La compagnie Pascan Aviation a signé un protocole pour le maintien des vols aux Îles. L’horaire de vol est confirmé.

C’est la seule compagnie qui dessert l’archipel pour le moment puisque le transporteur Air Canada a suspendu ses liaisons jusqu’au 30 juin pour le moment.

  Entrevue avec Yani Gagnon, copropriétaire de Pascan Aviation

LA UNE : Un avion de la compagnie Pascan. PHOTO : RADIO-CANADA / JEAN-LUC BLANCHET

Sur le même sujet : Pascan augmente le nombre de vols aux Îles-de-la-Madeleine

À l’occasion du début de la saison de la pêche au homard, qui s’annonce cette année incertaine à cause de la crise de la COVID-19, Pénélope McQuade réunit trois passionnés de homard, un biologiste, un pêcheur et un chef. Tous trois insistent pour dire qu’il va falloir acheter et manger du homard d’ici cet été.

Au micro :

• Jean Côté, biologiste, directeur scientifique et porte-parole du Regroupement des pêcheurs professionnels de homard du sud de la Gaspésie
• Normand Deraspe, pêcheur de homard aux Îles de la Madeleine
• Alain Bossé, chef spécialiste du homard à Pictou, en Nouvelle-Écosse

  Décortiquer le homard canadien : Discussion avec trois passionnés

Normand Deraspe raconte que le début de la saison de pêche a été compliqué pour lui, puisque son bateau a coulé la veille de la première journée de pêche. Sans compter que l’activité est fortement perturbée par l’épidémie de coronavirus.

Effets de la crise
Le biologiste Jean Côté, directeur scientifique et porte-parole du Regroupement des pêcheurs professionnels de homard du sud de la Gaspésie, explique que les pêcheurs étaient d’abord inquiets des conditions sanitaires dans lesquelles allait se dérouler la pêche, puisque les homardiers sont des petits bateaux où il est difficile de garder ses distances.

Il mentionne que les inquiétudes des producteurs sont également d’ordre économique. Si les stocks de homard sont abondants et que la pêche s’annonce bonne, le marché de la transformation et de la restauration et les exportations pourraient eux ne pas être au rendez-vous comme les années précédentes.

«On commence la saison sans vraiment savoir où on s’en va.» – Jean Côté, du Regroupement des pêcheurs professionnels de homard du sud de la Gaspésie

Homard canadien de qualité
Le chef Alain Bossé souligne que le homard canadien ne se compare pas à celui qu’on trouve ailleurs. « [Il] est vraiment de qualité supérieure », juge-t-il.

Jean Côté ajoute que sa carapace dure et le goût de sa chair sont deux éléments qui le distinguent.

Les ingrédients d’une bonne guédille au homard selon Alain Bossé : un pain beurré et grillé, une bonne mayonnaise, un peu de jus de citron et de la ciboulette.

LA UNE : Des homards. PHOTO : ISTOCK

Le nombre de vols hebdomadaires vers les Îles-de-la-Madeleine offerts par Pascan aviation passera de sept à neuf à compter de la semaine prochaine.

Cette augmentation est possible grâce au programme financier spécial de Québec annoncé au début du mois d’avril.

Depuis le début de la pandémie, la majorité des liaisons aériennes avaient été abandonnées en raison des restrictions imposées par la Direction de la santé publique (DSP), qui avaient pour conséquence de diminuer considérablement le nombre de passagers à bord des avions.

Air Canada avait alors pris la décision d’arrêter le service sur l’archipel.

Le service de Pascan, encore en place durant la pandémie, était utilisé en priorité par le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) des Îles.

Détails concernant les vols de Pascan

• Les vols supplémentaires de Pascan seront disponibles les mardis et jeudis.
• Entre 11 et 15 passagers peuvent prendre place à bord, selon la cargaison.
• Les passagers devront porter un masque.

Ces liaisons seront disponibles jusqu’au 30 juin, selon le copropriétaire de l’entreprise, Yani Gagnon. «Après? C’est l’inconnu,» souligne-t-il.

«Si on décrète que le 30 juin c’est la fin de la pandémie, du COVID-19, qu’est-ce qui va arriver le 1er juillet? Est-ce qu’il va y avoir davantage de gens qui vont arrêter de voyager? Ça, c’est un gros gros point d’interrogation.»

