Accueil Blog Page 381

La Mi-Carême, une tradition encore vivante sur la Côte-Nord et aux Îles-de-la-Madeleine

Autrefois célébrée dans bien des villages, la Mi-Carême, cette tradition d’origine française, est tombée en désuétude il y a longtemps. Dans quelles villes du Québec, la Mi-Carême se pratique encore, notamment à Fatima aux Îles-de-la-Madeleine et à Natashquan sur la Côte-Nord.

L’historien madelinot Maxime Arseneau nous aide à comprendre d’où vient cette fête et de quelle façon certaines communautés la tiennent en vie.

LA UNE : La Mi-Carême se pratique encore, notamment à Fatima aux Îles-de-la-Madeleine et à Natashquan sur la Côte-Nord. PHOTO : cheticamp-mi-careme-acadie-tus


 

Sur le même sujet : La Mi-Carême : Fête bien vivante aux Îles

Top-3 : Quatre points pour Makar (tour du chapeau), MacKinnon et Rantanen

Seulement trois matchs étaient présentés hier soir dans la LNH.

Le Canadien n’était pas en action, lui qui affrontera ce soir les Hurricanes en Caroline.

Voici le pointage des trois rencontres d’hier :

1 : Les gros canons de l’Avalanche étaient en forme 

Les joueurs de l’Avalanche étaient peut-être inspirés par le travail de leur directeur général pendant la journée, et si c’est le cas, disons que ça a paru sur la patinoire hier soir.

Les gros canons de l’équipe se sont levés, alors que Nathan MacKinnon, Mikko Rantanen et Cale Makar ont tous récolté quatre points chacun.

MacKinnon a inscrit un point dans un 31e match de suite à domicile et a franchi le plateau des 40 buts pour la 3e fois de sa carrière…

Rantanen a atteint le plateau des 80 points cette saison…

Et Makar s’est démarqué en inscrivant son premier tour du chapeau en carrière :

L’Avalanche a finalement remporté le match face aux Wings par la marque de 7-2.

La formation de Detroit n’a jamais été dans le coup…

Notons également la performance de Jonathan Drouin, qui a terminé la rencontre avec une récolte d’un but et une passe. 

2 : Qui d’autre pour jouer les héros en prolongation? 

Les Sabres étaient en visite à Toronto hier soir pour affronter les puissants Leafs.

La formation de Buffalo a disputé un bon match en général, et le gardien Ukko-Pekka Luukkonen a été solide en stoppant 25 des 27 tirs dirigés vers lui…

Mais les Leafs ont pu compter sur leurs meilleurs joueurs dans la rencontre.

William Nylander a ouvert la marque en 2e période à l’aide d’un beau tir :

Victor Olofsson a marqué quelques instants après pour égaliser la marque (1-1), et la prolongation a dû être nécessaire pour déterminer un gagnant entre les deux clubs…

Et en prolongation, c’est finalement Auston Matthews qui a joué les héros en marquant le 2e but de son équipe dans le match et son 54e de la saison :

La formation torontoise remporte donc le match par la marque de 2-1.

Les Sabres, eux, s’inclinent dans un deuxième match consécutif. 

3 : Il est temps que la saison des Sens se termine 

On aurait pu penser qu’il s’agissait d’un match facile pour les Sénateurs d’Ottawa, qui étaient en Californie pour disputer la victoire aux Ducks d’Anaheim…

Mais on parle quand même des Sénateurs, après tout. Et disons que ça ne s’est pas passé comme prévu pour la troupe de Jacques Martin.

Il faut savoir que Mark Kastelic a ouvert la marque en première période à l’aide d’un tir dévié de la pointe :

Il s’agissait au final du seul moment de réjouissance pour les Sénateurs dans le match.

Ryan Strome a créé l’égalité en deuxième période avec son 10e but de la campagne…

Et au troisième vingt, Alex Killorn a marqué le but gagnant pour permettre à son club de l’emporter 2-1 :

Les Sens perdent donc un autre match « facile »… Et il est vraiment temps que la saison se termine à Ottawa.

Notons que les hommes de Jacques Martin ont maintenant perdu leurs cinq dernières rencontres. 

Prolongation

– Bravo!

– Comme dans le temps.

– Bien fait.

– Les meilleurs pointeurs de la soirée :

(Crédit: NHL.com)

– Il va y avoir de l’action, ce soir.

(Crédit: Google)

Nouvelle-Écosse : Le prix du homard grimpe à 18 $ la livre

Le homard se vend à 18 $ la livre sur les quais du sud-ouest de la Nouvelle-Écosse. Des prises moins nombreuses, un inventaire bas et une forte demande sont responsables des prix élevés reçus par les pêcheurs.

C’est une surprise. Personne ne s’attend à 18 $ la livre à l’ouverture de la saison, a déclaré Heather Mulock, directrice générale de la Coldwater Lobster Association, qui représente des pêcheurs de homard de la zone 34. Il n’y a pas eu beaucoup de captures, et c’est ce que le prix reflète.

La saison est marquée par une météo défavorable et des eaux plus froides, dans lesquelles le homard est plus difficile à attraper parce qu’il bouge moins.

