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Les exportations de patates de l’Î.-P.-É. reprendront « bientôt » vers les États-Unis

Les agriculteurs de l’Île-du-Prince-Édouard pourront « bientôt » recommencer à exporter leurs pommes de terre de table aux États-Unis, plusieurs mois après que le Canada eut suspendu les exportations en raison de la découverte de cas de galle verruqueuse dans des champs.

Le département américain de l’Agriculture a publié jeudi un communiqué de presse indiquant que les deux pays sont parvenus à un accord. Aucune date n’est toutefois avancée pour la reprise des exportations.

L’Agence canadienne d’inspection des aliments lèvera donc son interdiction d’exporter des pommes de terre de l’Île-du-Prince-Édouard. Une interdiction demeure toutefois en vigueur pour les pommes de terre de semence ou de transformation.

Le département américain de l’Agriculture indique que les exportations de pommes de terre de table peuvent reprendre sous certaines conditions, notamment que les pommes de terre expédiées aux États-Unis proviennent uniquement de champs qui n’ont pas eu de cas de galle verruqueuse (un champignon qui défigure les pommes de terre et réduit leur rendement, mais n’est pas dangereux pour la santé).

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La découverte de cas de galle verruqueuse dans deux champs de l’île avait mené, en novembre, à l’arrêt en des exportations de pommes de terre fraîches, celles qui servent à la consommation directe et à la transformation.

L’Agence canadienne d’inspection des aliments a interrompu les expéditions de pommes de terre vers les États-Unis, car elle craignait que les États-Unis le fassent si le Canada n’agissait pas. Le gouvernement canadien craignait qu’une action américaine soit plus difficile à renverser.

Une décision très attendue

Le premier ministre de l’Île-du-Prince-Édouard, Dennis King, a annoncé ce qu’il qualifie de bonne nouvelle très attendue à l’Assemblée législative jeudi.

Il a toutefois dit que certains des protocoles auxquels seront soumises les pommes de terre de l’île sont un peu préoccupants.

Le chef de l’opposition, Peter Bevan-Baker, s’est également réjoui de cette nouvelle, en précisant toutefois que le diable sera dans les détails de l’entente.

Les exportations vers Porto Rico ont repris au début du mois de février.

L’industrie en bref

L’industrie de la pomme de terre de l’Île-du-Prince-Édouard génère environ 1,3 milliard de dollars par année.

Chaque année, la province exporte pour plus de 125 millions de dollars de pommes de terre aux États-Unis.

Environ 9 millions d’Américains consomment des pommes de terre prince-édouardiennes chaque année.

LA UNE : Les pommes de terre de l’Île-du-Prince-Édouard peuvent reprendre la route des États-Unis (archives).PHOTO : CBC/KIRK PENNELL

PAR Catherine Allard avec des informations de La Presse canadienne et de CBC

 

La stratégie sur le transport aérien régional toujours dans les limbes

Le dépôt du budget Girard donne peu d’indices sur la stratégie du transport aérien régional que doit présenter sous peu le ministre des Transports, François Bonnardel.

En début de semaine, le ministre a ressorti un rapport qui date de mars 2021. Ce rapport était remis au ministre, au moment même où il était encore à parler d’un dépôt prochain de sa stratégie. Elle est toujours attendue.

Peu de choses ont transpiré de la rencontre du ministre des Transports, lundi, avec des élus régionaux où ce document a été discuté.

Le rapport d’expert de 37 pages propose une alliance entre trois entreprises : Pascan, Air Creebec et Air Inuit. L’aéroport Jean Lesage de Québec deviendrait la plaque tournante du projet.

Impossible donc pour l’instant de savoir si le ministre s’appuiera sur les recommandations pour présenter ces orientations. Seul le député des Îles-de-la-Madeleine et chef du troisième groupe d’opposition à l’Assemblée nationale s’est prononcé.

Joël Arseneau rappelle que ce rapport, que le ministre ressort six mois avant les élections et que le gouvernement avait mis en veilleuse, n’a pas beaucoup d’intérêt à ses yeux. De nouveaux transporteurs, des idées novatrices, de nouveaux modes de liaison, certaines propositions qui tournent autour des aéroports, des appels d’offres, tout ça a été mis de côté.

Il n’y voit pas la réforme espérée. Ça tourne, dit-il, autour du statu quo avec les transporteurs régionaux et une campagne marketing.

