Le budget 2024-2025 du ministre des Finances, Éric Girard, continue de faire jaser dans le domaine de l’automobile. En plus de retirer les subventions aux véhicules électriques et hybrides rechargeables, le Gouvernement compte durcir la loi sur la vente des véhicules d’occasion entre particuliers. En effet, pour récupérer plus de taxe de vente, le ministère des Finances s’attaque à la « sous-déclaration » du prix de vente à la SAAQ.

Fini la vente à 1 dollar

Si vous prévoyez vendre une voiture d’occasion prochainement, prenez note que la réglementation qui s’applique à l’évaluation de la valeur marchande de votre véhicule à la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) changera sous peu.

Comme d’habitude, quand vous vendez un véhicule d’occasion, l’acquéreur devra rembourser une taxe au moment de l’immatriculer. Cette taxe, basée sur la déclaration du coût d’achat, est chiffrée en fonction de la somme la plus haute entre le prix de la transaction déclaré et le prix inscrit dans le Guide d’évaluation (surnommé « black book »).

Dans le but de diminuer le coût d’achat, il était coutume, jusqu’à récemment, de déclarer un prix inférieur au montant payé à la SAAQ afin de faire économiser un peu d’argent au nouveau propriétaire. Cette pratique, dite populaire, n’était applicable qu’aux véhicules âgés de plus de 10 ans, qui n’apparaissent plus dans le fameux « black book ».

Le ministre des Finances, Éric Girard, affirme qu’il n’a aucun doute que plusieurs acquéreurs et vendeurs ont volontairement déclaré le prix plancher de vente « dans le but d’éluder le paiement de la taxe de vente du Québec » au moment de négocier auprès de la SAAQ. Voilà que le Gouvernement ne compte plus fermer les yeux sur le sujet et donne un coup de barre sur la situation en augmentant la portée du Guide d’évaluation de 9 à 14 ans à compter du 1^er janvier 2025.

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130 000 ventes à 1 $

Le ministre des Finances, Éric Girard, a déclaré que, en 2022, plus de 130 000 véhicules âgés de plus de 10 ans ont été vendus à un prix plancher de 1 $. « [Au Québec] il y a 200 000 ventes de voitures de plus de 10 ans. Et, il y en a 70 000 à un prix qui n’est pas de 1 $ et 130 000 de moins de 1 $ », a précisé le ministre.

Cette somme, symbolique, priverait, selon le ministre, le Québec d’un revenu potentiel de 15 millions de dollars. Revenu Québec prévoit donc récupérer 15 millions de dollars dès l’an prochain et 60 millions de dollars par année au cours des quatre années suivantes pour un total de 255 millions de dollars.

Cette décision est prise au moment où le Québec enregistre le plus haut déficit de son histoire, chiffré à 11 milliards de dollars.

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On apprenait la semaine dernière que le gouvernement de l’Alberta, à l’instar de celui de la Saskatchewan, a décidé d’imposer une taxe aux véhicules électriques à batterie afin qu’ils contribuent au financement des infrastructures routières. L’Alberta veut imposer des frais d’immatriculation supplémentaires de 200 $ par année aux propriétaires de véhicules électriques dès janvier 2025. Le gouvernement justifie sa décision par un souci d’équité avec ceux qui payent une taxe provinciale sur les carburants.

La nouvelle a fait réagir, et plusieurs ont lancé le débat sur le financement des routes au Québec puisque les propriétaires de véhicules électriques ne paient pas de taxes sur le carburant. Ils disposent également de plusieurs autres avantages, notamment l’accès aux voies réservées, la gratuité pour certains traversiers et certains ponts payants.

Le gouvernement évalue ses options

Nous avons questionné le cabinet de la ministre des Transports et de la Mobilité, Geneviève Guilbault, sur la position du Québec sur cet enjeu. La réponse a été : « Nous sommes actuellement en évaluation des moyens pour poursuivre le financement du FORT. Si cette avenue n’est pas appliquée pour le moment, nous évaluons le tout. »

On peut donc comprendre que, même si aucune annonce n’a été faite en ce sens lors du dépôt du dernier budget, le gouvernement n’a pas non plus rejeté du revers l’idée d’une nouvelle contribution de la part des propriétaires de véhicules électriques. En fait, on découvre qu’elle deviendra essentielle d’ici peu.

Un fond déficitaire depuis 2017, une contribution en double pour les véhicules à essence

Il faut savoir que, au Québec, c’est le fond FORT (Fonds des réseaux de transport terrestre) qui devait permettre de payer les infrastructures routières et les programmes d’aide en transport collectif. Il doit s’autofinancer, et ses revenus proviennent essentiellement des droits sur l’immatriculation, des permis de conduire et des taxes sur le carburant.