Stewart Lamont, directeur de Tangier Lobster, un exportateur de homard vivant basé en Nouvelle-Écosse, craint cependant que le prix élevé décourage des restaurants, qui pourraient enlever ce produit de leurs menus.

Dans les deux prochaines semaines, l’effort de pêche devrait augmenter. La température de l’eau ne devrait plus descendre, elle devrait monter un peu. Ça laisse présager plus de captures, a dit Stewart Lamont.

L’augmentation des prises devrait donc faire baisser le prix.

Le prix actuel serait le meilleur jamais obtenu à ce stade-ci dans une saison de pêche. Stewart Lamont se souvient de homard à 19,50 $ la livre il y a quelques années, mais beaucoup plus tard dans la saison.

LA UNE : Un homard capturé dans la zone de pêche 34 en Nouvelle-Écosse, le 3 décembre dernier. PHOTO : RADIO-CANADA / JONATHAN VILLENEUVE

PAR Radio-Canada d’après le reportage de Paul Withers, de CBC

 

Sans glace, où les phoques du Groenland donnent-ils naissance cet hiver?

Pêches et Océans peine actuellement à savoir où les phoques du Groenland se réfugient pour mettre bas, considérant l’absence de glaces solides dans le golfe du Saint-Laurent et près des côtes de Terre-Neuve.

La semaine dernière, une équipe de l’Institut Maurice-Lamontagne a survolé durant deux jours les environs de l’Île-du-Prince-Édouard, des îles de la Madeleine et la baie des Chaleurs.

Ils n’ont décelé aucun signe de mise bas dans le sud du golfe, même aux rares endroits où la glace s’était formée.

Ce qu’on a vu, ce sont des glaces qui étaient de très mauvaise qualité, parfois on a vu des glaces où il aurait pu y avoir des naissances, mais on n’a vu aucun signe de naissances cette année durant nos deux vols, affirme la biologiste spécialisée en dynamique des populations de mammifères marins à l’Institut Maurice-Lamontagne, Joanie Van de Walle.

On a vu un peu de phoques du Groenland, mais c’étaient toujours des individus qui étaient seuls sur la glace, on n’a vu aucune femelle avec un jeune.

Une citation de Joanie Van de Walle, biologiste de Pêches et Océans Canada
Une dame regarde par la fenêtre d'un hélicoptère où l'on voit un plan d'eau partiellement gelé.

Le 27 février et le 2 mars, une équipe de l’Institut Maurice-Lamontagne a survolé le sud du golfe du Saint-Laurent en hélicoptère, mais aucun signe de mise bas n’a été observé. PHOTO : GRACIEUSETÉ DE JOANIE VAN DE WALLE

Bien que la scientifique admette qu’il soit possible que son équipe ait loupé l’observation de certaines mises bas en raison du temps de vol limité et de l’impossibilité de ratisser l’ensemble du golfe, elle croit qu’il est plus plausible que les mouvées de phoques se trouvent plus au nord.

Lors des hivers de très mauvaises glaces, les phoques du Groenland iraient mettre bas ailleurs, plus au nord, là où les conditions de glace sont meilleures, note-t-elle. Par contre, cette année, les conditions de glace ne sont pas très bonnes non plus dans le nord du golfe, au large de Terre-Neuve.

Une carte montre que la majeure partie du golfe est libre de glace.

Les eaux du golfe du Saint-Laurent sont actuellement libres, alors qu’historiquement, une banquise s’y formait. PHOTO : ENVIRONNEMENT ET CHANGEMENT CLIMATIQUE CANADA

D’autres équipes de Pêches et Océans devraient procéder à des survols la semaine prochaine pour tenter de repérer les phoques au large des côtes de Terre-Neuve et du Labrador. Traditionnellement, les mises bas y ont lieu deux semaines plus tard que celles qui se déroulent dans le sud du golfe.

Toutefois, les observations pourraient être ardues si les glaces propices à la mise bas sont trop éloignées des côtes, car les aéronefs utilisés pour ces vols à basse altitude ont une quantité de carburant limitée.

Ils pourraient être très limités dans leur capacité d’aller les voir, note Joanie Van de Walle. Les phoques vont peut-être se trouver au-delà de la limite où ils peuvent faire des observations.

Photo aérienne de phoques sur une banquise.

Dans le passé, des milliers de phoques du Groenland se massaient sur la banquise entourant les îles de la Madeleine pour donner naissance, comme ici, en mars 2022. PHOTO : PÊCHES ET OCÉANS CANADA

Mortalité massive?

Selon la biologiste Joanie Van de Walle, une mortalité massive des blanchons a déjà été observée lorsque les conditions de glace étaient mauvaises, notamment en 2010.

Lorsqu’il y a des tempêtes, que l’eau se réchauffe et que la glace fond, les jeunes peuvent se noyer et ça résulte en une mortalité massive, indique-t-elle.

Deux phoques vus de haut, avec un brèche dans la banquise.

La faible couverture de glace solide favorise une mortalité élevée des jeunes phoques. (Photo d’archives) PHOTO : TOURISME ÎLES DE LA MADELEINE

En l’absence de glaces, est-ce que les femelles pourraient même être contraintes de mettre bas dans l’eau, causant la mort immédiate de leur rejeton qui ne peut nager dès la naissance?

La biologiste ne peut répondre à cette question avec certitude.

