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Yves P. Pelletier a été victime de harcèlement à l’époque de RBO

Yves P. Pelletier était sur le plateau de Salut Bonjour pour discuter de son prochain livre, intitulé Me suivez-vous?, en compagnie de Gino Chouinard.

C’est lors de cette entrevue que l’ancien membre de RBO s’est également un peu plus confié sur sa vie personnelle, notamment sur une plainte qu’il a dû déposer en raison d’une fan un peu trop intense.

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Un sujet qui est venu sur la table lorsque Gino a abordé le moment où Yves a dû appeler la police en raison de cette femme très harcelante.

«C’est une femme qui avait un problème psychiatrique… et qui m’a harcelé pendant plus d’un an. Elle a essayé de rentrer chez nous en plein milieu de la nuit. Un moment donné j’étais comme: Christi, Yves, il faut que tu appelles la police. Puis, c’était à l’époque où Bonjour la police… les policiers se faisaient chanter ça pendant les manifestations ou l’émeute de Metallica! Alors eux, ils débarquent chez nous en plein milieu de la nuit (…) Ils m’ont sauvé la vie… merci, la police!», dévoilait Yves avec l’entrain qu’on lui connait.

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Une histoire à la fois inquiétante… et surprenante!

Auriez-vous eu peur à sa place?

Un crâne de morse de 11500 ans aux Îles-de-la-Madeleine

Une datation au carbone 14 révèle qu’il y avait des morses aux Îles-de-la-Madeleine il y a 11 500 ans.

Le conseil de recherche 4-OCÉANS, en partenariat avec le Musée des Îles-de-la-Madeleine, étudie depuis bientôt un an de nombreux ossements de morses conservés par des collectionneurs madelinots.

Les premières datations au carbone 14 de douze des 200 échantillons de crânes et défenses de morses des îles révèlent que la moitié des spécimens datent de la période de chasse au 18e siècle et que six de ces échantillons auraient entre 2200 et 11 500 ans.

Il y a un notamment un spécimen daté de 11 500 ans. C’est certainement dans les plus vieux spécimens de morse de l’est du Canada. On est vraiment étonné et très content des résultats.

Une citation de Jean-Simon Richard, le président du Musée des Îles-de-la-Madeleine

À titre de comparaison, l’âge du crâne de morse exposé au Musée du Nouveau-Brunswick est estimé à 9400 ans.

On sait que les Îles-de-la-Madeleine abritaient probablement la plus grande population de morse au monde, avant l’extermination au dix-huitième siècle. On en retrouve encore fréquemment des spécimens sur les plages [des ossements].

Crêne et défenses de morse dans les mains d'un homme portant des gants.

Le spécimen de 11 500 ans est un crâne de morse découvert il y a une vingtaine d’années par Serge Chevarie sur la Dune-du-Nord. PHOTO : FACEBOOK / MUSÉE DES ÎLES-DE-LA-MADELEINE

Jean-Simon Richard mentionne que plusieurs recherches ont documenté la présence de morses dans les Maritimes, notamment au Nouveau-Brunswick et à Terre-Neuve. Cependant, aucune recherche ne s’était penchée sur leur présence aux Îles, bien que l’on savait qu’il y avait une colonie de morses lors de l’arrivée des Européens.

Il affirme que le morse suscite les passions aux Îles. C’est une des raisons sinon la raison principale pour laquelle les Îles ont été colonisées par les Européens. Il y a beaucoup d’intérêt envers les ossements de morse. Ça soulève un peu les passions de voir des résultats comme ça!, témoigne M. Richard.

Une personne debout dans un bateau avec des ossements de baleine.

Le directeur du Musée des Îles-de-la-Madeleine, Jean Simon Richard, avec la carcasse de rorqual commun trouvé sur les berges de l’Île Brion. (Photo d’archives) PHOTO : GRACIEUSETÉ : JEAN SIMON RICHARD

Le directeur du musée explique qu’il est normal, après une tempête, de trouver des défenses de morse ou des crânes de morse sur les plages. Il y a beaucoup de gens qui gardent l’œil ouvert pour ça, pour des raisons monétaires, mais surtout historiques.

Il souligne que les prochaines années seront prometteuses.