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Le député du Parti québécois croit toujours que la solution passe par une nouvelle offre pour stimuler la concurrence. Ça aurait, dit-il, un effet positif sur les tarifs, la fréquence des vols et le nombre de passagers.

Un peu d’optimisme

De son côté, le président de la Régie intermunicipale de l’aéroport régional, Bruno Paradis, demeure optimiste, même s’il avoue ne pas avoir d’indices sur le plan projeté par le ministre Bonnardel.

Dans son budget, déposé cette semaine, le gouvernement prévoit investir 255 millions de dollars au cours des cinq prochaines années pour rendre les voyages par avion plus accessibles en région.

Selon M. Paradis, cette annonce confirme la volonté gouvernementale d’agir dans ce dossier régional prioritaire. Il estime que c’est aussi très prometteur pour les installations aéroportuaires de Mont-Joli. J’ai l’impression que le gouvernement a bien entendu nos besoins qui étaient d’obtenir un service pérenne, abordable.

Il ajoute que les fonds pour le transport aérien, combinés aux 250 millions de dollars pour la relance touristique, laissent entrevoir un avenir lumineux pour l’économie de l’Est-du-Québec.

Bruno Paradis s’attend à ce que le ministre Bonnardel présente le fin détail dans les prochaines semaines.

LA UNE : Le dépôt du budget Girard donne peu d’indices sur la stratégie du transport aérien régional que doit présenter sous peu le ministre des Transports, François Bonnardel (archives). PHOTO : SITE OFFICIEL

PAR Joane Bérubé  avec les informations de Bruno Lelièvre

Laura BOURQUE (1928-2022)

La MAISON FUNÉRAIRE LEBLANC vous informe du décès, le 21 mars 2022, de madame Laura Bourque. Elle était âgée de 93 ans et résidente de Cap-aux-Meules, aux Îles-de-la-Madeleine.

Elle était l’épouse de feu monsieur Laurie Delaney et la mère de Lawrence, Johanne, Carole et Micheline. Elle avait trois petits-enfants et deux arrière-petits-enfants. Elle laisse aussi dans le deuil un frère, quatre soeurs, ainsi que des beaux-frères, belles-soeurs, neveux, nièces, parents et amis.

Une rencontre aura lieu ultérieurement dans l’intimité de la famille.

À noter que les rituels funéraires se tiendront dans le respect des consignes et des règles sanitaires en vigueur : port du masque, lavage des mains et distanciation physique.

Toutes marques de sympathie peuvent être témoignées à la famille par voie électronique.


Les dons reçus seront versés à la Fondation Santé de l’Archipel.

Nomination de Pier-Philippe Poirier à la Fondation Santé de l’Archipel

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La Fondation Santé de l’Archipel est heureuse d’annoncer la nomination de Monsieur Pier-Philippe Poirier au poste de directeur général. Il succède à Madame Stéphanie Larocque qui a, durant les deux années de son mandat, participé au développement et la restructuration stratégique de la Fondation en la faisant évoluer et rayonner d’un bout à l’autre des Îles.

« Nous sommes confiants que Pier-Philippe est la bonne personne pour poursuivre et concrétiser la vision que nous avons mis en place durant les dernières années. » affirme Clémence Poirier, présidente du conseil d’administration. En effet, la Fondation s’applique par ses activités à faire connaître ses fonds et ses engagements tout en saisissant les opportunités de collaboration pour tisser des liens étroits avec les acteurs de la communauté.

Pier-Philippe a une formation en communication et est fort de plusieurs années d’expérience en gestion, en création publicitaire et en marketing. Impliqué depuis toujours dans la communauté, il a à cœur de faire une différence pour son milieu. La Fondation Santé de l’Archipel représente pour lui l’organisation rêvée pour mettre à profit ses compétences.

L’équipe de la Fondation Santé de l’Archipel sera investie dans les prochaines semaines à planifier les célébrations entourant son 40e anniversaire et la suite de ses activités, en ayant toujours dans la mire le bien-être et la santé de la communauté. Elle s’engage à vous tenir informés de celles-ci.

La Fondation Santé de l’Archipel a pour mission d’amasser des fonds afin d’appuyer le CISSS des Îles à améliorer les soins de santé offerts ici, aux Îles-de-la-Madeleine.

Éphémérides : L’église anglicane St. Luke est détruite par un incendie

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Église St.Luke construite en 1948 et consacrée le 13 août 1946.