On ne sait pas vraiment ce que les femelles font, admet Mme Van de Walle. Peut-être que cet été, on va observer des blanchons qui vont s’échouer sur les berges dans le sud du golfe, ça pourrait nous donner une indication qu’il y a eu quelques naissances cette année quand même, mais c’est plus probable, selon nous, que [les mères] soient montées au nord pour aller chercher des conditions de glace meilleures pour donner naissance.

Les phoques du Groenland pourraient-ils donner naissance sur la terre ferme?

Le directeur de l’Association des chasseurs de phoque intra-Québec, Gil Thériault, est d’avis que le phoque du Groenland pourrait s’adapter à l’absence de glace et aux changements climatiques.

Selon moi, c’est assez clair que le phoque du Groenland va s’adapter assez rapidement, croit-il. Il va rester dans le nord plutôt que de venir dans le golfe et si les glaces ne sont même pas assez suffisantes là, il va se mettre à mettre bas sur les berges assez rapidement comme son cousin le phoque gris l’a appris très rapidement.

Cette hypothèse n’est toutefois pas confirmée par des observations scientifiques.

Pour l’instant, on n’a jamais fait d’observation de mise bas de phoque du Groenland sur le terre ferme, indique Joanie Van de Walle.

Cinq phoques se prélassent au soleil sur une plage.

Selon les données de Pêches et Océans Canada, jusqu’en 2004, 85% des phoques gris donnaient naissance sur la glace. Depuis, ce nombre a chuté à moins de 5%. Ils utilisent plutôt les berges d’îles isolées, dont l’île Brion, comme site de reproduction. (Photo d’archives) PHOTO : CBC / ROBERT SHORT

La biologiste précise que tout le cycle de vie du phoque du Groenland est intimement lié à la présence de glace, contrairement à celui du phoque gris. Ce dernier passe l’année entière dans le golfe du Saint-Laurent, alors que le phoque du Groenland, comme son nom l’indique, passe la majeure partie de l’année au large des côtes du Groenland, dans la baie de Baffin ou le détroit de Davis, et descend dans le golfe l’hiver venu.

Fin d’une époque pour les chasseurs

Pour le directeur de l’Association des chasseurs de phoques intra-Québec, les conditions qui prévalent actuellement renforcent l’idée que la chasse annuelle au phoque du Groenland au large des îles de la Madeleine est chose du passé.

À partir de maintenant, la chasse au phoque du Groenland, ça va plutôt être anecdotique.

Une citation de Gil Thériault, directeur de l’Association des chasseurs de phoques intra-Québec

Selon M. Thériault, les dernières excursions d’importance de chasse au phoque du Groenland sur la banquise, autour de l’archipel, remontent à 2008.

Un chasseur sur la banquise empile des peaux de phoques.

Les Madelinots chassaient traditionnellement le phoque du Groenland sur la banquise. Depuis quelques années, les chasseurs se rabattent sur le phoque gris, sur la terre ferme. (Photo d’archives) PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE

Il croit tout de même que l’activité traditionnelle, qui a permis aux insulaires de survivre durant des décennies, pourra se pratiquer sporadiquement.

Peut-être une année sur cinq, une année sur huit, à condition que le phoque du Groenland ne perde pas complètement l’habitude de venir dans le golfe, ce qui est possible aussi, souligne-t-il. C’est à voir, ce n’est pas facile de faire des prédictions. On sait que la nature change rapidement et énormément.

Gil Thériault ne croit pas que l’absence de glaces soit une menace pour le phoque du Groenland, dont le nombre d’individus est estimé à 4,7 millions d’individus dans l’Atlantique Nord-Ouest.

Je n’ai pas vraiment de craintes pour la survie du phoque, c’est un animal qui est très intelligent, très adaptable, croit M. Thériault.

Portrait.

Gil Thériault, directeur de l’Association des chasseurs de phoques intra-Québec PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE

Par ailleurs, l’Association des chasseurs de phoques intra-Québec demande à Ottawa de mettre à jour la règlementation entourant la chasse.

Selon Gil Thériault, cette législation n’est plus à jour, car elle a été conçue pour la chasse au phoque du Groenland, sur la banquise, alors que c’est dorénavant le phoque gris qui est le plus chassé dans le golfe, directement sur la terre ferme.

Il y a une résistance de Pêches et Océans pour réviser les règlements, mais il faut absolument le faire parce que là, on est complètement à côté de latrackavec le phoque gris, déplore-t-il. Le phoque gris est là à l’année, donc on peut le chasser presque annuellement.

LA UNE : Le phoque du Groenland a besoin de la banquise pour se reproduire. Elle sert d’aire de mise bas et les jeunes phoques y demeurent quelques semaines après leur sevrage. (Photo d’archives) PHOTO : RADIO-CANADA / SCREEN GRAB

Pascan Aviation obtient 1,8 M$ de Québec

L’entreprise aérienne Pascan Aviation a obtenu un financement de 1,8 million de dollars du gouvernement du Québec pour l’exercice financier 2023-2024 afin d’assurer le maintien de ses services aériens régionaux.

L’information a été publiée dans un décret datant du 6 mars de la Gazette officielle du Québec.