Plusieurs études scientifiques vont sortir de 4-OCÉAN. On en a pour quelques années à recevoir des résultats, autant sur les morses que sur des baleines aujourd’hui disparues du Saint-Laurent, comme la baleine boréale ou la baleine grise, affirme celui qui, enfant, arpentait déjà les plages des îles avec son père à la recherche de défenses de morses.

Le crâne de morse âgé de 11 500 ans fait maintenant partie de la collection du Musée des Îles-de-la-Madeleine et fera partie de la prochaine exposition.

LA UNE : Le spécimen de 11 500 ans est un crâne de morse découvert il y a une vingtaine d’années par Serge Chevarie sur la Dune du Nord. Il s’agit d’un des plus vieux crânes de morses de l’est du Canada selon le Musée des Îles-de-la-Madeleine. PHOTO : FACEBOOK / MUSÉE DES ÎLES-DE-LA-MADELEINE

PAR : Véronique Duval


 

Sur le même sujet : Des crânes de morses millénaires découverts aux Îles-de-la-Madeleine

 

Top-2 : Logan Thompson effectue deux arrêts complètement spectaculaires

On avait droit à une soirée très tranquille dans la LNH, alors que seulement deux matchs étaient à l’horaire.

Sans plus tarder, voici ce qui a retenu l’attention dans le circuit Bettman : 

1. Logan Thompson effectue deux arrêts complètement spectaculaires

Samedi soir, les Golden Knights ont vu leur gardien Adin Hill quitter le match en raison d’une blessure. Ce n’est pas une situation idéale pour un club qui se bat pour une place en séries, mais la bonne nouvelle, c’est que le club mise aussi sur Logan Thompson, qui est un solide gardien.

Et hier soir, face aux Blues, Thompson a démontré qu’il était l’homme de la situation en l’absence de son coéquipier avec pas moins de deux arrêts des plus spectaculaires.

Tout d’abord, il a carrément volé un but à Kevin Hayes alors que ce dernier y a été d’une feinte à la Peter Forsberg.

Puis, en prolongation, les Blues ont obtenu un tir de pénalité, ce qui a encore une fois forcé Thompson à sortir le grand jeu.

Le gardien n’a peut-être pas eu la technique la plus orthodoxe, lui qui a perdu l’équilibre, mais il a frustré Pavel Buchnevich pour forcer les deux équipes à continuer de jouer.

Et 19 secondes plus tard, Jonathan Marchessault a récompensé son gardien en inscrivant le but victorieux en prolongation.

Le 39e but du Québécois a permis aux Golden Knights de l’emporter par la marque de 2-1.

2. Anze Kopitar prive les Canucks d’obtenir leur billet pour les séries

Hier soir, les Canucks pouvaient devenir la première équipe officiellement qualifiée pour les séries. Avec la défaite des Blues, ils n’avaient besoin que de gagner leur match face aux Kings pour confirmer leur qualification.

Le problème, c’est qu’Anze Kopitar avait d’autres plans. Le Slovène, qui avait inscrit au moins deux points à chacun de ses trois derniers matchs, a obtenu une mention d’assistance sur ce but de Blake Lizotte.

Puis, Kopitar a ajouté un second point à sa fiche, lui qui a inscrit le troisième but des siens en fin de deuxième période.

Il en est désormais à neuf points lors de ses quatre derniers matchs.

Les Canucks ont tenté de ramener la marque à égalité lors du troisième vingt, mais ils n’y sont pas parvenus : les Kings l’ont emporté par la marque de 3-2.

Le but de Kopitar, son 24e de la saison, aura donc été le but gagnant.

Prolongation

– Brock Boeser a donné une chance aux Canucks en fin de match.

– Voici le but qui a forcé la prolongation entre les Golden Knights et les Blues.

– Un point pour Anthony Mantha sur la séquence.

– Ça a brassé sur la séquence.

– Les résultats de la soirée.

– Les meilleurs pointeurs de la soirée.

(Crédit: Capture d’écran/NHL.com)

– 12 matchs à l’affiche ce soir.

