune découverture de service n’est anticipée en ce moment pour la période estivale.

Québec a adopté une loi visant à éliminer graduellement le recours aux agences privées de placement de personnel dans les hôpitaux et les CHSLD d’ici l’automne 2026.

LA UNE : L’embauche de travailleurs externes au CISSS des Îles est particulièrement coûteuse, car le réseau de santé doit payer les déplacements et les frais d’hébergement, en plus des salaires. (Photo d’archives) PHOTO : RADIO-CANADA / JEAN-FRANÇOIS DESCHÊNES

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Les pêches s’invitent dans la campagne électorale

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L’incertitude planant sur l’industrie des pêches fait partie des enjeux de la campagne électorale fédérale dans la circonscription Gaspésie-Les Îles-de-la-Madeleine–Listuguj.

Les principales associations de pêcheurs de la Gaspésie font certaines demandes aux politiciens, notamment en ce qui concerne les permis de pêche et les fonds alloués à l’industrie.

 

Le Regroupement des pêcheurs professionnels du sud de la Gaspésie (RPPSG), qui représente 148 pêcheurs de homard, s’inquiète pour le statut des capitaines-propriétaires.

On demande à ce que les principaux partis s’engagent à ce que le prochain gouvernement fédéral n’octroie pas de nouveaux permis pour protéger la ressource et les pêcheurs actuels. Cela signifierait de revenir en arrière sur les nouveaux permis exploratoires accordés gratuitement à des pêcheurs en difficulté et à des communautés autochtones.

 [Ce] qu’on voudrait voir, c’est qu’on protège le pêcheur-propriétaire exploitant et ce, malheureusement, au profit des permis qui sont donnés aux communautés. On s’aperçoit que la situation se dégrade au niveau du pêcheur-propriétaire exploitant , indique le président du RPPSG et pêcheur de homard, O’Neil Cloutier.

O'Neil Cloutier devant des casiers à homards.O’Neil Cloutier est pêcheur de homard en plus d’être le directeur général du Regroupement des pêcheurs professionnels du sud de la Gaspésie. Photo : Radio-Canada / Martin Toulgoat

Aide-pêcheur depuis l’âge de 15 ans, David Tremblay rêve un jour d’être le capitaine et le propriétaire de son propre bateau.

 J’aimerais que ces permis-là soient donnés aux jeunes entrepreneurs, surtout ceux qui sortent de l’école, et non à des personnes qui ont déjà des permis. Si on veut aider les jeunes entrepreneurs pour les garder ici, ce serait mieux de donner les permis à ceux qui veulent se lancer dans le métier, parce que ce n’est pas donné , affirme David Tremblay.

David Tremblay devant des casiers à homard.David Tremblay pratique son métier d’aide-pêcheur depuis l’âge de 15 ans. Il est aujourd’hui âgé de 32 ans. Photo : Radio-Canada / Martin Toulgoat

Les homardiers veulent aussi que le prochain gouvernement traite sur un pied d’égalité les pêcheurs allochtones et autochtones dans la gestion des différentes espèces commerciales.

 Si on ne peut pas négocier de nation à nation, les impacts se répercutent sur les pêcheurs allochtones, alors nous, on pense que c’est très mauvais, ce que le ministère fait, de nous écarter , fait valoir O’Neil Cloutier.

On ne peut pas être des citoyens de deuxième classe.

Une citation de O’Neil Cloutier, pêcheur de homard et directeur général du Regroupement des pêcheurs professionnels du sud de la Gaspésie

Fonds des pêches

L’Association des capitaines-propriétaires de la Gaspésie, qui représente principalement des crevettiers en crise, craint qu’un nouveau gouvernement sabre dans des programmes comme le Fonds des pêches du Québec.

Pour l’Association, le maintien de ce programme est essentiel afin de permettre à l’industrie de se moderniser et d’affronter l’impact des changements climatiques et de la baisse de stocks.

 L’industrie doit s’adapter à un paquet de facteurs qui ont amené des changements importants et une des voies d’adaptation, c’est peut-être aussi de regarder d’autres espèces, peut-être des espèces émergentes, ou des espèces qui ne sont pas importantes pour nous, mais qui ont un intérêt ailleurs dans le monde , illustre son directeur général, Claudio Bernatchez.