Que la ministre des Transports et de la Mobilité durable soit autorisée à verser une aide financière maximale de 1 838 397 $ à Pascan Aviation, au cours de l’exercice financier 2023-2024, pour assurer le maintien de ses services aériens régionaux, peut-on y lire.

Cet automne, Pascan Aviation avait annoncé des réductions de service et des mises à pied en raison de ses difficultés financières. Les vols depuis l’aéroport de Mont-Joli vers Québec, Montréal et Sept-Îles avaient été annulés.

Antonin Valiquette photographié à son bureau.

Antonin Valiquette, maire des Îles-de-la-Madeleine (Photo d’archives) PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE

Le maire des Îles-de-la-Madeleine, Antonin Valiquette, a fait des démarches pour que Pascan Aviation obtienne ce financement. Il estime qu’utiliser des fonds publics pour payer une entreprise aérienne privée est nécessaire.

Mon argument, c’est qu’on n’est pas en train de subventionner une entreprise privée avec des fonds publics. Plutôt, on doit maintenir un service essentiel de transport aérien régional, indique M. Valiquette.

Ça demeure un service essentiel. Ce n’est pas vrai qu’on peut remplacer le transport aérien par le bateau et la route aux Îles, ajoute l’élu madelinot.

Daniel Côté, l'ancien président de l'Union des municipalités du Québec, s'exprime publiquement.

Daniel Côté, l’ancien président de l’Union des municipalités du Québec (Photo d’archives) PHOTO : RADIO-CANADA / ROXANNE LANGLOIS

Même son de cloche du côté du maire de Gaspé, Daniel Côté, qui est aussi président du comité sur le transport aérien de l’Union des municipalités du Québec (UMQ).

C’est une bonne nouvelle. Si on veut maintenir un service de transport aérien dans nos régions, Pascan est un joueur clé, lance-t-il.

Les deux élus rappellent que Pascan a souffert de la fin du Programme provincial d’aide pour le maintien des services aériens régionaux essentiels.

Ce programme provincial s’est terminé le 30 septembre. Pascan était l’une des principales entreprises bénéficiaires de ce soutien d’urgence mis en place durant la pandémie pour assurer le maintien des liaisons aériennes en région.

Un service essentiel

Antonin Valiquette rappelle que Pascan Aviation a un contrat pour transporter les patients de l’archipel vers les grands centres.

Pour les usagers du CISSS des Îles ou du réseau de la santé qui doivent prendre l’avion afin de se rendre du côté de Québec pour des rendez-vous médicaux spécialisés, une interruption brusque et abrupte sans plan de rechange immédiat, advenant une interruption de service de Pascan Aviation, ce n’était pas envisageable selon moi, explique Antonin Valiquette.

On ne pouvait pas se permettre une période de transition sans service aérien aux Îles-de-la-Madeleine.

Une citation de Antonin Valiquette, maire des Îles-de-la-Madeleine

L’archipel est aussi desservi par Pal Airlines, mais dans une moindre mesure, et par Air Canada, mais seulement durant l’été.

Daniel Côté ajoute que la fiabilité de Pascan Aviation s’est améliorée après les mois où le service avait été très critiqué pour ses retards et ses annulations.

Actuellement, à Gaspé, Pascan est le joueur qui offre la meilleure desserte. On a besoin de ce transporteur-là.

À l’aéroport de Gaspé, on comptait 1000 passagers en moyenne par mois avant la pandémie, un chiffre qui est de 300 présentement. Il y a un manque à gagner pour les transporteurs et pour les aéroports, donc un soutien sporadique, c’est une bonne nouvelle, ajoute M. Côté.

Pascan roulait avec deux ou trois avions pour l’ensemble du Québec. Ils sont rendus avec huit gros avions, précise-t-il.

Pascan Aviation n’a pas répondu à nos demandes d’entrevue.

LA UNE : Un avion de Pascan Aviation (Photo d’archives) PHOTO : RADIO-CANADA

PAR

Quatre points en trois matchs : déplaire à Tankathon, faire plaisir aux puristes

Hier soir, le Canadien était à Nashville pour y affronter les Predators. Le club local avait une séquence de huit gains de suite avant de frapper un mur appelé Jake Allen et de perdre en prolongation au compte de 4-3.

Je pousse trop la note concernant Allen ou pas?

Évidemment, comme lors de chaque gain de la Flanelle depuis un bout, il y a toujours les mêmes commentaires sur le fait de tanker qui reviennent. Chaque fois que le club obtient un point au classement, on va entendre que le CH ne sait même pas tanker comme du monde.

(Crédit: Tankathon)

Comme s’il était sain de souhaiter que le CH ait la plus longue séquence de défaites de l’histoire de la LNH à partir de maintenant…

Qu’on se le dise : j’y ai pensé, moi aussi, au fait que le Canadien faisait l’inverse de laisser des points sur la table. À ses trois derniers matchs, le Canadien a quatre points en vertu de deux revers en prolongation en Floride et d’un gain au Tennessee.

Et qu’on se le dire : ce n’était pas contre des pieds de céleri non plus. Les deux équipes de la Floride sont de bonnes équipes et hier, les Predators arrivaient avec la confiance d’un club qui venait d’en coller huit de suite.

Mais quand Jake va, tout va?