(Crédit: Capture d’écran/Google)

Meilleur Québécois de la LNH : Jonathan Marchessault a succédé à Patrice Bergeron

Chaque année, l’Antichambre fait son décompte des meilleurs joueurs québécois de la LNH. Ce sont les autres Québécois de la ligue qui votent pour former le classement final.

Vous ne serez pas surpris d’apprendre que Sean Couturier n’a pas été couronné grand gagnant du classement parce qu’il n’est pas Québécois et parce que ses performances ne sont pas… heu…

John Tortorella me dit à l’oreille que je ne suis pas obligé de m’expliquer.

Farce à part, on savait qu’un nouveau gagnant allait être couronné puisque Patrice Bergeron, qui a gagné cinq des huit premières éditions (il a fini une fois derrière Kris Letang et deux fois derrière Jonathan Huberdeau) et qui a été couronné en 2023, est maintenant à la retraite.

Et, en tout respect aux gars en place, on réalise qu’en ce moment, dans la LNH, il n’y a pas de Patrice Bergeron.

Néanmoins, il est intéressant de constater que des 61 joueurs éligibles, c’est Jonathan Marchessault qui a obtenu l’honneur. C’est lui qui a obtenu la palme de ses pairs.

Il a obtenu la grande majorité des votes de première place pour monter sur la plus grande marche d’un podium, qui est complété par Kristopher Letang et Marc-André Fleury.

Ce n’est pas un vilain choix puisque le futur agent libre a quand même été le joueur le plus utile des dernières séries éliminatoires. Depuis qu’il est arrivé à Vegas (les Panthers avaient aussi donné Reilly Smith pour s’assurer que le Québécois parte), il est simplement dominant.

Cette année, il s’approche notamment du plateau des 40 buts. Il est présentement à 39.

Notons que les joueurs votaient pour leur top-5 et que 20 gars ont obtenu des votes. Phillip Danault (6e rang) et Jonathan Drouin (15e rang) sont des anciens du Canadien qui ont obtenu des votes et qui ont leur place dans le top-20.

Pierre-Luc Dubois est notamment au 10e rang, à égalité avec Samuel Montembeault et Yanni Gourde.

Le gardien du CH n’est cependant pas le seul de son club à être dans le top-10 puisque Mike Matheson est au quatrième rang du décompte. Le CH et les Kings sont donc les deux seules équipes avec deux gars dans le top-10.

Brandon Gignac, Rafaël Harvey-Pinard, David Savard et Joshua Roy n’ont pas obtenu de vote, eux.

En rafale

– En effet.

– Juraj Slafkovsky : un plafond illimité. [BPM Sports]

– Horrible.

– Qui fera les séries dans la MLB?

Dessins impressionnants sur le sable

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L’artiste Jim Denevan est spécialiste du dessin grandeur-nature sur le sable. Il décore les plages avec des oeuvres monumentales qui prennent tout leur sens une fois prises en photo.

On se rend compte de leur taille. Muni de râteaux, balais et autres outils, il imagine des oeuvres géométriques et éphémères et laisse le soin à la mer de les effacer.

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Source : www.jimdenevan.com

Catherine LEBLANC (1934-2024)

La MAISON FUNÉRAIRE LEBLANC vous informe du décès, le 21 mars 2024, de madame Catherine Leblanc. Elle était âgée de 89 ans et résidente de Fatima, aux Îles-de-la-Madeleine.

Elle était l’épouse de feu Hector Vigneault, la mère de feu Donald, Gilles, Linda, Nicole, Sylvie et Serge, la grand-maman de 14 petits-enfants et 27 arrière-petits-enfants. Elle était la sœur de Lucia, Adélina, Alfred, feu Ernest et feu Marie-Anne. Elle laisse aussi dans le deuil les conjoints et conjointes de ses enfants, ainsi que ses beaux-frères, belles-sœurs, neveux, nièces, parents et amis.

La famille vous accueillera au salon funéraire de Cap-aux-Meules le samedi 6 avril 2024 de 14h à 17h.

Les funérailles de madame Catherine Leblanc seront célébrées le lundi 5 août 2024 à 11h à l’église Notre-Dame du Rosaire de Fatima et, de là, au cimetière de l’endroit. La famille sera présente à l’église à partir de 10h30.