Le 24 mars 1946 après un service du matin, l’église anglicane St. Luke est détruite par un incendie.

La congrégation de Cap-aux-Meules commençait à diminuer et une église plus petite fut construite en 1948. Elle fut consacrée par l’archevêque Philip Carrington le 13 août 1953.

En 1974, il ne restait plus que cinq anglicans à Cap-aux-Meules, rendant impossible l’entretien de l’église, et le 11 septembre 1980, elle a été désacralisée par l’évêque Allen Goodings.

LA UNE : Église St.Luke construite en 1905, détruite par un incendie le 24 mars 1946.
Source: Gleaning on the Magdalen Islands, Byron Clark.

 

[VIDÉO] «Blague à Port!» – Épisode 1

Aux Îles de la Madeleine, Joe le pêcheur est un conteur qui mélange humour et décors maritimes, les contes de ce vieux loup de mer sert de toile de fond à toutes sortes de situations cocasses et absurdes.

 
Un énorme merci à l’ensemble des contributeurs de la websérie saison 2.

 

© bedecomics 2019

COVID-19 : les taux de contamination les plus élevés dans l’Est-du-Québec

Les hauts taux de contamination dans certains secteurs de la Gaspésie, des Îles-de-la-Madeleine et de la Côte-Nord augmentent la vigilance des directions de santé publique régionales.

Si les nombres de cas actifs augmentent, les nombres d’hospitalisations restent somme toute stables pour le moment.

En Minganie, la santé publique rapporte 1988 cas par 100 000 habitants. La Municipalité régionale de comtéMRC compte 127 cas actifs.

La petite communauté autochtone de Kawawachikamach se retrouve en deuxième place dans la province.

Le Réseau local de service rapporte 1807 cas positifs par 100 000 habitants testés par PCR. Il est toutefois à noter que, pour ce secteur, cette donnée représente 12 cas actifs.

Ces données ne sont établies qu’à partir des tests PCR effectués en clinique de dépistage. Les tests réalisés à la maison ne sont pas comptabilisés parce que les citoyens sont nombreux à ne pas déclarer leur cas positifs.

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Le directeur de santé publique de la Côte-Nord, Dr Richard Fachehoun, ne s’inquiète pas de ce nombre impressionnant parce que ce sont de petites communautés et un seul cas peut avoir une incidence importante sur la moyenne générale.

Cependant, la hausse des cas partout en Côte-Nord le préoccupe. Il suit la situation de près.

La cause est multifactorielle. On est dans la deuxième semaine suivant la semaine de relâche. Donc, c’est un facteur. Deuxième élément : il y a eu des assouplissements, donc les gens se rencontrent plus. Il y a des contacts entre les gens. C’est normal, on veut vivre avec le virus. Un autre facteur pour lequel on n’a pas encore de confirmation, c’est peut-être une circulation du variant BA.2 qui pourrait expliquer une augmentation des cas, mais tout ça, on suit ça de près, explique le directeur de santé publique de la Côte-Nord.

Augmentation des cas dans la MRC du Rocher-Percé et aux Îles

Le directeur de la santé publique de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, Dr Yv Bonnier-Viger, est préoccupé par l’augmentation du nombre de cas de COVID-19 dans la Municipalité régionale de comtéMRC du Rocher-Percé et aux Îles.

Dans Rocher-Percé, le taux de cas actifs atteint 1478 par 100 000 habitants.

Sur l’archipel, ce taux s’élève à 1305 par 100 000 habitants.

Ces deux régions se retrouvent en tête du classement provincial, juste en dessous de la Municipalité régionale de comté de la Minganie, sur la Côte-Nord.

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Le Dr Bonnier-Viger souligne que le virus est plus facile à transmettre qu’auparavant, mais qu’il ne semble pas affecter la santé de façon aussi importante que les premières souches.

Il demeure toutefois prudent sur les effets à long terme de la maladie.

C’est vraiment un sujet qui est à l'étude et en développement. Donc, le message qu’on donne à la population, c’est \"quand même, continuons à nous protéger\"","text":"On reste quand même préoccupés parce qu’il y a quand même, on le sait tous, une forme de COVID longue qui existe. [...]C’est vraiment un sujet qui est à l'étude et en développement. Donc, le message qu’on donne à la population, c’est \"quand même, continuons à nous protéger\""}}">On reste quand même préoccupés parce qu’il y a quand même, on le sait tous, une forme de COVID longue qui existe. […] C’est vraiment un sujet qui est à l’étude et en développement. Donc, le message qu’on donne à la population, c’est « quand même, continuons à nous protéger », indique le Dr Bonnier-Viger.