Si le Canadien avait perdu, je n’aurais pas lancé la première pierre aux gars pour avoir échappé le W parce que le contexte de la reconstruction est important. Mais il faut aussi rappeler que de gagner des matchs, c’est aussi important.

Les gars sont programmés pour ça et hier, de voir que Nashville a été battu a fait le bonheur des joueurs dans le vestiaire. C’est important, ça.

Si la direction du Canadien veut s’assurer de perdre le plus souvent possible pour bien repêcher (ce qui est important, je sais), qu’elle s’arrange pour enlever des éléments aux joueurs d’ici la date limite de vendredi. Je n’ai pas de problème avec ça.

De toute façon, le club a encore le calendrier le plus difficile de la LNH d’ici la fin de la saison.

Mais de dire que le CH gagne trop quand il a seulement deux gains (dont un contre les Coyotes, qui en avaient perdu 12 de suite avant de se pointer au Centre Bell) depuis plus de trois semaines?

Je ne mange pas de ce pain-là.

Il faut mentionner que le Canadien a joué un bon match. Il a peut-être été chanceux sur le but de David Savard, mais ça fait partie de la game. Et surtout, comme Martin St-Louis l’a mentionné, il n’y avait pas de passager dans l’alignement du Canadien hier soir.

C’est donc un match important pour l’apprentissage collectif du groupe et ça fait plaisir aux puristes qui ne pensent pas qu’au repêchage et qui veulent des victoires à tout prix.

Mais ce n’est pas tout ce qu’on doit retenir de ce match-là.

Qu’est-ce qui a retenu mon attention en marge de la rencontre, qui a été disputée à trois jours de la fameuse date limite des transactions dans la Ligue nationale de hockey?

1. Le premier trio du Canadien n’a pas connu le match de l’année au niveau défensif. Mais malgré tout, Nick Suzuki (un but en prolongation et une passe) et Cole Caufield (deux passes) ont trouvé le moyen de faire gagner le club en overtime.

Le capitaine Ryan Nick Suzuki a marqué son 100e but dans la LNH. Et c’était sur une belle passe du #22, qui a 31 passes cette saison… et qui en avait 31 en carrière dans la LNH avant le début de la saison.

2. Joshua Roy, vendredi à 15h, devrait être un membre du Rocket de Laval… sur papier. Pour être disponible afin de jouer en séries pour le Rocket, il doit être dans l’alignement du Rocket de Laval au moment de la date limite.

Mais attendez-vous quand même à ce qu’il soit rappelé rapidement (avec l’un des quatre rappels prévus à cet effet) pour continuer de démontrer que sa place, c’est dans un vestiaire de la LNH.

Plus précisément celui de la Flanelle.

De voir Patrick Joshua Roy jouer comme il le fait est bon signe pour la suite des choses. Sur son but, par exemple, il est facile de cibler son tir comme moment fort de la séquence, mais son travail en protection de rondelle en zone neutre est tout simplement magnifique.

3. Jake Allen a gagné un match de hockey via 25 arrêts sur 28 tirs. Après avoir obtenu trois victoires (et la Coupe Molson) en octobre, il a seulement obtenu, incluant hier, trois victoires depuis : le 18 décembre contre les Jets, le 15 janvier contre l’Avalanche et hier, face aux Predators.

Le gain d’hier, comme les deux autres, est contre une bonne équipe. Est-ce que ce « match vitrine » sera suffisant pour attirer l’attention d’un club? Si Kent Hughes sort sa magie, peut-être, mais…

4. En parlant de vitrine, Brendan Gallagher a marq– ah pis laissez faire : ce n’est pas de lui que je veux parler.

En parlant de vitrine, David Savard a marqué hier, mais ce n’est pas ce qu’un club qui veut aller le chercher doit retenir. C’est plutôt son différentiel (+3) qui est fascinant et révélateur.

Contre un club comme celui de Nashville, c’est franchement impressionnant.

Mais évidemment, on va retenir son but, qui a laissé le cerbère des Predators dans une position où tous les gardiens rêvent de se retrouver : celle d’être derrière le filet quand la rondelle rentre dans le but.

5. Hier, Mike Matheson a obtenu une passe (sa 36e de la saison) sur le but gagnant, ce qui a porté son total à 44 points en 62 matchs cette saison. Il a joué pendant 27 minutes.

Je me demande à quel point le téléphone sonne… même s’il n’est sans doute pas sur le marché.

Prolongation

Hier, le Canadien a joué avec trois joueurs de centre seulement puisque Colin White, qui s’est blessé à l’entraînement en début de semaine, a cédé sa place à Rafaël Harvey-Pinard, qui est revenu d’une blessure.

Ce dernier a joué au centre par défaut et a été 0-en-5 au cercle des mises en jeu.

Le Canadien a beau avoir 13 attaquants en santé en ville (les 12 qui ont joué hier et Michael Pezzetta), mais il n’y a que trois centres au sein de la formation au moment d’écrire ces lignes : Nick Suzuki, Jake Evans et Alex Newhook.

Est-ce que Brandon Gignac se magasine un rappel? Est-ce que le CH va finir le voyage avec trois centres seulement?