Vos marques de sympathie peuvent se traduire par un don à la Résidence Plaisance des Iles au 596 chemin Principal, Cap-aux-Meules, Qc G4T 1G1 pour les activités.

Demande d’appel du jugement sur la vente de LA Renaissance des Îles

La saga judiciaire concernant la vente des actifs de l’entreprise de transformation de produits marins LA Renaissance des Îles n’est pas terminée. Les requérants ont officiellement déposé un avis d’appel pour tenter d’infirmer le jugement rendu le 13 mars dernier.

Dans leur demande d’appel, 27 créanciers de LA Renaissance et l’entreprise Icéto affirment que le juge de première instance a commis plusieurs erreurs de droits et de faits et a usé de prétextes et de faits erronés ou faux  pour rejeter leur requête. Selon eux, le juge a complètement omis de traiter et considérer 18 des 25 manquements qu’ils reprochent au syndic.

En plus de ces erreurs alléguées, les requérants soutiennent que l’apparence sérieuse de biais du juge , son empressement marqué  ainsi que ses nombreuses remarques et interventions lors de l’enquête  justifient une intervention de la Cour d’appel.

Dans son jugement rendu le 13 mars, le juge Marc Paradis a rejeté tous les arguments des requérants qui tentaient de faire annuler la vente des actifs de LA Renaissance des Îles à l’entreprise Pêcheries Léomar et destituer le syndic Roy, Métivier, Roberge.

Les requérants alléguaient, entre autres, que le syndic de faillite et Financement agricole Canada avaient vicié le processus d’appel d’offres pour liquider les actifs et qu’ils avaient agi au détriment de la masse des créanciers en acceptant l’offre d’achat des Pêcheries Léomar plutôt que celle, plus élevée, d’Icéto.

Le représentant des créanciers requérants, Olivier Renaud, souligne que le juge qui s’occupait initialement du dossier de LA Renaissance a été remplacé par le juge Marc Paradis, deux semaines avant le procès qui s’est tenu en février.

Olivier Renaud photographié devant le palais de justice, en hiver.

Olivier Renaud agit à titre de représentant des créanciers requérants. (Photo d’archives) PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE

Nous avions certaines réserves sur la faisabilité [qu’il puisse] se saisir d’un dossier aussi complexe en si peu de temps, écrit Olivier Renaud dans un courriel acheminé à Radio-Canada.

Le jugement rendu semble comporter de nombreuses erreurs de droit et de faits qui accentuent nos doutes en ce sens, et qui suffisent amplement à porter la cause en appel. Ce sera donc à la Cour d’appel de se prononcer à cet effet.

Une citation de Olivier Renaud, représentant des créanciers requérants

Vous comprendrez que pour les créanciers qui ont perdu quelques millions de dollars, et qui devront probablement un jour refaire affaire avec des faillites dans l’industrie de la pêche, il importe de rétablir les faits et la confiance au processus de gestion de la faillite, soutient Olivier Renaud. C’est une cause qui va bien au-delà de toute annulation d’un contrat de vente.

Par écrit, les copropriétaires des Pêcheries Léomar, qui exploitent les actifs de LA Renaissance depuis près d’un an, ne cachent leur déception face à cette demande d’appel.

Nous sommes déçus par la prolongation des démarches et par l’acharnement des requérants, mais nous avons confiance au système judiciaire.De notre côté, nous maintenons le même discours : nous regardons vers l’avenir et continuons de travailler pour le développement de nos entreprises.

Une citation de Gabriel et Christian Vigneau, propriétaires des Pêcheries Léomar

Les principales parties visées par le recours, soit le syndic Roy, Métivier, Roberge et Financement agricole Canada, n’ont pas souhaité commenter le dossier.

La Cour d’appel devra trancher

Après le dépôt de l’avis d’appel, les requérants disposent de 90 jours pour produire leur mémoire, après quoi les parties intimées ont 60 jours pour transmettre les leurs.

Lorsque ces deux étapes seront accomplies, la Cour nous transmettra ensuite la date de l’audition de l’appel, explique par courriel l’avocat des requérants, Me Emmanuel Préville-Ratelle. Lors de l’audition, la Cour pourra rendre sa décision sur le banc ou prendre le dossier en délibéré.