Claudio Bernatchez sur un quai enneigé avec des bateaux de pêche derrière lui. Le directeur général de l’Association des capitaines-propriétaires de la Gaspésie, Claudio Bernatchez. (Photo d’archives) Photo : Radio-Canada / Martin Toulgoat

Malgré l’absence de tarifs douaniers américains sur les produits marins canadiens, le décret signé jeudi dernier par le président Donald Trump pour relancer les pêches aux États-Unis a aussi de quoi inquiéter les pêcheurs d’ici qui exportent essentiellement au sud de la frontière.

Jusqu’à présent dans la campagne, en matière de pêche, le Bloc québécois propose dans sa plate-forme électorale de rapatrier la gestion des pêches au Québec et de mener une enquête indépendante sur l’attribution des permis exploratoires.

Le chef du Parti libéral du Canada, Mark Carney, a aussi évoqué, en début de campagne, sa volonté de réformer la structure de Pêches et Océans Canada.

Autrement, le coup d’envoi pour la saison de pêche est prévu samedi prochain en Gaspésie et le 3 mai aux Îles-de-la-Madeleine.

LA UNE : À la veille du début de la saison de pêche au homard, les préparatifs des homardiers vont bon train sur le quai de l’Anse-à-Beaufils, à Percé. Photo : Radio-Canada / Martin Toulgoat

PAR Marguerite Morin et Martin Toulgoat

Photographe sous-marin de l’année

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The Underwater Photographer of the Year est un concours basé au Royaume-Uni, qui célèbre et met en lumière la photographie sous-marine.

Un retour sur les gagnants de 2019 qui nous proposaient de voir des merveilles dans différentes catégories (12 principales et 2 additionelles), telles que: grand angle, macro, épaves, comportement, portrait, noir et blanc…

Le jury était composé des juges de renommée internationale Alex Mustard, Peter Rowlands et Martin Edge.

Richard Barnden, du Royaume-Uni, a été, lui, nommé photographe sous-marin de l’année 2019 ainsi que photographe britannique sous-marin de l’année 2019 avec son image captivante intitulée «The Gauntlet». Le Coréen Taeyup Kim, l’Espagnol Eduardo Acevedo, l’Anglais Malcolm Nimmo et l’Allemand Tobias Friedrich sont également lauréats de l’année.

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Gentle Giants,” Winner of Wide Angle. Photo: © François Baelen/UPY2019

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“Caretta Caretta Turtle,” Marine Conservation Photographer of the Year 2019. Photo: © Eduardo Acevedo/UPY2019

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“Fast Cuttlefish,” Winner of Macro. Photo: © Fabio Iardino/UPY2019

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“Beauty in the mud”, Winner of British Waters Macro. Photo: ©Arthur Kingdon/UPY2019

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« Morning Tide Mackerel », Winner of British Waters Living Together. ©Victoria Walker / UPY2019

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« Playtime », Winner of British Waters Compact. ©Martin Edser/UPY2019

LA UNE : © Richard Barnden / The Gauntlet
Source : Fubiz.net

Face-à-face électoral aux Îles-de-la-Madeleine

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La libérale, Diane Lebouthillier, et le bloquiste, Alexis Deschênes, ont croisé le fer mercredi soir à l’occasion d’un ultime débat de cette campagne électorale fédérale dans la circonscription Gaspésie-Les Îles-de-la-Madeleine–Listuguj.

Après les présentations des candidats et quelques légères et ludiques questions posées en début de rencontre, c’est l’économie et l’incertitude commerciale avec les États-Unis qui ont vraiment lancé le débat. 

Les deux candidats ont une fois de plus, comme ils l’avaient fait lors du débat à Sainte-Anne-des-Monts, exposé qu’il fallait miser sur une diversification des marchés d’exportations.

Après quelques échanges sur ces thèmes, les questions relatives à l’archipel ont rapidement pris beaucoup de place dans la discussion.

Transports

La question de l’allongement de la piste d’atterrissage de l’aéroport de Havre-aux-Maisons a fait couler beaucoup d’encre il y a près d’une décennie. Ce projet était réclamé depuis longtemps par les Madelinots, mais en 2016, le gouvernement fédéral de l’époque avait décidé de ne pas aller de l’avant.

Des voyageurs marchent sur le tarmac de l'aéroport des Îles.L’aéroport des Îles-de-la-Madeleine appartient à Transports Canada. (Photo d’archives) Photo : Radio-Canada / Isabelle Larose

Alexis Deschênes a ramené le sujet à l’avant-plan à plusieurs reprises dans le débat, notamment en ce qui concerne la diversification des marchés, qui, selon lui, rime avec consolidation des infrastructures. Aux Îles, estime-t-il, cela passe par l’allongement de la piste de l’aéroport.