Parce que non, le voyage n’est pas terminé. Il reste un match demain soir en Caroline avant de revenir à Montréal en vue de la journée de la date limite, qui aura lieu vendredi.

Le CH s’entraînera par ailleurs aujourd’hui à 13h en Caroline pour affronter le redoutable Jesperi Kotkaniemi et sa bande.

Statistiques avancées : Samuel Montembeault est le pire gardien du Canadien, selon une équipe

Voulez-vous rire un peu ce matin?

Dans sa chronique du jour sur les ondes de BPM Sports, Renaud Lavoie a parlé de plusieurs sujets, dont les gardiens du Canadien. Et à un certain point, il en a sorti une bonne.

En jasant avec un membre d’une autre organisation que le Canadien (il refuse de nommer l’équipe… et vous allez comprendre pourquoi), il a compris que le département de statistiques avancées de l’équipe en question considère que Samuel Montembeault est le pire gardien du Canadien.

Disons que tous les intervenants dans la chronique étaient scandalisés… et avec raison.

Attention : ça ne veut pas dire que le club en question considère que Montembeault est le pire gardien. Mais ce que cela veut dire, c’est que selon le département des stats avancées de ce club-là, Monty est le pire des trois.

Le journaliste a dit à son intervenant de ne jamais répéter ça à personne parce que ça a l’air fou.

Il s’est aussi informé de ce que les stats avancées du CH disaient en ce sens… et la logique est respectée : les statistiques avancées du Canadien mettent le Québécois en premier.

J’ai trois choses à dire là-dessus.

La première, c’est qu’on voit bien à quel point les statistiques avancées peuvent être différentes d’une équipe à l’autre. Mais un tel écart est quand même assez… fascinant.

La deuxième chose? Il n’y a rien comme le test de l’oeil. Après tout, les stats avancées doivent être un outil pour aider à prendre des décisions, mais elles ne peuvent pas prendre toute la place.

Sinon, un club pourrait vouloir obtenir Jake Allen en s’imaginant qu’il sera meilleur que Samuel Montembeault. Le club en question pognerait son deux minutes sur un moyen temps en le voyant jouer…

Et c’est ce qui nous amène à la troisième chose.

Si un club croit qu’Allen a de bonnes stats avancées et que son DG, en considérant ça et le fait qu’Allen est un bon meneur, décide d’aller le chercher, ça peut bel et bien ouvrir la porte à une transaction du vétéran d’ici vendredi. Et ce, même si je ne retiens pas mon souffle pour autant.

En rafale

– William Trudeau est malade.

– Les gars aiment Montréal.

– Mike Trout a joué contre Shohei Ohtani hier.

– Claude Giroux est tanné de perdre.

– 14 entraîneurs ont perdu leur emploi depuis moins d’un an.

La Mi-Carême : Fête bien vivante aux Îles

0

La tradition ancestrale de la Mi-Carême, ancrée dans le patrimoine acadien, continue de rayonner à travers certaines communautés du Québec et des Maritimes. À Fatima, aux Îles-de-la-Madeleine, cette célébration séculaire prend vie, rassemblant désormais des participants de divers horizons.

D’année en année, les rues de Fatima s’animent au son des pas des Mi-Carêmes, parés de costumes extravagants, d’accompagnements musicaux et d’une bonne dose d’esprit festif. Originellement une tradition étendue à plusieurs villages madelinots et ailleurs au Québec, la Mi-Carême trouve aujourd’hui son foyer dans trois localités, dont Fatima. Les habitants, jeunes et moins jeunes, ainsi que les visiteurs, arpentent le village, où l’ambiance résonne au rythme des traditions locales et des réjouissances.

Vidéo :© «Tourisme Îles de la Madeleine – Les trois plus beaux jours de Gilbert».

Au cœur de cette célébration se trouve la musique traditionnelle et les libations locales, offrant un témoignage vibrant de l’héritage culturel des Îles-de-la-Madeleine. Les générations se succèdent, préservant et enrichissant cette coutume séculaire, tissant ainsi un lien indéfectible entre passé et présent.

Pourtant, la Mi-Carême n’est pas qu’un simple spectacle. C’est un événement profondément enraciné dans l’histoire et la communauté des Îles. Les préparatifs pour ces festivités débutent bien avant le premier jour, marquant ainsi une période de rassemblement et de partage.

Ainsi, la Mi-Carême devient le théâtre de rencontres chaleureuses, de découvertes culturelles et d’échanges intergénérationnels. Les « mi-carêmes » défilent dans les rues, animant les maisons accueillantes de leurs réjouissances. Ces maisons, minutieusement sélectionnées, ouvrent leurs portes à ces visiteurs costumés, prêts à vivre l’expérience unique de la Mi-Carême.

La tradition veut que ceux qui accueillent les « mi-carêmes » tentent de percer leur anonymat, mais l’ingéniosité des déguisements et la vivacité des échanges rendent souvent cette tâche ardue. Une fois démasqués, les « mi-carêmes » sont récompensés de leur bravoure par un verre de bière ou de bagosse, accompagné de mets festifs offerts par leurs hôtes généreux.

À travers ces festivités, la Mi-Carême incarne le dynamisme et la richesse culturelle des Îles-de-la-Madeleine. C’est une célébration vivante, témoignant de la vitalité d’une communauté fière de ses traditions et de son histoire.