Me Préville-Ratelle souligne qu’il s’agit d’un appel de plein droit , ce qui fait en sorte qu’aucune autorisation de la Cour n’est requise pour accueillir l’appel.

Toutefois, rien n’empêche les parties adverses, soit le syndic Roy, Métivier, Roberge, Financement agricole Canada et Pêcheries Léomar de demander le rejet de l’appel à la Cour.

À cet égard, le critère est que l’appel n’ait aucune chance de succès, souligne l’avocat des requérants. Nos clients ne sont évidemment pas de cet avis, souligne l’avocat des requérants.

LA UNE : L’entreprise Icéto, qui a tenté en vain de racheter les actifs de LA Renaissance, ainsi que 27 créanciers portent en appel la décision du juge Marc Paradis. (Photo d’archives) PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE

Prix du crabe des neiges : des inquiétudes, mais aussi de l’espoir pour les pêcheurs

Alors que s’amorce la saison de la pêche au crabe des neiges dans l’estuaire du Saint-Laurent, la question du prix du populaire crustacé est sur bien des lèvres. Après une année « catastrophique » pour certains en 2023, les pêcheurs sont partis en mer dimanche avec l’espoir de voir la situation s’améliorer au cours des semaines à venir.

L’an dernier, le prix du crabe des neiges a chuté dramatiquement (Nouvelle fenêtre), passant de 14 $ le kilo en 2022 à 5 $ le kilo à la saison 2023, selon les données de Pêches et Océans Canada compilées par l’Institut de recherche en économie contemporaine (IRÉC).

Pratiquement personne n’a été capable de couvrir ses frais, affirme le pêcheur Ian Chouinard. Ça a été une année catastrophique.

Même s’il s’attend à recevoir sensiblement le même montant au débarquement que l’an dernier en ce début de saison, le pêcheur rimouskois indique que lui et ses collègues crabiers s’attendent à voir les prix augmenter au cours des prochaines semaines.

Comparativement à l’année passée, ce que je vois, c’est qu’il y a de l’espoir pour un ajustement sur le prix à la hausse , dit le président de l’Association des pêcheurs de crabe des neiges de la zone 17, Marc Doucet.

Un bateau de pêche à quai à Rimouski.

Dimanche matin, les pêcheurs de Rimouski ont décidé de retarder leur départ en mer de quelques heures en raison des conditions météorologiques. PHOTO : RADIO-CANADA / SÉBASTIEN ROSS

L’année passée a été une année de transition, je pense bien, ajoute Ian Chouinard. Cette année, on est parti avec le même prix de base, mais on voit qu’il pourrait y avoir des ajustements en cours de route.

M. Chouinard rappelle que les pêcheurs ont peu de pouvoir sur le prix qu’ils obtiennent des transformateurs pour leurs prises. On est vraiment dépendant des usines. On va être payés le prix que les usines sont capables de les vendre.

Le chercheur, spécialiste de l’économie des pêches et de la commercialisation des produits aquatiques, souligne qu’on attribue principalement deux facteurs à la chute du prix du crabe au débarquement entre 2022 et 2023.

En premier lieu, il rappelle que la Russie est un joueur important sur le marché mondial du crabe, et que le début de la guerre en Ukraine, en 2022, est un élément incontournable pour expliquer la situation.

Avant l’entrée en vigueur des embargos aux États-Unis sur les importations russes, au début de la saison 2022, il y a eu de fortes importations de crabes russes aux États-Unis qui sont venues saturer les marchés, raconte Gabriel Bourgault-Faucher.

Des crabes sont entassés dans une caisse, à la sortie des bateaux de pêche.

Le prix du crabe des neiges au débarquement devrait se situer autour de 5 dollars le kilo en ce début de saison. (Photo d’archives) PHOTO : RADIO-CANADA / FRANÇOIS GAGNON

En 2022, les transformateurs de crabe sont restés pris avec des inventaires de crabes importants qu’ils ont traînés jusqu’en 2023. En 2023, au moment de lancer la saison de pêche, les entrepôts étaient déjà pleins.

En parallèle de cette surabondance de l’offre, la demande de crabe des neiges a diminué en raison de l’inflation et de la perte du pouvoir d’achat des consommateurs.