 Si nous avions ici une piste de l’aéroport plus grande, on serait aujourd’hui plus prêts à faire face à l’incertitude économique et aux menaces qui nous arrivent du gouvernement américain , explique M. Deschênes.

Ça a été promis depuis dix ans, ça n’a pas été fait. […] Il y a eu beaucoup de louvoiement, il y a eu beaucoup peut-être un manque d’effort de fait de ce côté-là.

Une citation de Alexis Deschênes, candidat pour le Bloc québécois
L'avocat Alexis Deschênes, candidat du bloc québécois, parle derrière un micro.L’avocat de profession et candidat pour le Bloc québécois, Alexis Deschênes, lors du débat à Sainte-Anne-des-Monts le 16 avril dernier. (Photo d’archives) Photo : Radio-Canada / Jean-François Deschênes

Face à ces reproches de son adversaire, Mme Lebouthillier a rétorqué avoir répondu aux besoins selon les priorités.  Ce qui était important pour les Îles-de-la-Madeleine était de s’occuper du cœur et des poumons des îles, qui est le port de Cap-aux-Meules , précise la députée sortante.

Je peux vous dire qu’après dix ans, le travail a été fait au port de Cap-aux-Meules. Puis maintenant, on va aller vers le dossier de l’aéroport.

Une citation de Diane Lebouthillier, candidate pour le Parti libéral du Canada
Diane Lebouthillier, candidate libérale dans Gaspésie—Les Îles-de-la-Madeleine—Listuguj, sourit en regardant la caméraLa candidate du Parti libéral du Canada, Diane Lebouthillier, convoite un quatrième mandat. (Photo d’archives) Photo : Radio-Canada / Jean-François Bélanger

Toujours au chapitre du transport, après le lien aérien, les candidats ont abordé la question de la desserte maritime.

Le navire de relève au Madeleine II, le traversier qui assure la liaison entre Cap-aux-Meules et Souris, a aussi été soulevée auprès des deux candidats.

Le bateau doit aller en cale sèche planifiée à l’automne, mais aucun navire n’a encore été déniché pour assurer son remplacement, ce qui laisse présager une rupture de service.

Mme Lebouthillier, de son côté, a vanté le travail accompli par son gouvernement notamment en ce qui concerne les investissements pour l’acquisition du Madeleine II, en plus du versement de 10 millions de dollars sur une période de trois ans, annoncé récemment, pour assurer les frais de fonctionnement du navire appelé à remplacer le traversier.

Alexis Deschênes estime quant à lui que les choses ont bougé au dossier grâce à la mobilisation de la communauté madelinienne, en plus de rappeler qu’un navire de relève doit encore être trouvé.

La CTMA Traversier dans le port de Cap-aux-Meules.Le traversier Madeleine II dans le port de Cap-aux-Meules. (Photo d’archives) Photo : Radio-Canada / Isabelle Larose

Chasse aux phoques

Les changements anticipés dans l’industrie des pêches ont également ponctué les échanges, mais une question plus précise entourant l’avenir de la chasse aux phoques a aussi été posée aux candidats.

Anciennement ministre des Pêches et des Océans, Diane Lebouthillier a affirmé que des représentations ont été faites avec des ministres provinciaux et des sommes ont été affectées au développement de l’exploitation de cette ressource.

 Il y a un travail actuellement à faire au gouvernement provincial, pour statuer et harmoniser, à savoir si [le phoque] est une viande ou si c’est un poisson et ça, ça va nous permettre de passer aux prochaines étapes , explique Mme Lebouthillier.

L’objectif est d’en faire un produit de consommation.

Une citation de Diane Lebouthillier, candidate pour le Parti libéral du Canada
Une petite colonie de phoques gris dans l'eau du Saint-Laurent.La chasse au phoque gris s’est ouverte en janvier dans l’archipel, et elle le sera jusqu’à l’été, avant de reprendre plus tard cette année. (Photo d’archives) Photo : Radio-Canada

Cette réponse n’a pas freiné le candidat du Bloc québécois, qui a rebondi en critiquant son homologue libérale.

