Plusieurs villes du Québec songent à augmenter la taxe sur l’immatriculation des véhicules

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Les municipalités au Québec essaient tant bien que mal de réussir à diminuer les déficits engendrés par les services de transport en commun. Plusieurs solutions sont sur la table afin de réduire cette dette, dont l’augmentation de la taxe sur l’immatriculation des véhicules en circulation dans les villes. La conseillère municipale de la Ville de Québec dans le secteur Limoilou, Jackie Smith, a demandé, il y a quelques jours, d’augmenter la taxe sur l’immatriculation à 1 167 $ pour les résidents de la Ville de Québec.

Une très forte augmentation

Afin de mettre les choses en perspective, il est primordial de noter que la taxe actuelle demandée par la Ville de Québec est de 30 $, et ce, depuis 1992. En faisant passer cette contribution à 1 167 $, la conseillère demande une augmentation de la contribution de presque 4 000 %.

Pourquoi alors demander une hausse aussi considérable? Selon Jackie Smith, cette hausse serait justifiable étant donné qu’elle représente le prix annuel payé par un utilisateur mensuel du réseau de transport de la capitale (RTC). Toujours selon la conseillère, si l’on applique cette hausse sur les 300 000 véhicules immatriculés dans la région, le RTC serait en mesure d’offrir un service gratuit à tous les citoyens, ce qui aiderait la Ville de Québec à diminuer de façon radicale les gaz à effet de serre dans la région.

D’autres municipalités pourraient être concernées

La taxe sur l’immatriculation pourrait augmenter dans d’autres villes au Québec. À vrai dire, une trentaine de villes du Québec auraient déposé une demande à la Société de l’assurance automobile du Québec afin d’augmenter, au cours des prochains mois, cette contribution.

La SAAQ, qui traite les réclamations des villes intéressées, a effectivement déclaré avoir reçu 30 requêtes, mais n’a pas voulu rendre publique la liste des villes concernées. Ajoutons toutefois que les conseils municipaux ou les instances de leurs MRC devront adopter des règlements en ce sens d’ici le 31 mai pour rendre la démarche officielle.

La crise financière des réseaux de transport collectif amène son lot de défis aux différentes villes. La Ville de Montréal n’a d’ailleurs pas fermé la porte à une augmentation prochainement. Pour ce qui est de la Ville de Québec, le maire Bruno Marchand confirme qu’une hausse aussi forte que celle proposée par la conseillère Jackie Smith ne sera pas appliquée. Cependant, la Ville demeure ouverte à une future hausse.

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