En ce qui concerne la façon dont pourraient évoluer les prix dans les prochains jours, Gabriel Bourgault-Faucher demeure prudent. Ce qui va se passer durant la saison, on aimerait bien le savoir, mais on ne peut pas le prédire, conclut-il.

LA UNE : La pêche au crabe des neiges a commencé dimanche dans la zone 17. PHOTO : RADIO-CANADA / VERONIQUE DUVAL

PAR

Toyota Matrix 2010 : Traction, ou rouage intégral au double du prix?

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« Nous envisageons l’achat d’une Toyota Matrix d’occasion. Nous voulons un plus vieux modèle pour éviter toute la complexité des modèles neufs. Nous avons regardé pour un modèle de 2010, mais nous constatons que les modèles à rouage intégral sont environ deux fois plus chers que les modèles à traction. Comme nous vivons sur un chemin de terre, nous préférerions le rouage intégral. Que pensez-vous de ces scénarios? » — Maryse

Réponse

Bonjour Maryse,

La Toyota Matrix est un modèle encore convoité sur le marché du véhicule d’occasion en raison de sa réputation de fiabilité et de durabilité. C’est donc normal que ces véhicules, même s’ils ont 14 ans, soient encore plutôt chers. Je ne suis pas surpris non plus de ce que vous me dites pour le prix des modèles à rouage intégral. C’est un format de véhicule convoité au Québec, d’autant plus quand il est équipé des quatre roues motrices. De plus, comme c’est une variante plus rare, toutes proportions gardées, que la variante à traction, tout en étant prisée, c’est normal que le prix soit élevé, même du double.

À savoir lequel est le plus intéressant, je pense que vous avez la réponse dans votre question. Vous dites que vous parcourez des routes défoncées et mal entretenues, et il me semble donc que le modèle à rouage intégral est mieux adapté à ce genre de circuit. Le véhicule sera donc plus cher, mais vaudra également plus cher quand viendra le temps de le revendre. C’est donc un demi-mal.

Cependant, si vous pensez que la traction peut suffire, ça me semble être une meilleure affaire puisque vous aurez moins d’argent à débourser initialement.

Inspection mécanique obligatoire

Sachez cependant que pour un véhicule aussi âgé, ce n’est pas tant la provenance, ni le kilométrage, ni la réputation du constructeur ou la durabilité présumée du modèle qui prime, mais plutôt l’entretien que ce modèle a subi. La réputation du modèle a beau être dorée, si l’entretien est négligé, vous partez avec un désavantage sérieux. C’est d’autant plus vrai que ces modèles sont bons pour camoufler les symptômes de défauts ou d’abus qu’ils auraient subis, compte tenu de leur durabilité. Vous pourriez vous retrouver avec un véhicule en mauvais état, malgré l’inspection visuelle sommaire correcte et l’essai routier satisfaisant que vous auriez fait avant de procéder à l’achat.

L’essentiel est donc de faire subir une inspection mécanique au véhicule convoité avant de l’acheter. Vous saurez alors à quoi vous en tenir en matière de réparations à venir, le cas échéant. C’est d’autant plus important que les Toyota Matrix sont des véhicules qui conservent une excellente valeur de revente. Vous ne voudriez pas acheter un véhicule à fort prix, alors qu’il a besoin de réparations majeures.

Pour finir, sachez que la Pontiac Vibe est également un véhicule à considérer. Elle est plus difficile à trouver, mais sa mécanique est intégralement partagée avec celle de la Toyota Matrix, ce qui signifie qu’elle a le même bilan de fiabilité. De plus, la disparition de la marque Pontiac n’aura pas d’impact sur la disponibilité des pièces, compte tenu de la similarité avec le modèle Toyota. Si ça se trouve, ce sera plutôt un avantage pour vous, étant donné que la valeur de revente sera sans doute plus faible.

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Christine Morency, Michel Barrette, Billy Tellier et les stars sur le tapis rouge des Olivier!

Christine Morency, Michel Barrette, Billy Tellier et les stars sur le tapis rouge des Olivier!