Il a soutenu  qu’en dix ans , elle  n’avait pas livré  la marchandise en matière de gestion de la chasse aux phoques.  Lorsqu’on parle avec les intervenants, on s’aperçoit que la seule chose que vous avez faite, c’est de permettre la chasse individuelle au loup-marin dans les Maritimes. Mais ici, pour structurer la commercialisation du phoque, malheureusement, les résultats n’ont pas été là et pourtant, vous étiez ministre , rétorque Alexis Deschênes.

Assurance-emploi

Les candidats ont également été interrogés sur la réforme du programme de l’assurance-emploi et sur ce qu’ils feraient pour mettre fin au  trou noir  , soit la période sans prestation des travailleurs saisonniers.

Diane Lebouthillier propose de permettre à ces travailleurs d’occuper un second emploi, tout en gardant un lien avec leur premier employeur.  Ce qui n’est pas fait actuellement , dit-elle.

 Les gens veulent et ont besoin de travailler, mais il faut mettre les conditions en place pour faire en sorte que les gens puissent occuper un travail, puis avoir un salaire décent pour pouvoir avoir une vie décente , clame Diane Lebouthillier.

Alexis Deschênes considère que le programme n’est pas assez généreux depuis plusieurs années, ce qui compromet, selon lui, le recrutement de travailleurs dans les usines de transformation par exemple.

 Quand on parle de défendre le secteur des pêches, ça prend un régime d’assurance-emploi qui est généreux, où le critère d’admissibilité est plus bas […] un minimum de 35 semaines pour faire le tour , précise-t-il.

Ce débat a été organisé par la radio communautaire des Îles-de-la-Madeleine, CFIM. Le média a spécifié avant le début du débat que le candidat du Parti conservateur du Canada, Jean-Pierre Pigeon, avait décliné leur invitation pour cet événement.

Les élections générales auront lieu lundi prochain.

LA UNE : Diane Lebouthillier est candidate pour le Parti libéral du Canada tandis qu’Alexis Deschênes porte les couleurs du Bloc québécois. (Photo d’archives) Photo : Radio-Canada

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Des homardiers veulent invalider les permis de pêche exploratoire

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Le Regroupement des pêcheurs professionnels du sud de la Gaspésie (RPPSG) ainsi que huit de ses membres tentent d’invalider l’octroi, par Pêches et Océans Canada (MPO), de permis de pêche exploratoire au large de la péninsule annoncés à l’époque où le ministère était dirigé par la Gaspésienne Diane Lebouthillier.

Le RPPSG et les huit détenteurs de permis commerciaux qui pêchent le homard entre Mont-Saint-Pierre et la pointe Forillon espèrent ainsi annuler la décision rendue en décembre par Ottawa. Le gouvernement avait alors autorisé l’octroi de l’équivalent de 52 permis de pêche exploratoire pour un total de 7750 casiers dans la zone 19.

Le Regroupement estime que le MPO n’a pas appliqué, dans le contexte de la délivrance de ces nouveaux permis de pêche exploratoire, l’approche de précaution recommandée depuis 2013 par les comités scientifiques qui se penchent sur le homard.

Au contraire, sans avis scientifique et sans aucune base, il augmente de 112 % l’effort de pêche dans les sous-zones qui sont déjà commercialement exploitées, mettant ainsi à risque la biomasse ainsi que les entreprises de pêche existantes dans ces sous-zones.

Une citation de Claire Canet, chargée de projets au Regroupement des pêcheurs professionnels du sud de la Gaspésie

Les demandeurs font en effet valoir, dans la requête déposée en janvier et modifiée le 16 avril, que la décision du MPO aura des impacts directs et préjudiciables sur leurs activités. Mme Canet souligne par ailleurs que les entreprises concernées sont déjà lourdement endettées puisque les activités de pêche au homard nécessitent des investissements majeurs.

Des homards fraîchement sortis de l'eau.Les homardiers de la zone 19 prendront prochainement la mer, en quête de crustacés. (Photo d’archives) Photo : Radio-Canada / Réal Fradette

Pour certains pêcheurs qui font partie de la relève, les conséquences financières pourraient être catastrophiques, lance Claire Canet.

Quant aux répercussions sur la ressource, elle rappelle que sept ans de croissance sont nécessaires pour qu’un homard atteigne une taille suffisante pour la commercialisation. Le RPPSG craint ainsi des répercussions irréversibles pour l’espèce.

On prend des risques pour la biomasse et, une fois que cette biomasse a été affectée, c’est très difficile de revenir en arrière.