« Avec beaucoup de monde de touché, est-ce que ça va augmenter nos cas de COVID longue? On ne le sait pas pour le moment. » — Une citation de  Yv Bonnier-Viger, directeur de la santé publique de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine

Le Dr Bonnier Viger croit que l’augmentation des cas dans la région est due au nouveau variant BA.2. Il s’agit toutefois d’une hypothèse.

% et probablement qu’il est actuellement autour de 50% . [...]En tout cas, selon l’hypothèse énoncée par le microbiologiste, ça serait que les grands centres ont connu une vague d’Omicron assez importante au tout début, alors que nous ça a monté tranquillement, et quand BA.2. s’est pointé avec sa capacité d’infection augmentée, bien là, il s’en est donné à cœur joie","text":"Déjà, dans la première semaine de mars, il semble que la BA.2. était présent à 26% et probablement qu’il est actuellement autour de 50% . [...]En tout cas, selon l’hypothèse énoncée par le microbiologiste, ça serait que les grands centres ont connu une vague d’Omicron assez importante au tout début, alors que nous ça a monté tranquillement, et quand BA.2. s’est pointé avec sa capacité d’infection augmentée, bien là, il s’en est donné à cœur joie"}}">Déjà, dans la première semaine de mars, il semble que la BA.2. était présent à 26 % et probablement qu’il est actuellement autour de 50 % . […] Ça serait que les grands centres ont connu une vague d’Omicron assez importante au tout début, alors que nous ça a monté tranquillement et quand BA.2. s’est pointé avec sa capacité d’infection augmentée, bien là, il s’en est donné à cœur joie, estime-t-il.

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Selon Yv Bonnier-Viger, la hausse des cas de COVID-19 se reflète sur les hospitalisations, alors qu’une légère augmentation de leur nombre a été constatée dans la région.

Le début d’une 6e vague de COVID-19 au Québec?

Devant l’augmentation des cas de COVID-19 dans la province dans les derniers jours, le directeur national de la santé publique par intérim, Luc Boileau, recommande au gouvernement d’offrir une dose de rappel pour les personnes vulnérables et fragiles. Il s’agira d’une offre et non d’une obligation.

M. Boileau croit que le Québec n’échappera pas à une 6e vague, comme celle qui affecte l’Europe et l’Asie en ce moment.

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Avec une 4e dose de vaccin, il croit que les gens plus vulnérables seraient mieux protégés contre le nouveau variant qui n’est pas nécessairement plus dangereux, mais qui est très contagieux.

La dose de rappel sera disponible dès la semaine prochaine.

On parle, en particulier, des personnes en Centre d’hébergement et de soins de longue durée, en résidence privée pour aînés, en RI. Alors, il y aura donc, dès le début de la semaine prochaine, autour de mardi, une campagne qui va reprendre dans ces milieux-là pour permettre aux gens d’avoir accès à cette dose de rappel, a précisé le docteur Boileau.

Luc Boileau ne change rien au programme d’allègement des mesures sanitaires qui est présentement en place. Les citoyens pourront donc retirer leur masque le 15 avril comme prévu.

Mercredi, le Québec comptabilisait 2111 nouveaux cas de COVID-19.

En Europe, la 6e vague est officiellement commencée depuis le 14 mars.

LA UNE :Des aînés et des personnes vulnérables pourraient recevoir une 4e dose de vaccin prochainement (archives). PHOTO : RADIO-CANADA / SHANELLE GUÉRIN

Avec les informations de Jean-François Deschênes

Les chasseurs de phoque des Îles-de-la-Madeleine reviennent les mains vides

Après moins d’une semaine depuis l’ouverture de la chasse au phoque du Groenland, les quelques équipes de chasseurs sont revenues bredouilles. Comme plusieurs l’anticipaient, le troupeau, aussi appelé la mouvée, s’est éloignée des îles.

Selon le dernier rapport du 19 mars de Pêches et des Océans Canada (MPO), le troupeau se situe maintenant à 15 milles nautiques à l’est de l’île Brion.

Ce qui fait qu’ils sont pratiquement rendus dans le Chenal Laurentien, explique le directeur général de l’Association des chasseurs de phoques intra-Québec, Gil Thériault. Lorsque les glaces arrivent là-dedans, les courants sont trop forts et les phoques se dispersent.