Crédit: Serge Cloutier

La 25e édition du gala Les Olivier s’est déroulée le 24 mars, offrant une soirée mémorable dédiée à l’humour et à nos humoristes préférés. De nombreuses personnalités étaient présentes, parmi lesquelles Arnaud Soly, Christine Morency, Fabien Cloutier et Michel Barrette. Découvrez les clichés du tapis rouge!

Arnaud Soly

Crédit: Serge Cloutier

Billy Tellier

Crédit: Serge Cloutier

Korine Côté

Crédit: Serge Cloutier

Fabien Cloutier

Crédit: Serge Cloutier

Christine Morency

Crédit: Serge Cloutier

Michel Barrette

Crédit: Serge Cloutier

Mona de Grenoble

Crédit: Serge Cloutier

Richardson Zéphir

Crédit: Serge Cloutier

Philippe-Audrey Larrue St-Jacques

Crédit: Serge Cloutier

Simon Gouache

Crédit: Serge Cloutier

Mathieu Dufour

Crédit: Serge Cloutier

Rosalie Vaillancourt

Crédit: Serge Cloutier

Mike Beaudoin

Crédit: Serge Cloutier

Alexandre Bisaillon

Crédit: Serge Cloutier

Samuel Vigneault, Stéphane Fallu

Crédit: Serge Cloutier

Josiane Aubuchon, Jessica Chartrand

Crédit: Serge Cloutier

Mégan Brouillard, Suzie Bouchard

Crédit: Serge Cloutier

Sam Cyr, Marylène Gendron

Crédit: Serge Cloutier

Charles Beauchesne.

Crédit: Serge Cloutier

Alphé Gagné, Silvi Tourigny

Crédit: Serge Cloutier

Emmanuelle Lussier Martinez, Noémie O'Farrell, Marie-Soleil Dion

Crédit: Serge Cloutier

Michelle Desrochers

Crédit: Serge Cloutier

Yannick De Martino

Crédit: Serge Cloutier

Neev

Crédit: Serge Cloutier

Pierre-Luc Pomerleau

Crédit: Serge Cloutier

David Beaucage

Crédit: Serge Cloutier

Alexandre Forest

Crédit: Serge Cloutier

Benoît Finley, Marie-Chantal Nadeau

Crédit: Serge Cloutier

Tania Kontoyanni

Crédit: Serge Cloutier

Silvi Tourigny

Crédit: Serge Cloutier

Julien Corriveau

Crédit: Serge Cloutier

Tommy Néron

Crédit: Serge Cloutier

Mona de Grenoble

Crédit: Serge Cloutier

Silvi Tourigny, Alphé Gagné

Crédit: Serge Cloutier

Mona De Grenoble

Crédit: Serge Cloutier

Simon Delisle

Crédit: Serge Cloutier

Alexandre Champagne

Crédit: Serge Cloutier

Crédit: Serge Cloutier

Crédit: Serge Cloutier

Une belle soirée en compagnie des grands noms de l’humour, qui a couronné notamment Mona de Grenoble, Billy Tellier et Mathieu Dufour.

Tankathon n’a pas aimé la victoire du Canadien à Seattle

Le Canadien ne colle pas exactement les victoires depuis le retour de la pause du Match des étoiles, il y a quasiment deux mois de ça… mais quand il le fait, c’est souvent contre de vilains clubs.

Les Capitals, les Ducks, les Coyotes, les Predators, les Blue Jackets et le Kraken, on va se le dire, ne sont pas tous dans l’élite de la LNH. Nashville et Washington n’ont pas un vilain club, mais sinon…

Ce que cela veut dire, c’est qu’une bonne équipe qui affronte le Canadien aime ses chances d’obtenir deux points à la fin de sa soirée, mais aussi qu’un vilain club qui se frotte à la Flanelle risque de perdre.

Les joueurs sur la glace veulent gagner. Par contre, quand un DG d’une vilaine équipe se frotte au Canadien, il doit être content en gardant en tête la loterie du prochain repêchage.

Et hier, la tendance s’est continuée.

Le Kraken s’est fait laver par le Canadien au compte de 5-1, ce qui veut dire que les hommes de Trevor Letowski ne sont plus au cinquième rang de la LNH sur Tankathon, le site idéal pour les fans d’un club en reconstruction.