Ainsi, année après année, cette célébration continue de réunir les habitants des Îles dans un élan de joie, de convivialité et de fierté.

Vidéo :© «Tourisme Îles de la Madeleine – Les trois plus beaux jours de Gilbert».
LA UNE : © La Fabrique Culturelle


 

Sur le même sujet :La Mi-Carême, une tradition encore vivante sur la Côte-Nord et aux Îles-de-la-Madeleine

La Dodge Charger 2025 proposera deux nouvelles motorisations thermiques et une berline électrique

0

C’est en décembre dernier que la production des Dodge Charger et des Challenger a officiellement pris fin. Nous avions alors cru que c’était terminé pour les « Muscle Cars » à motorisation thermique ainsi que pour la berline avec la présentation du concept coupé Charger Daytona. Cependant, il semble que Dodge n’avait pas dit son dernier mot, puisque la motorisation thermique sera bien de retour ; il en sera de même pour la version berline à motorisation électrique. La production de ces dernières débutera environ 6 mois après la Charger Daytona 2024, soit au cours du 1er trimestre de 2025.

La berline sera bien de retour

Lorsque Dodge a présenté le concept Charger Daytona, nous avions constaté que l’appellation Charger serait désormais associée à un véhicule coupé. Cependant, le constructeur réservait une surprise lors du lancement officiel avec la présentation d’une berline. Cette dernière utilisera la même architecture mécanique que le coupé, mais avec le côté pratique de deux portières à l’arrière pour faciliter l’accessibilité des passagers à la 2e rangée. Comme pour le modèle coupé, la berline aura elle aussi un hayon pour l’accès au coffre.

La berline Dodge Charger Daytona offrira elle aussi le choix entre deux groupes motopropulseurs. Le premier, pour la livrée R/T, développera une puissance 456 chevaux et produira un couple de 404 livres-pieds. Pour ce qui est de la seconde livrée, elle s’adressera au modèle Scat-Pack et générera dans son cas une puissance de 630 chevaux et un couple de 627 livres-pieds. Dans les deux cas, il s’agit d’une puissance combinée provenant d’un premier moteur électrique située à l’avant et d’un second moteur à l’arrière qui assure le rouage intégral. L’autonomie ciblée par le constructeur est de 510 et 418 kilomètres respectivement.

Pas prêt à faire ses adieux

Plusieurs rumeurs laissaient sous-entendre que la Dodge Charger de nouvelle génération allait offrir une motorisation thermique sous son capot. Alors que le dévoilement officiel vient d’avoir lieu, c’est maintenant confirmé. Cependant, comme c’est le cas pour plusieurs autres produits chez Stellantis, le moteur Hemi ne sera pas de retour. On parle plutôt d’un moteur à 6 cylindres en ligne biturbo de 3 litres baptisé Hurricane. Des versions standard et à haut rendement seront proposées. Elles développeront 420 chevaux et 550 chevaux respectivement. Au moment d’écrire ces lignes, les caractéristiques techniques concernant le couple lié à ces deux motorisations pour la Charger ainsi que la boîte de vitesses n’ont pas encore été divulguées. Nous savons cependant qu’il s’agira d’un rouage intégral, et ce, de série.

Une production au début de 2025

Il faudra attendre l’an prochain avant de voir débarquer la Dodge Charger à motorisation thermique ainsi que la variante berline de la Charger Daytona (électrique), puisque la production de ces dernières ne débutera qu’au début de l’année 2025. Comme c’est le cas pour la Dodge Charger Daytona 2024, les modèles ajoutés seront aussi assemblés à l’usine du constructeur située à Windsor, du côté de l’Ontario. La gamme de prix de ces dernières sera connue à l’approche de la date d’arrivée sur le marché.

POURRAIT VOUS INTÉRESSER
[jwplayer key= »Dk86EnZJ »]

Conduire sous la pluie : 10 astuces pour une conduite sécurisée

0

Conduire sous la pluie peut devenir rapidement stressant. De fortes précipitations peuvent transformer les conditions de conduite et rendre la chaussée glissante. La visibilité est aussi affectée par le phénomène, ce qui force les conducteurs à devoir ajuster leurs styles de conduite. Voici donc les différentes étapes conseillées par des spécialistes, dont le coach de pilotage David Mercier du Club Delta Québec, afin de réduire les risques d’accident liés à la météo changeante.

Ralentir

Cette première étape est évidente, mais si importante. Réduire la vitesse du véhicule permettra de gagner en temps de réaction. Il sera alors plus facile d’éviter un obstacle sur la chaussée ou une flaque d’eau créée par les averses.

Être visible

Il est conseillé d’allumer rapidement les phares et les feux de son véhicule quand survient une averse. Il faut aussi prendre garde aux systèmes d’allumage automatique des phares. Ils sont parfois capricieux et n’allumeront pas forcément l’éclairage du véhicule dans une telle condition. Il est alors recommandé de le faire manuellement.

Être vigilant

L’aquaplanage est l’ennemi de tous. Ce phénomène, qui se crée au moment où les pneus perdent leur adhérence au contact de l’eau, est très dangereux et peut rapidement produire un dérapage et un accident. Il vaut donc mieux fuir, le plus possible, les accumulations d’eau au sol pour éviter de faire de l’aquaplanage.