Il affirme qu’un survol aérien devrait avoir lieu mercredi pour connaître la position exacte de la mouvée.

Or, Gil Thériault est d’avis que lorsque le ministère a inauguré la chasse le 17 mars dernier, il était déjà trop tard.

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C’est une critique qui revient régulièrement, rapporte-t-il. Pêches et Océans Canada ouvre seulement la chasse quand un pourcentage de blanchons est sevré […] et qu’on ne doit pas déranger la mise bas.

« Ils sont 7,8 millions, ce serait peut-être le temps qu’on dérange la mise bas […] pour une infime partie du troupeau. » — Une citation de  Gil Thériault, directeur de l’Association des chasseurs de phoque Intra-Québec

M. Thériault explique par ailleurs que les chasseurs de phoque sont moins nombreux qu’il y a une quinzaine d’années, car une seule boucherie achète la ressource.

M. Thériault rappelle que la fenêtre de temps pour chasser est courte et incertaine. Si on avait plus de souplesse du côté de la réglementation qui nous permettrait d’aller chercher les phoques où ils sont et quand ils le sont, ça nous donnerait un méchant coup de main, fait-il valoir.

Lui, qui travaille à développer des forfaits de chasse au phoque récréative, note par ailleurs que la chasse au phoque du Groenland autour des Îles-de-la-Madeleine est devenue complexe en raison des conditions climatiques changeantes.

Le ministère des Pêches et des Océans du CanadaMPO n’était pas disponible mercredi pour nous accorder une entrevue.

LA UNE : Les phoques du Groenland ont commencé à se disperser (archives). PHOTO : RADIO-CANADA / CBC

PAR Shanelle Guérin

De moins en moins de jeunes travailleurs au Québec, et surtout en Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine

Les travailleurs de 34 ans et moins diminuent au Québec depuis les années 1980, et ce, malgré l’augmentation de la population globale, selon un rapport de l’Institut national de recherche scientifique (INRS). Le problème est particulièrement préoccupant en Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, où le nombre de jeunes a diminué de moitié durant cette période.

On en parle avec Mircea Vultur, professeur titulaire à l’INRS et co-auteur du rapport « La dynamique démographique des jeunes de 15 à 34 ans dans les régions du Québec. Une perspective sur 30 ans (1986-2016) ».


  Bon pied, bonne heure! /Institut national de recherche scientifique : entrevue avec Mircea Vultur


LA UNE : Des jeunes travaillant dans un café. PHOTO : Getty Images / sturti

Edmond BOURQUE (1956-2022)

La MAISON FUNÉRAIRE LEBLANC vous informe du décès, le 18 mars 2022, de monsieur Edmond Bourque. Il était âgé de 65 ans et résident de Fatima, aux Îles-de-la-Madeleine.

Il était l’époux de madame Chantal Provencher, le frère de Monique, Rita, Willie, Murielle, Roger, Rock, Thérèse et Raoul, ainsi que de Diane, Jean-Claude et Jeannina, décédés. Il laisse aussi dans le deuil sa tante Jeannina, ainsi que ses neveux, nièces, parents et amis.

La famille vous accueillera au salon funéraire de Cap-aux-Meules le dimanche 27 mars 2022 de 14h à 17h et  19h à 22h. Les funérailles de monsieur Edmond Bourque seront célébrées le lundi 28 mars 2022 à 15h à l’église Notre-Dame du Rosaire de Fatima et de là, au cimetière de l’endroit.

Lundi le 28, jour des funérailles, le salon ouvrira à midi.

À noter que les rituels funéraires se tiendront dans le respect des consignes et des règles sanitaires en vigueur : port du masque, lavage des mains et distanciation physique.

Toutes marques de sympathie peuvent aussi être témoignées à la famille par voie électronique.

Portrait d’entrepreneurs : Quincaillerie Turbo-RONA

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Fondé en 1976

Jeannot Vigneau

Jeannot est né à Havre-aux-Maisons dans le secteur de la P’tite Baie. Ses parents sont Gabriel Vigneau et Gaétane Turbide de Havre-aux-Maisons. Après avoir effectué une technique en génie civil, Jeannot est revenu aux Îles en 1996 et il est devenu propriétaire du garage Hyundai. En 2001, il est devenu propriétaire de la Quincaillerie Turbo. Depuis quatre ans, son frère Denis fait partie de l’équipe.