Toutefois, le programme FORT est déficitaire depuis 2017, principalement dû à la réduction de son principal apport, les revenus de la taxe sur les carburants. Il comptait historiquement pour 60 % des revenus. À l’opposé, les dépenses sont en forte progression, surtout en matière de transport collectif. Le gouvernement doit donc renflouer année après année le fonds à même ses coffres. Les propriétaires de véhicules à essence contribuent donc en double depuis des années, soit à même la taxe sur le carburant et à même leur impôt.

Dans un document résumant le chantier sur le financement de la mobilité, plusieurs options sont avancées afin d’assurer la pérennité du développement des routes. Du lot, une contribution kilométrique et une taxe sur la recharge des véhicules électriques ou sur les émissions.

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Les propriétaires de véhicules à essence devront aussi assurer une portion plus importante, notamment par un ajustement des droits sur le permis de conduire et des immatriculations. Le gouvernement ne veut pas se prononcer sur les délais, mais il y a peu de chance qu’il introduise une nouvelle taxe dans le mandat actuel.

L’avis de RPM

On le mentionne depuis des années, c’est le meilleur temps pour posséder un véhicule électrique. Les propriétaires profitent de nombreux avantages sans composer avec la même charge fiscale que les propriétaires de véhicule essence. Il vaut mieux en profiter, car la situation risque bien de changer dans les prochaines années, surtout avec l’accélération de l’électrification. À preuve, l’annonce récente sur la fin des subventions.

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L’Audi A3 est présente sur le marché canadien depuis 2006. Depuis, elle a su évoluer au fil des générations. La présentation du modèle 2025, qui s’adressait au marché européen un peu plus tôt cette semaine, permet de constater les changements qui pourraient traverser l’océan et venir chez nous. L’A3 2025 demeure facilement reconnaissable, selon les premières images, et seuls les fins observateurs pourront déceler les différences. Cependant, Audi annonce l’arrivée d’une nouvelle version appelée allstreet qui propose une allure plus aventurière.

Un rafraîchissement esthétique léger

Selon les premières images publiées par le constructeur allemand, l’Audi A3 2025 demeure facilement reconnaissable. Les lignes de carrosserie demeurent très semblables. Nous notons cependant que les pare-chocs avant et arrière ont été complètement retravaillés, alors que la grille de calandre comporte un emblème Audi situé un peu plus haut. D’ailleurs, cet emblème va jusqu’à déborder légèrement à l’extérieur de la partie supérieure de la grille. Les phares comporteraient aussi une nouvelle signature lumineuse à DEL offrant jusqu’à 4 signatures de feux de jour sélectionnables.

Du côté de l’habitacle, la planche de bord demeure très similaire. Cependant, il est possible de noter que le volant intègre une nouvelle présentation, tout comme la section centrale inférieure de la console qui présente un sélecteur de rapport de boîte revu.

Version allstreet à l’allure plus aventurière

À l’image de l’Audi A4 allroad, la nouvelle version allstreet ajoute des éléments de design qui confèrent un design plus aventurier à la voiture. D’emblée, cette dernière se présente avec des tours de roues ainsi que des bas de pare-chocs qui intègrent des appliques de plastique noir. De plus, des appliques argentées prennent place sur les pare-chocs, ce qui ajoute ainsi un élément de design distinctif.

Selon Audi, la combinaison de la suspension recalibrée et rehaussée, jumelée à des roues de plus grandes dimensions permet à l’Audi A3 allstreet d’obtenir une garde au sol supplémentaire de 30 millimètres, par comparaison avec une version standard.

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Des fonctions par abonnement en Europe

La gamme 2025 de l’Audi A3 sur le marché européen se veut aussi plus techno. Plusieurs de ces nouvelles fonctionnalités se retrouvent dans le système d’infodivertissement. Les autres nouveautés se situeraient, entre autres, du côté du régulateur de vitesse adaptatif, de l’assistance aux feux de route et de la possibilité d’étendre le système de climatisation standard avec une climatisation de confort à deux zones, selon Audi. Cependant, ce qui est le plus surprenant, c’est le fait que ces fonctions pourraient être offertes de façon permanente dans la voiture ou pour une durée de 1 à 3 ans, au moyen d’un abonnement. Il est surprenant de voir le constructeur aller dans cette voie, alors que l’ajout de fonctionnalités par abonnement ne fait pas l’unanimité auprès des consommateurs dans le monde de l’automobile.

Et pour le Canada ?

Selon le communiqué de presse du constructeur, il est uniquement question du marché européen à l’heure actuelle. Cependant, comme c’est souvent le cas avec Audi, les changements esthétiques apportés à l’A3 2025 pourraient bien suivre au Canada, du moins pour la berline. En ce qui concerne les autres versions aux côtés de cette dernière, comme la version allstreet, rien n’est encore certain quant à sa venue chez nous. Rappelons que le marché canadien a uniquement droit à la déclinaison berline de l’A3 actuellement.

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