Bien tenir son volant

Si jamais une situation d’aquaplanage survient, il est conseillé de garder son calme, de mettre toute son attention sur la direction que prendra le véhicule et de retirer son pied de l’accélérateur. Il ne faut surtout pas appliquer les freins, ce qui diminuerait encore plus l’adhérence du véhicule.

Les yeux rivés sur la route

Il est essentiel de rappeler que les yeux sont cruciaux dans la conduite automobile. Il faut lever la tête et regarder loin devant afin de bien diriger un véhicule. Quand il pleut, il est encore plus important de le faire pour être capable de prévenir de futurs dangers.

Prévoir une porte de sortie

Envisager une porte de sortie est une solution sécuritaire à adopter. L’idée consiste à prévoir un plan B si jamais la route nous joue un tour. Il est donc important de bien connaître son environnement en vérifiant régulièrement ses rétroviseurs pour toujours savoir où diriger le véhicule en cas d’urgence.

Éviter les bords de rues

Les routes canadiennes, pour la plupart, sont conçues pour permettre à l’eau de s’évacuer par le côté de la chaussée. Il est donc conseillé d’éviter de circuler sur le bord de la rue, où des flaques d’eau profondes peuvent se former.

Attention aux roulières

Comme les bords de rues, les roulières peuvent accumuler beaucoup d’eau quand survient une averse. Il vaut donc mieux les esquiver au maximum et circuler entre celles-ci et non à l’intérieur afin d’éviter l’aquaplanage.

Prévoir un temps de trajet supplémentaire

Prévoir plus de temps est une manière très simple et efficace d’éviter des problèmes sur la route. Comme la chaussée sera plus glissante lors d’averses, il a toujours mieux de prévoir un peu plus de temps pour permettre au chauffeur de rouler sans stress et de garder l’accent sur la conduite.

Avoir un véhicule en bon état

Bien évidemment, conduire un véhicule en bon état est la base pour ne pas avoir de problème sur la route. Il faut s’assurer que les pneus et les freins soient en parfaite condition avant d’affronter une averse. Il vaut mieux mettre toutes les chances de son côté!

POURRAIT VOUS INTÉRESSER
[jwplayer key= »4oUJG9xi »]

Ford annonce un E-Transit 2024 électrique à autonomie prolongée

0

Introduit en 2022, le Ford E-Transit devenait le premier fourgon électrique offert sur le marché, il représentait une première alternative électrifiée pour les entreprises commerciales. Il s’agissant en réalité d’un Ford Transit auquel les ingénieurs avaient greffé une motorisation électrique. Le véhicule était propulsé par un moteur électrique de 198 kilowatts (266 chevaux) alimenté par une batterie de 68 kilowattheures, ce qui lui procurait une autonomie maximale d’un peu plus de 200 kilomètres.

Alors que la concurrence se resserre, notamment avec l’arrivée du Mercedes-Benz eSprinter 2024 et du Ram ProMaster EV 2025, Ford vient d’annoncer quelques changements à son fourgon E-Transit 2024 pour lui permettre de demeurer concurrentiel. Le constructeur a amélioré son autonomie grâce à une nouvelle batterie, sa capacité et sa rapidité de recharge.

Une nouvelle batterie à longue autonomie

Selon Ford, le véhicule sera maintenant capable de parcourir une distance de 254 kilomètres sur une seule charge, une amélioration de 32 % par rapport au modèle actuel. Cette autonomie maximale est atteinte avec la version à toit basse grâce à une nouvelle batterie de 89 kilowattheures maintenant proposée en option. Ford mentionne qu’il sera ainsi possible de parcourir de plus grandes distances ou d’offrir de nouvelles possibilités comme des fourgons réfrigérés.

En termes de motorisation, le Ford E-Transit 2024 n’a pas changé, il est équipé d’un moteur électrique de 198 kilowatts (266 chevaux) qui produit un couple de 317 livres-pieds. La puissance est envoyée aux roues arrière par l’entremise d’une transmission automatique à un rapport.

Une recharge plus rapide

Le Ford E-Transit 2024 profite d’une recharge plus rapide grâce à de nouveaux chargeurs embarqués doubles qui poussent la puissance maximale de recharge à 176 kilowatts. Il faudrait donc en théorie 15 minutes avec un chargeur rapide de plus de 180 kilowatts pour récupérer 107 kilomètres d’autonomie. Il faut compter 6 heures si vous utilisez la station de recharge Ford Pro Série 2.

Le Ford E-Transit 2024 demeure offert en de multiples configurations comprenant 2 longueurs, 3 hauteurs de toit, 3 styles de carrosserie pour un volume de chargement maximale de 13 790 litres (487 pieds cubes).

Les commandes seront ouvertes dès ce printemps, et les premières livraisons sont attendues plus tard cette année. Le véhicule sera offert au prix de base de 73 690 $.

L’avis de RPM

La course à l’électrification bat aussi son plein du côté des fourgons, Ford aura fort à faire, car Mercedes-Benz et RAM ont annoncé des modèles fort concurrentiels avec des autonomies supérieures.

POURRAIT VOUS INTÉRESSER
[jwplayer key= »XURNRyKx »]