Écoutez ICI l’entrevue de Yani Gagnon lors de l’émission bon pied, bonne heure.

Le maire des Îles, Jonathan Lapierre, précise que cette augmentation du nombre de vols aériens pour le prochain mois n’est pas une invitation aux touristes à venir visiter l’archipel.

«Cette ouverture-là n’est pas une ouverture de la saison touristique parce qu’on le rappelle, les restaurants, les hôtels, les lieux d’hébergements, les campings n’ont pas encore à ce jour obtenu l’autorisation de louer et d’accueillir des visiteurs.» – Jonathan Lapierre, maire des Îles-de-la-Madeleine

Pascan est la seule compagnie qui offre un service aérien sur l’archipel pour le moment, déplore pour sa part le député Joël Arseneau.

«Si le gros des revenus d’Air Canada à l’international n’est pas là, est-ce qu’il va mettre en place des liaisons régionales comme celles des Îles-de-la-Madeleine? Moi, j’ai un doute.»

Dans ces conditions, le député aimerait que Pascan déploie un plus gros avion pour assurer le service aérien entre les Îles et le continent. «Devant cette incertitude-là, le fait que Pascan aviation maintienne ses services et les développe, c’est une excellente nouvelle. Moi j’aimerais qu’il aille chercher un avion plus imposant encore.»

Les vols supplémentaires de Pascan Aviation commenceront le 18 mai.

LA UNE : Depuis le début de la pandémie, la majorité des liaisons aériennes avaient été abandonnées (archives).

Fabriquer une maison à oiseaux est une belle activité, mais découvrez le beau projet de Raymond Arsenault de Wellington pendant la pandémie de Covid-19.

Avec l’idée prise dans un magazine, Raymond et Doris Arsenault se sont mis à récupérer les bouchons de bouteilles de vin il y a quelques années, dans l’idée de réaliser une maison d’oiseaux pour l’installer à leur chalet de Mont-Carmel.

«On dirait que je ne prenais jamais le temps de vraiment m’y mettre, toujours occupé avec d’autres choses», explique Raymond. «Mais quand on a été mis en isolement à cause du Coronavirus, je voulais un projet pour m’occuper».

Raymond Arsenault a commencé son projet au début du confinement demandé par les autorités, suite à la pandémie de Covid-19. «Je n’y travaillais pas toute la journée, juste une demi-heure ici et là», indique-t-il. Installé dans le sous-sol de sa maison, il a premièrement fabriqué la maison en bois, qui mesure environ un pied carré et mesure 1,5 pied de hauteur. Par la suite, il a commencé à coller les bouchons soigneusement un à un. «Je ne pouvais en coller que quelques-uns à la fois, puisque je devais laisser la colle sécher au fur et à mesure», explique Raymond. «Ça a pris beaucoup de colle Gorilla», dit-il en rigolant.

En regardant les photos, vous pourrez voir qu’il s’agit réellement d’un condo luxueux pour les oiseaux chanceux. Maintenant, Raymond et Doris vont attendre que les oiseaux en prennent avantage pour possiblement aller pondre leurs œufs.

En lui demandant combien d’heures il pensait avoir mis dans ce magnifique projet, Raymond indique environ une trentaine d’heures probablement au total. «Le condo sera installé dans la cour de notre chalet et si les oiseaux ne viennent pas ça deviendra un sujet de conversation pour nos familles et visiteurs», conclut Raymond.

«On se souviendra toujours de l’année et de la raison d’être du projet, puisque Doris a écrit Covid-19 Project» juste au bord du toit de la maison», ajoute-t-il.

Par Marcia Enman
LA UNE : Raymond Arsenault est fier de son projet qu’il a entrepris dans cette période de pandémie de Covid-19.

Entrevue avec Jonathan Lapierre, maire des Îles-de-la-Madeleine : Le maire des Îles-de-la-Madeleine n’est pas fermé à l’idée de recevoir des Montréalais cet été.

Franchement dit – Jonathan Trudeau
Jonathan Trudeau s’intéresse à tout. Son expérience politique lui permet de poser un regard d’ensemble sur la société. Avec la journaliste Maude Boutet et ses invités, il assure un suivi des nouvelles de la journée et offre une information de qualité.