C’était le cas hier, mais pas en ce beau lundi matin ensoleillé de printemps à Montréal.

(Crédit: Tankathon)

Évidemment, on peut penser que Kent Hughes est un peu tanné de « gagner des matchs de quatre points » du point de vue de la loterie, mais il ne doit pas être insatisfait de ce que le CH a montré hier, quand même.

Après tout, même si le Kraken n’a pas exactement un club de Coupe Stanley entre les mains, il n’en demeure pas moins que le CH est sorti en lion sur la patinoire en termes d’efficacité hier soir.

Et après trois défaites dans l’Ouest canadien plus tôt dans le voyage (Flames, Oilers et Canucks), de voir le Canadien sortir de la sorte est un bon signe pour la progression collective.

Qu’est-ce que je retiens de cette victoire-là, qui n’est pas bonne pour l’espérance de vie de nombreux poulets québécois?

1. Encore une fois, Cayden Primeau a réussi son défi : tenir le Canadien dans le coup. Il doit travailler sur sa constance (comme tous les jeunes joueurs de l’histoire de la LNH ou à peu près), mais quand il est on, il est on.

Hier soir, ses 36 arrêts (non, le CH n’a pas été parfait devant lui) ont gardé les siens dans le match. Mention honorable à un hors-jeu et à David Savard pour le coup de main.

2. Juraj Slafkovsky a récolté un point dans un septième match de suite. On pensait que c’était en marquant en première, mais finalement, il n’a pas fait dévier le tir de Kaiden Guhle.

Un but et deux passes en première période pour le premier choix de 2020… Guhle était en forme.

Slaf a plutôt récolté une passe un peu plus tard dans le match. Il a donc huit points à ses sept derniers matchs, ce qui est excellent pour un jeune en pleine progression comme lui.

Tant mieux, donc.

3. Pour la première fois depuis que le Canadien a confié le banc du club à Trevor Letowski, soit depuis le début du voyage, le Canadien a gagné. Les joueurs lui ont remis la rondelle du match.

Le principal intéressé affirme que les gars s’ennuient de Martin St-Louis, qui est toujours dans sa famille pour une période indéterminée suite à ce qui s’est passé avec son garçon, mais il aime la réponse des joueurs.

4. Mike Matheson a marqué un but qui va se retrouver parmi les beaux faits saillants de sa carrière.

Admirez à quel point Matheson a un coup de patin élégant et tellement rapide et qu’il est en mesure d’utiliser ses mains pour marquer. Il ne domine peut-être pas défensivement chaque soir, mais il est un excellent défenseur offensif.

5. Nick Suzuki apprend de plus en plus à faire confiance à son tir. Hier, il a marqué son 28e de la saison (un sommet pour lui dans la LNH) et il aurait très bien pu, sur une montée avec Cole Caufield, passer.

Il a plutôt choisi de tirer – et il l’a fait avec une précision chirurgicale.

Je ne sais pas si Suzuki va finir avec un point par match, mais il s’approche de la marque des 30 buts et il a 66 points en 70 matchs. Il s’améliore défensivement et il semble être un bon capitaine.

Il a une belle saison.

6. Alex Newhook ne connaît peut-être pas la saison la plus extraordinaire de l’histoire de la Flanelle, mais il a quand même 24 points en 43 matchs. Pour un gars qui a eu 30 points en 82 matchs au Colorado en 2022-2023, c’est une progression.

Hier, ses deux buts (il est rendu à 12 et il en a eu 14 l’an dernier) ont fait la différence pour le Canadien.

7. Il est certain que l’impact d’un gardien est important. Hier, le Kraken a été abandonné par son cerbère puisque Philipp Grubauer a accordé quatre buts en seulement six tirs.

Joey Daccord a stoppé 10 des 11 rondelles dirigées vers lui. Le CH a été DOMINÉ 37 contre 17 au niveau des tirs au but…

Prolongation

Le voyage du Canadien achève. Le club s’entraînera à Seattle à 14h (heure du Québec) aujourd’hui avant de prendre le chemin de Denver pour le dernier match du voyage.

Demain soir, les gars reviendront donc pour finir la semaine à la maison contre les Flyers et les Hurricanes.

(Crédit: Canadiens)