Une citation de Claire Canet, chargée de projets au Regroupement des pêcheurs professionnels du sud de la Gaspésie

Les demandeurs expliquent également, dans leur requête, que le MPO prévoit que la cueillette d’informations scientifiques effectuée par les détenteurs de permis de pêche exploratoire ne sera pas rémunérée.

Claire Canet regarde l'objectif en souriant.Claire Canet, chargée de projets pour le Regroupement des pêcheurs professionnels du sud de la Gaspésie, estime que le ministère a agi à l’encontre de ses propres règles sur la protection de la biomasse. Photo : Radio-Canada / Gracieuseté de Claire Canet

À la lecture du Plan d’acquisition de connaissances et de développement de la pêche au homard des zones 19 et 17, ils estiment néanmoins qu’il est évident que les nouveaux pêcheurs pourront se payer à même le produit de la vente des homards pêchés.

Le MPO va financer cette recherche scientifique, qui, cela dit en passant, n‘est pas basée sur un protocole scientifique solide, en utilisant la ressource qui ne lui appartient pas, décrie Claire Canet en entrevue avec Radio-Canada.

Dans un contexte de campagne électorale

La requête a été modifiée alors qu’une campagne électorale fédérale, qui prendra fin le 28 avril, bat son plein.

La députée sortante et ex-ministre des Pêches, qui avait procédé à l’annonce des permis de pêche exploratoire, brigue d’ailleurs les suffrages. Diane Lebouthillier, qui a perdu son ministère après l’arrivée du nouveau chef libéral Mark Carney, tente actuellement de conserver son siège de députée dans Gaspésie–Les Îles-de-la-Madeleine–Listuguj.

Le RPPSG soutient que sa démarche n’est pas politique. C’est vraiment une démarche motivée par les valeurs des pêcheurs de homard, le principe de précaution et l’importance de protéger nos pêcheurs côtiers indépendants qui sont essentiels pour le dynamisme économique de nos régions, fait valoir Claire Canet.

Diane Lebouthillier, photographiée devant un bateau de pêche.Diane Lebouthillier, candidate libérale dans Gaspésie–Les Îles-de-la-Madeleine–Listuguj, était ministre des Pêches au moment de l’octroi des permis de pêche exploratoire. (Photo d’archives) Photo : Radio-Canada / Jean-François Bélanger

Mme Canet convient néanmoins que le contexte électoral et l’imminence du début de la pêche au homard dans la zone 19 mettent à mal les chances qu’une solution soit trouvée avant le départ au large des nouveaux détenteurs de permis.

Nous, notre espoir, c’est que le MPO décide, avant même d’aller en cour […] de réviser son approche. Cela dit, il est vraiment trop tard, admet Mme Canet.

Elle mentionne par ailleurs que les pêcheurs demeurent ouverts à avoir des discussions constructives avec le prochain gouvernement élu dans ce dossier.

Questionnée à ce sujet dans la foulée du passage à Carleton-sur-Mer de son confrère libéral Dominic LeBlanc, Diane Lebouthillier a refusé de commenter le dossier. On va laisser les tribunaux faire leur travail, a répondu la principale intéressée en mêlée de presse.

Le RPPSG et les huit pêcheurs qui ont intenté des procédures judiciaires ont demandé que les audiences en Cour fédérale se déroulent à Québec. On ignore toutefois à quelle date leur requête sera entendue.

LA UNE : Le RPPSG estime que le MPO n’a pas appliqué, dans le contexte de la délivrance de ces permis de pêche exploratoire, l’approche de précaution recommandée depuis 2013 par les comités scientifiques qui se penchent sur le homard. (Photo d’archives) Photo : Radio-Canada

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Des états généraux sur la gestion du phoque

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En novembre, Matane accueillera un « grand chantier » des états généraux sur le phoque du Saint-Laurent afin d’aligner les voix des citoyens, des chasseurs, des scientifiques et des industries interpellés par la gestion du loup marin.

L’initiative est née d’une collaboration entre l’Association de chasseurs de phoques intra-Québec (ACPIQ), l’Agence Mamu Innu Kaikussesht de la Côte-Nord (AMIK) et Exploramer.

L’objectif derrière la consultation est de concilier les points de vue et les particularités régionales, afin d’adresser des recommandations aux instances gouvernementales qui réglementent la gestion du loup marin.

Pour le directeur général de l’ACPIQ, Gil Thériault, le moment est opportun pour tenir des états généraux. Il y a eu un regain d’intérêt pour la ressource, témoigne-t-il.

