La goélette Grosse-Île, seule goélette du Saint-Laurent à toujours sillonner les eaux, risque d’être saisie par l’État cubain après son naufrage, survenu le 27 janvier. C’est du moins ce qu’affirme son capitaine, Didier Épars, coincé à Maria la Gorda.
Joint par Radio-Canada à Cuba dimanche, M. Épars s’est dit « ulcéré et révolté » par ce qui lui arrive. Selon son récit, lui et son fils naviguaient près de la baie des Corrientes, le 27 janvier, lorsqu’un « front froid assez violent » s’est abattu dans leur secteur. Ce serait le même front froid qui a provoqué la tornade mortelle à La Havane quelques heures plus tard. Au moment de la tempête, la goélette Grosse-Île a subi une panne de moteur, selon M. Épars, qui « a échoué volontairement à Maria la Gorda à Cuba pour sauver nos vies », disait-il aussi dans une publication sur les réseaux sociaux samedi.
LA UNE : La goélette Grosse-Île s’est échouée à Cuba le 27 janvier dernier. Photo: Courtoisie/Facebook