Un article original


Par Véronique St-Onge – Collaboratrice

INSPIRANT PERSONNAGE
Denis Vigneau, son frère l’a beaucoup aidé dès son retour aux Îles dans l’entreprise Hyundai : « Je n’avais pas d’expérience en service à la clientèle et Denis m’a coaché. Grâce à son expérience en administration son aide m’a été très précieuse en gestion et comptabilité. »

Une période préférée dans l’année?
Jeannot aime l’été car ça bouge à la quincaillerie. « Mai et juin sont les périodes les plus actives au magasin. Il y a beaucoup de marchandise sur le plancher, les produits saisonniers attirent pas mal de monde. La quincaillerie est remplie! »

Entreprises chouchou des Îles?

    • Jeannot respecte les gens d’affaires qui ont su rester humbles et sympathiques

    • Distributions JADEX : Une entreprise qui inspire confiance.

    Quincaillerie Turbo EN 3 PRODUITS ET SERVICES

    1. Articles de sports
    2. Produits de quincaillerie
    3. Boutique déco

    SON ÉQUIPE DE TRAVAIL

    • TRAVAILLANTS
    • LOYAUX
    • INNOVATEURS


Îles-de-la-Madeleine: les grands moyens pour protéger les berges

Enrochement, recharge massive de sable, brise-lames, rehaussement: Québec prend les grands moyens pour sécuriser son réseau routier aux Îles-de-la-Madeleine fragilisé par l’érosion.
 
Transports Québec (MTQ) planifie des investissements pouvant atteindre 55 millions $ d’ici cinq ans, pour protéger la route199 qui traverse l’archipel du nord au sud.

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Les portions de cette route qui passent très près de l’eau, sont passablement affectées par les violentes tempêtes qui se multiplient et gagnent en intensité sous l’effet des changements climatiques, de même que par l’amincissement du couvert de glace du golfe du Saint-Laurent qui peine à protéger les berges contre l’assaut incessant des vagues durant la saison froide.

 

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Dans la foulée d’une série de tempêtes dévastatrices survenues en 2018-2019, dont l’ouragan Dorian, le ministère a déjà dépensé 32 millions $ pour en réparer les dégâts sur une douzaine de sites.

«Ce sont des sommes importantes. On vise à faire ce qu’il faut faire», affirme Jonathan Côté, coordonnateur du Module des aléas naturels et de l’adaptation aux changements climatiques à la Direction générale du MTQ pour le Bas-Saint-Laurent-Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine.

Selon les données de la Chaire de recherche en géoscience côtière de l’Université du Québec à Rimouski compilées depuis 2006, les berges reculent en moyenne d’un demi-mètre par année aux Îles-de-la-Madeleine.

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Ainsi, dès ce printemps, le ministère reconstruira et prolongera l’enrochement de la jetée du pont du Détroit qui enjambe la lagune de Havre-aux-Maisons. Un rehaussement de la route pourrait aussi être éventuellement nécessaire.

«On voit que les dernières tempêtes ont accentué les dommages. L’enrochement ne fait plus du tout son travail de protection contre l’érosion», souligne M. Côté, précisant qu’il faudra importer l’équivalent de 15 à 20 barges de 6000 à 8000 tonnes de roches chacune.

De plus, une recharge massive de 100 000 mètres cubes de sable provenant du dragage du chenal de Grande-Entrée, à l’extrémité nord-est des Îles, est planifiée pour l’an prochain à Pointe-aux-Loups, où la route 199 défile sur une étroite bande entre mer et lagune.

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«On est en train d’examiner une nouvelle technique visant l’ajout de sable dans des conteneurs pour en éviter la dispersion sous l’effet des vagues et pour préserver l’intégrité écologique du milieu», indique M. Côté.

Enfin, une armée de spécialistes en génie côtier et génie hydraulique est à concevoir des ouvrages de protection pour le pont Keating, à Grosse-Île, également située du côté nord-est de l’archipel. Ils incluent le renforcement de l’enrochement existant et l’aménagement de brise-lames «pour freiner l’énergie des vagues et prévenir un peu plus la submersion». Ces travaux estimés entre 1 et 5 millions $ débuteront à l’automne 2023. Moyennant un certain entretien, ils devraient pérenniser le secteur pour une période de 35 ans.

PAR HÉLÈNE FAUTEUX
LA UNE : PHOTO COURTOISIE / MINISTÈRE DES TRANSPORTS DU QUÉBEC