On ne veut pas justement que ça tire dans tous les sens : on veut prendre le temps de s’asseoir, tout le monde ensemble, tous les gens concernés, et de regarder dans quelle direction on pourrait travailler.

Une citation de Gil Thériault, directeur de l’ACPIQ
Gil Thériaul regarde directement vers la caméra.Gil Thériault est également directeur intérimaire de l’Association des pêcheurs côtiers des Îles-de-la-Madeleine. Photo : Radio-Canada / Roxanne Langlois

La chasse au phoque se démocratise de plus en plus dans le Saint-Laurent. Plusieurs formations ont été tenues en 2024 en Gaspésie et sur la Côte-Nord sur la chasse et l’apprêtage du loup marin.

Des recommandations sur trois thèmes

À l’occasion du grand chantier, trois enjeux seront soulevés : la réglementation, l’aspect scientifique du phoque et la valorisation de la ressource.

Les responsables lanceront de premières consultations dans les prochaines semaines; ils accueilleront interventions et mémoires pour présenter leur bilan au public, en novembre, à Matane.

Du 11 au 14 novembre, une assemblée présidée par l’ancien juge de la Cour supérieure du Québec Robert Pidgeon permettra de poursuivre les échanges.

Enfin, la directrice générale d’Exploramer, Sandra Gauthier, indique que les recommandations finales seront portées au fédéral, au provincial et devant les municipalités.

Parce qu’on le sait, la législation est sur différents paliers par rapport au phoque, ajoute-t-elle.

Un homme pose sa main sur la fourrure d'une carcasse de phoque. Le phoque peut être considéré comme un poisson ou une viande par différents ministères. (Photo d’archives) Photo : Radio-Canada / Alban Normandin

Par exemple, concernant la transformation de la ressource, Ottawa et Québec n’ont pas la même position.

Marilou Vanier, la directrice générale de l’AMIK, croit que les recommandations qui seront établies à l’issue des états généraux auront un poids sur l’avenir de la gestion du phoque.

C’est difficile de faire changer les réglementations au MPO, lance-t-elle, mais dire qu’il n’y a pas d’ouverture à travailler ce dossier-là, c’est faux.

Par ailleurs, la directrice de l’AMIK mentionne un désir grandissant de collaboration entre les communautés allochtones et autochtones dans le dossier.

Marilou Vanier, directrice Côte-Nord au Créneau d'excellence ressources, sciences et technologies marines, en studio à Radio-Canada Côte-Nord.«Ce serait assez utopique de penser que tout le monde va remplacer la viande de bœuf par du phoque. Toutefois, il y a certaines personnes qui vont apprécier cette ressource-là», affirme la directrice de l’AMIK, Marilou Vanier. (Photo d’archives) Photo : Radio-Canada / Catherine Paquette

Certains partenariats naissent aux Îles-de-la-Madeleine, comme celui entre les Inuit et les Madelinots, ou l’accueil plus récent de chasseurs wolastoqiyik sur l’archipel.

Pour Marilou Vanier, la parole des communautés autochtones est essentielle afin de s’occuper correctement de la gestion du loup marin.

Ça vient réaffirmer la place des communautés dans cette industrie, qui est pratiquée depuis longtemps de façon traditionnelle, décrit la directrice.

On veut aussi que les savoirs des communautés autochtones soient reconnus. On veut l’entendre pendant les états généraux et ils vont prendre une place prépondérante.

Une citation de Marilou Vanier, directrice générale de l’AMIK

Elle précise que la Nation innue n’est pas la seule à être conviée aux états généraux et que les communautés wolastoqiyik et mi’gmaq seront invitées à participer aux consultations.

LA UNE : Une grande consultation sur la gestion du phoque débutera sous peu auprès des communautés côtières, nordiques et autochtones. (Photo d’archives) Photo : Radio-Canada / Alexane Drolet

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Nissan présente le Frontier Pro hybride rechargeable à Shanghai

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On dit souvent que les nouvelles vont vite — et le monde de l’automobile n’y fait pas exception. La preuve : il y a à peine 24 heures, nous évoquions une rumeur selon laquelle Nissan plancherait sur une future camionnette hybride rechargeable baptisée Frontier. Voilà qu’aujourd’hui, le constructeur présente, au Salon de l’auto de Shanghai, le Nissan Frontier Pro à motorisation hybride rechargeable.

Une motorisation électrifiée et prometteuse

Nissan a déjà connu de meilleurs jours, et le constructeur met actuellement tout en œuvre pour améliorer sa position sur le marché mondial. Cela passe notamment par une refonte de son image, une modernisation de sa gamme, et l’introduction de motorisations plus compétitives. C’est dans cette optique que Nissan a dévoilé le Frontier Pro hybride rechargeable.

Selon les premières informations, ce modèle est équipé d’un moteur 4 cylindres turbocompressé de 1,5 litre, jumelé à un moteur électrique monté sur la transmission. La puissance combinée atteindrait 402 chevaux et le couple, 590 lb-pi. Aucune information précise n’a été donnée sur la boîte de vitesses, mais le modèle sera doté d’un rouage intégral intelligent et proposera quatre modes de conduite : hybride, électrique, performance et neige. L’autonomie en mode 100 % électrique serait d’environ 135 kilomètres, selon les estimations pour le marché chinois.

Au-delà de la mécanique, le design du Frontier Pro est entièrement revu et n’a rien à voir avec le Nissan Frontier actuellement commercialisé en Amérique du Nord. On y retrouve le nouveau langage stylistique de Nissan, déjà aperçu sur le Kicks de nouvelle génération, notamment avec sa signature lumineuse à barres multiples à l’avant. L’intérieur a également été repensé : plus d’écrans, moins de boutons physiques, et une présentation épurée et moderne. Cependant, cette orientation plus urbaine pourrait ne pas plaire à tous, notamment à ceux qui recherchent une camionnette conçue comme un outil de travail robuste.

Disponible sur plusieurs marchés

Nissan prévoit commercialiser le Frontier Pro hybride rechargeable en Chine d’ici la fin de l’année, et mentionne qu’il sera également exporté vers d’autres marchés. Dans son communiqué, on peut lire : « Il sera également exporté hors de la Chine. Les marchés concernés feront l’objet d’une annonce future. »

Quant à l’Amérique du Nord, la question reste entière. Les véhicules produits en Chine sont frappés par des droits de douane élevés, ce qui pourrait compliquer la venue du Frontier Pro sur notre marché. Une solution pourrait être la fabrication locale, par exemple dans l’usine du Mississippi où le Frontier actuel est assemblé. Affaire à suivre.

Une telle motorisation pourrait bousculer la concurrence dans le segment des camionnettes intermédiaires, où aucun modèle hybride rechargeable n’est actuellement offert. Seule Toyota propose une motorisation hybride avec son Tacoma, mais il ne s’agit pas d’un système rechargeable. Nissan pourrait donc frapper un grand coup avec cette offensive technologique, si elle s’étend au-delà du marché asiatique.

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[VIDÉO] Cri ultimeㅣSEALOOKㅣEP.11

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SEALOOK est une série animée en 3D, sans dialogues, qui suit les aventures quotidiennes de phoques espiègles vivant aux confins du monde. 

Chaque épisode présente des situations humoristiques et touchantes, mettant en scène des phoques aux personnalités variées. L’absence de dialogues permet à un public international de profiter des histoires à travers les expressions faciales et les gestes des personnages.

Depuis son lancement, SEALOOK a connu un succès notable, accumulant plus de 1,63 milliard de vues sur YouTube en décembre 2024. La série a également été diffusée sur des plateformes telles que Tencent Video en Chine, où elle a dépassé les 500 millions de vues cumulées.

SEALOOK continue de captiver un large public, transcendant les barrières linguistiques grâce à son humour visuel et ses personnages attachants. Co-produite par The Pinkfong Company et le studio Million Volt.

© Sealookofficial

La pensée du crabe masqué

Si tu veux savoir si t’es con ?
Gratte l ’image avec une pièce.

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Éphémérides : Le clocher de l’Église Saint-Pierre de Lavernière est frappée par la foudre

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24/04/1947 Le clocher de l’Église Saint-Pierre de Lavernière est frappée par la foudre pour une troisième fois.

Au fil des ans, la foudre a frappé plusieurs fois l’église de Lavernière, celle-ci a heureusement été épargnée. Reconnue comme bien culturel religieux depuis le 28 novembre 1992, elle fait l’objet de nombreuses visites pratiquantes et touristiques.

Photo : L’Église Saint-Pierre de Lavernière en 1930, 100e anniversaire, 1876-1976, Le comité de l’album, 1976, page 74.